res-susciter* ...une mutation  ... vers la vraie vie

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Présentation :... en quoi pourrait consister précisément le «fait de res-susciter» ?  ... ne serait-ce point  "...de la naissance à la vie par ma mère ( ..assisté du père ..) , comme enfant-sexué ..fille ou garçon ....muer EN la vie EN ce monde ENfant-PAIR-ENts ....? ...incarnation du Verbe ... du souffle de vie ...de la Vérité de lé vie ...

Extraits :   la résurrection du Christ ..... une réalité différente. ... Elle est – si nous pouvons pour une fois utiliser le langage de la théorie de l’évolution – la plus grande «mutation», le saut absolument le plus décisif dans une dimension totalement nouvelle qui soit jamais advenue dans la longue histoire de la vie et de ses développements: un saut d’un ordre complètement nouveau, qui nous concerne et qui concerne toute l’histoire.

Jésus n’est plus dans le tombeau. Il est dans une vie totalement nouvelle. Il était un avec le Dieu vivant, tellement uni à Lui qu’il formait avec Lui une unique personne.  .... La résurrection fut comme une explosion de lumière, une explosion de l’amour ... Elle a inauguré une nouvelle dimension de l’être, de la vie, dans laquelle la matière a aussi été intégrée, d’une manière transformée, et à travers laquelle surgit un monde nouveau.

Je vis, mais ce n’est plus moi. Le moi lui-même, l’identité essentielle de l’homme – de cet homme, Paul – a été changée. Mon propre moi m’est enlevé et il s’incorpore à un sujet nouveau, plus grand. Alors mon moi existe de nouveau, mais précisément transformé, renouvelé, ouvert par l’incorporation dans l’autre, dans lequel il acquiert son nouvel espace d’existence. C’est moi, mais ce n’est plus moi (1): si nous vivons de cette manière, nous transformons le monde. C’est la formule qui contredit toutes les idéologies de la violence, et c’est le programme qui s’oppose à la corruption et à l’aspiration au pouvoir et à l’avoir.

La vie éternelle, l’immortalité bienheureuse, nous ne l’avons pas de nous-mêmes et nous ne l’avons pas en nous-mêmes, mais au contraire par une relation – par la communion existentielle avec Celui qui est la Vérité et l’Amour, et qui est donc éternel, qui est Dieu lui-même. 

 La résurrection est un avènement cosmique, qui comprend le ciel et la terre, et qui les lie l’un à l’autre.

n z relations .... .. Et alors? "...EN acteur-spect-acteur EN..."  ....multiples et UN ..... la relation définit l'être  ... l'homme trinitaire ... communion existentielle ...

« Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »  Ô vie, mort de la mort !  ...Ce qui s’est accompli dans la Tête s’accomplira aussi dans les membres, et la mort mourra aussi en nous.  Evangile

La vérité est femme ...est inversement ...
 

 (1)   C’est moi, mais ce n’est plus " moi,JE "  ...ne serait-elle pas plus explicite ???

 

 

VEILLÉE PASCALE

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Basilique Vaticane
Samedi Saint, 15 avril 2006

 

Source:  http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20060415_veglia-pasquale_fr.html

 

«Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité: il n’est pas ici» (Mc 16, 6). Ainsi parle le messager de Dieu, vêtu de lumière, aux femmes qui cherchent le corps de Jésus dans le tombeau. En cette nuit sainte, l’évangéliste nous dit, à nous aussi, la même chose: Jésus n’est pas un personnage du passé. Il vit et, vivant, il marche devant nous; il nous appelle à le suivre, Lui, le vivant, et à trouver ainsi, nous aussi, le chemin de la vie.

«Il est ressuscité... il n’est pas ici». Lorsque, en descendant de la montagne de la Transfiguration, Jésus, pour la première fois, avait parlé à ses disciples de la croix et de la résurrection, ceux-ci se demandaient ce que voulait dire «ressusciter d’entre les morts» (Mc 9, 10). À Pâques, nous nous réjouissons parce que le Christ n’est pas resté dans le tombeau, son corps n’a pas connu la corruption; il appartient au monde des vivants, non à celui des morts; nous nous réjouissons par ce qu’Il est – ainsi que nous le proclamons dans le rite du cierge pascal – l’Alpha et en même temps l’Oméga; il existe donc non seulement hier, mais aujourd’hui et pour l’éternité (cf. He 13, 8). Cependant, la résurrection est, en quelque sorte, située tellement au-delà de notre horizon, de même qu’au-delà de toutes nos expériences, que, lorsque nous faisons retour en nous-mêmes, nous en sommes à poursuivre la discussion des disciples: en quoi consiste précisément le «fait de ressusciter» ? Qu’est ce que cela signifie pour nous ? Pour le monde et pour l’histoire dans leur ensemble ? Un théologien allemand a dit une fois, de manière ironique, que le miracle d’un cadavre réanimé – si toutefois cela s’était réellement produit, ce à quoi d’ailleurs il ne croyait pas –, serait en fin de compte sans importance puisque, précisément, nous ne serions pas concernés. En effet, si une fois quelqu’un avait été réanimé, et rien d’autre, en quoi cela devrait-il nous concerner ? Mais, précisément, la résurrection du Christ est bien plus, il s’agit d’une réalité différente. Elle est – si nous pouvons pour une fois utiliser le langage de la théorie de l’évolution – la plus grande «mutation», le saut absolument le plus décisif dans une dimension totalement nouvelle qui soit jamais advenue dans la longue histoire de la vie et de ses développements: un saut d’un ordre complètement nouveau, qui nous concerne et qui concerne toute l’histoire.

La discussion que les disciples ont entamée comprendrait donc les questions suivantes: Que lui est-il arrivé ? Que cela signifie-t-il pour nous, pour l’ensemble du monde et pour moi personnellement ? Avant tout: Que s’est-il passé ? Jésus n’est plus dans le tombeau. Il est dans une vie totalement nouvelle. Mais comment cela a-t-il pu se produire ? Quelles forces ont agi là ? Il est décisif que cet homme Jésus n’ait pas été seul, n’ait pas été un moi renfermé sur lui-même. Il était un avec le Dieu vivant, tellement uni à Lui qu’il formait avec Lui une unique personne. Il se trouvait, pour ainsi dire, dans une union affectueuse avec Celui qui est la vie même, union affectueuse non seulement basée sur l’émotion, mais saisissant et pénétrant son être. Sa vie n’était pas seulement la sienne, elle était une communion existentielle avec Dieu et un être incorporé en Dieu, et c’est pourquoi cette vie ne pouvait pas lui être véritablement enlevée. Nous pouvons exprimer encore une fois la même chose en partant d’un autre point de vue. Sa mort fut un acte d’amour.

Sa mort fut un acte d’amour. Sa communion existentielle avec Dieu était concrètement une communion existentielle avec l’amour de Dieu, et cet amour est la vraie puissance contre la mort, il est plus fort que la mort. La résurrection fut comme une explosion de lumière, une explosion de l’amour, qui a délié le lien jusqu’alors indissoluble du «meurs et deviens». Elle a inauguré une nouvelle dimension de l’être, de la vie, dans laquelle la matière a aussi été intégrée, d’une manière transformée, et à travers laquelle surgit un monde nouveau.

Il est clair que cet événement n’est pas un quelconque miracle du passé, dont l’existence pourrait nous être, en définitive, indifférente. Il s’agit d’un saut qualitatif dans l’histoire de l’évolution et de la vie en général, vers une vie future nouvelle, vers un monde nouveau qui, en partant du Christ, pénètre déjà continuellement dans notre monde, le transforme et l’attire à lui. Mais comment cela se produit-il ? Comment cet événement peut-il effectivement m’arriver et attirer ma vie vers lui et vers le haut ? Dans un premier temps, la réponse pourrait sembler surprenante, mais elle est tout à fait réelle: un tel événement me rejoint à travers la foi et le Baptême. C’est pourquoi le Baptême fait partie de la Veillée pascale, comme le souligne aussi, au cours de cette célébration, le fait que soient conférés les Sacrements de l’Initiation chrétienne à quelques adultes provenant de différents pays. Le Baptême signifie précisément ceci, qu’il ne s’agit pas d’un événement du passé, mais qu’un saut qualitatif de l’histoire universelle vient à moi, me saisissant pour m’attirer. Le Baptême est quelque chose de bien différent qu’un acte de socialisation ecclésiale, qu’un rite un peu démodé et compliqué pour accueillir les personnes dans l’Église. Il est encore bien plus que le simple fait d’être lavé, qu’une sorte de purification et d’embellissement de l’âme. Il est vraiment mort et résurrection, renaissance, transformation en une vie nouvelle.

Comment pouvons-nous le comprendre ? Je pense que ce qui advient au Baptême s’éclaire plus facilement pour nous si nous regardons la partie finale de la petite autobiographie spirituelle que saint Paul nous a laissée dans sa Lettre aux Galates. Elle se conclut par les mots qui contiennent aussi le noyau de cette biographie: «Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 20). Je vis, mais ce n’est plus moi. Le moi lui-même, l’identité essentielle de l’homme – de cet homme, Paul – a été changée. Il existe encore et il n’existe plus. Il a traversé une négation et il se trouve continuellement dans cette négation: c’est moi, mais ce n’est plus moi. Par ces mots, Paul ne décrit pas une quelconque expérience mystique, qui pouvait peut-être lui avoir été donnée et qui pourrait sans doute nous intéresser du point de vue historique. Non, cette phrase exprime ce qui s’est passé au Baptême. Mon propre moi m’est enlevé et il s’incorpore à un sujet nouveau, plus grand. Alors mon moi existe de nouveau, mais précisément transformé, renouvelé, ouvert par l’incorporation dans l’autre, dans lequel il acquiert son nouvel espace d’existence. De nouveau, Paul nous explique la même chose, sous un autre aspect, quand, dans le troisième chapitre de la Lettre aux Galates, il parle de la «promesse», disant qu’elle a été donnée au singulier – à un seul: au Christ. C’est lui seul qui porte en lui toute la «promesse». Mais alors qu’advient-il pour nous ? Paul répond: «Vous ne faites plus qu’un dans le Christ» (Ga 3, 28). Non pas une seule chose, mais un, un unique, un unique sujet nouveau. Cette libération de notre moi de son isolement, le fait de se trouver dans un nouveau sujet, revient à se trouver dans l’immensité de Dieu et à être entraînés dans une vie qui est dès maintenant sortie du contexte du «meurs et deviens». La grande explosion de la résurrection nous a saisis dans le Baptême pour nous attirer. Ainsi nous sommes associés à une nouvelle dimension de la vie dans laquelle nous sommes déjà en quelque sorte introduits, au milieu des tribulations de notre temps. Vivre sa vie comme une entrée continuelle dans cet espace ouvert : telle est la signification essentielle de l’être baptisé, de l’être chrétien. Telle est la joie de la Veillée pascale. La résurrection n’est pas passée, la résurrection nous a rejoints et saisis. Nous nous accrochons à elle, c’est-à-dire au Christ ressuscité, et nous savons que Lui nous tient solidement, même quand nos mains faiblissent. Nous nous accrochons à sa main, et ainsi nous nous tenons la main les uns des autres, nous devenons un unique sujet, et pas seulement une seule chose. C’est moi, mais ce n’est plus moi: voilà la formule de l’existence chrétienne fondée sur le Baptême, la formule de la résurrection à l’intérieur du temps. C’est moi, mais ce n’est plus moi : si nous vivons de cette manière, nous transformons le monde. C’est la formule qui contredit toutes les idéologies de la violence, et c’est le programme qui s’oppose à la corruption et à l’aspiration au pouvoir et à l’avoir.

«Je vis et, vous aussi, vous vivrez», dit Jésus à ses disciples, c’est-à-dire à nous, dans l’Évangile de Jean (14, 19). Nous vivrons par la communion existentielle avec Lui, par le fait d’être incorporés en Lui qui est la vie même. La vie éternelle, l’immortalité bienheureuse, nous ne l’avons pas de nous-mêmes et nous ne l’avons pas en nous-mêmes, mais au contraire par une relation – par la communion existentielle avec Celui qui est la Vérité et l’Amour, et qui est donc éternel, qui est Dieu lui-même. Par elle-même, la simple indestructibilité de l’âme ne pourrait pas donner un sens à une vie éternelle, elle ne pourrait pas en faire une vraie vie. La vie nous vient du fait d’être aimés par Celui qui est la Vie; elle nous vient du fait de vivre-avec Lui et d’aimer-avec Lui. C’est moi, mais ce n’est plus moi: tel est le chemin de la croix, le chemin qui crucifie une existence renfermée seulement sur le moi, ouvrant par-là la route à la joie véritable et durable.

Ainsi nous pouvons, pleins de joie, chanter avec l’Église dans l’Exsultet: «Exultez de joie, multitude des anges, sois heureuse aussi, notre terre». La résurrection est un avènement cosmique, qui comprend le ciel et la terre, et qui les lie l’un à l’autre. Et nous pouvons encore proclamer avec l’Exsultet: «Le Christ, ton Fils... ressuscité des morts, répand sur les humains sa lumière et sa paix, Lui qui règne pour les siècles des siècles». Amen 

Benoît XVI: "Le Christ nous a libérés de la peur de la mort"

Texte intégral des paroles du pape Benoît XVI à l'Angélus de ce midi

CITE DU VATICAN, le 05 novembre 2006

A 12h aujourd'hui, le Saint Père Benoît XVI s'est montré à la fenêtre de son bureau du Palais Apostolique du Vatican pour réciter l'Angélus avec les fidèles et les pèlerins rassemblés Place Saint Pierre.
Voici les paroles du pape avant la récitation de la prière mariale :


Chers frères et soeurs,

Durant ces jours qui suivent la commémoration liturgique des fidèles défunts, on célèbre dans beaucoup de paroisses, l'octave des défunts, rappelle Benoît XVI. Une occasion propice pour se souvenir dans la prière de nos chers disparus et méditer sur la réalité de la mort, que la "civilisation" soi-disant du bien-être, essaie souvent d'enlever toute prise de conscience des gens, des préoccupations de la vie quotidienne. Mourir, en réalité, fait partie de la vie, et ceci pas seulement à la fin, mais, en regardant de plus près, à tout instant. Cependant, malgré toutes les distractions, la perte d'une personne chère nous fait redécouvrir le "problème", en nous faisant ressentir la mort comme une présence radicalement hostile et contraire à notre vocation naturelle à la vie et au bonheur.

Jésus a modifié le sens de la mort. Il l'a fait avec son enseignement, mais surtout en affrontant lui-même la mort. "En mourant, il a détruit la mort", répète la Liturgie tout au long du temps pascal. "Avec l'Ésprit qui ne pouvait pas mourir - écrit un Père de l'Église - le Christ a tué la mort qui tuait l'homme" (Meliton de Sardes, Sur la Pâques, 66). Le Fils de Dieu a voulu de cette manière partager jusqu'au bout notre condition humaine, pour faire rejaillir l'espoir. En dernière analyse, Il est né pour pouvoir mourir, et ainsi nous libérer de l'esclavage de la mort. La Lettre aux Hébreux  dit: "Il a souffert, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous." (Hb 2,9). Depuis lors, la mort n'est plus la même : elle a été libérée, pour ainsi dire, de son "poison". L'amour de Dieu, opérant en Jésus, a donné en effet un sens nouveau à l'entière existence de l'homme, et ainsi, en a transformé même sa mort. Si par le Christ, la vie humaine est "le passage de ce monde au Père" (Jn 13,1), l'heure de la mort est le moment où ceci se réalise de manière concrète et définitive. Celui qui s'engage à vivre comme Lui, est libéré de la peur de la mort, celui qui ne montre plus la mine railleuse d'un ennemi mais, comme l'écrit saint François dans le Cantique des créatures, le visage ami d'une "soeur", pour lequel on peut même bénir le Seigneur : "Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre sœur la mort corporelle". On ne doit pas avoir peur de la mort du corps, nous rappelle la foi, parce que c'est un sommeil dont nous serons un jour réveillés. La vraie mort, que par contre il faut craindre, est celle de l'âme, que l'Apocalypse appelle "seconde mort" (cfr Ap 20.14-15 ; 21,8). En effet celui qui meurt en état de péché mortel, sans repentir, enfermé dans l'orgueilleux refus de l'amour de Dieu, s'auto exclut du règne de la vie.

Par l'intercession de Marie très sainte et de Saint Joseph, invoquons du Seigneur, la grâce de nous préparer sereinement à partir de ce monde, lorsqu'il voudra nous appeler, dans l'espoir de pouvoir demeurer éternellement avec Lui, en compagnie des saints et de nos chers défunts, conclut Benoît XVI.

 

Jean-Marie Bockel, catholique libéral

"Libéral" dans tous les sens du terme : opposé au dirigisme étatique (ce qui peut rejoindre le principe de subsidiarité); mais aussi, hélas, relativiste sur des points non négociables.


 

texte hébergé en  04/06

 

 

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