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« Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création » |
Dossiers :
la Vie |
Extraits :
« Les paroles que je vous ai dites
sont esprit et elles sont vie »
C'est l'esprit qui fait vivre,
la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont
esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas.
»
Ô vie, mort de la mort !Ce qui s’est accompli dans la Tête
s’accomplira aussi dans les membres, et la mort mourra aussi en nous.
« Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d'écouter
Dieu ?
Ascension ...le Christ n'est pas entré dans un sanctuaire construit par les
hommes, qui ne peut être qu'une copie du sanctuaire véritable ...Il n'a pas à recommencer plusieurs fois son sacrifice, comme le
grand prêtre qui, tous les ans, entrait dans le sanctuaire en
offrant un sang qui n'était pas le sien ;...
Mais vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit, qui
viendra sur vous. ....
ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous
les uns les autres avec amour
La vraie vie ...
Il ne vous renvoie plus
au dernier jour, où tout vous sera donné réellement et non plus en
espérance. Il parle du présent. Bien sûr, notre joie sera grande,
notre allégresse infinie, lorsque commencera la vraie vie.
en
z
relations
.... homenMULTETUN .... ... l'homocoques ... l'hommeTrinitaire
... évangélisation Parole Ouverte
Maurice
Zundel ...Dieu..
Et alors ? comment pensent-ils le sacrifice suprême
Note du 16.05.07 ..synchronicité
ressusciter ...une mutation
...
C’est
moi, mais ce n’est plus moi:
si nous vivons de cette manière, nous transformons le monde. C’est la
formule qui contredit toutes les idéologies de la violence, et c’est le
programme qui s’oppose à la corruption et à l’aspiration au pouvoir et à
l’avoir. ... la communion existentielle
.... Benoît XVI
"Vas vers toi" Non pas «
vers toi », introspection, mais quête du sujet parlant......... ce «
Va vers toi » renverse radicalement la direction de l'appel de l'autre.
YHWH est
celui qui appelle l'homme vers l'homme : ceci m'apparaît comme un
événement d'une portée incalculable pour le devenir conscient de
l'humanité..... Cela ne pouvait faire l'affaire ni des religieux qui
enseignaient un dieu qui appelle vers lui, pour lui, ni des philosophes
qui enseignaient l'homme directement conscient de lui-même.
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l'EVANGILE
AU QUOTIDIEN
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn
6, 68
samedi 24 avril 2010
Le samedi de la
3e semaine de Pâques
Saint(s) du jour :
St Fidèle de Sigmaringen, prêtre capucin et Martyr (1577-1622), Ste
Marie-Euphrasie Pelletier, Fondatrice des Sœurs du Bon Pasteur
d'Angers (+ 1868)
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Jérôme :
« Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,60-69.
Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm : « Celui qui mange
ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. » Beaucoup de ses
disciples, qui avaient entendu, s'écrièrent : « Ce qu'il dit là est
intolérable, on ne peut pas continuer à l'écouter ! » Jésus
connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur
dit : « Cela vous heurte ? Et quand vous verrez le Fils de l'homme
monter là où il était auparavant ?. . . C'est l'esprit qui fait
vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai
dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui
ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement qui
étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui le livrerait. Il
ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir
à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » A partir de ce
moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de
marcher avec lui. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir,
vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, vers qui
pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant
à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de
Dieu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de
l'Église
Lettre 53 à Paulin
« Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont
vie »
Nous lisons les Saintes Écritures : pour moi, je suis d'avis
que l'Evangile, c'est le corps de Jésus, que les Saintes Écritures
sont sa doctrine. Sans doute le texte « Celui qui mange ma chair et
qui boit mon sang » trouve toute son application dans le mystère
eucharistique ; mais le vrai Corps du Christ et son vrai Sang, c'est
aussi la parole des Écritures, la doctrine divine. Quand nous allons
aux saints mystères, si une parcelle vient à tomber, nous sommes
inquiets. Quand nous entendons la parole de Dieu, si nous pensons à
autre chose pendant qu'elle entre dans nos oreilles, quelle
responsabilité n'encourrons-nous pas ?
La chair du Seigneur étant une vraie nourriture et son sang un
vrai breuvage, notre seul bien, c'est de manger sa chair et boire
son sang, non seulement dans le mystère eucharistique, mais encore
dans la lecture de l'Écriture.
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Auteur:
L'Evangile au Quotidien,
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Seigneur, vers
qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Marc 16,9-15.
Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus
apparut d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé
sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui,
ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient. Quand ils
entendirent qu'il était vivant et qu'elle l'avait vu, ils
refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un aspect
inhabituel à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à
la campagne. Ceux-ci revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les
crurent pas non plus. Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes
pendant qu'ils étaient à table : il leur reprocha leur
incrédulité et leur endurcissement parce qu'ils n'avaient pas
cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. Puis il leur dit : « Allez
dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la
création.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et
docteur de l'Église
Sermon 233 ; PL 38, 1112 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 332)
« Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la
création »
Vous avez entendu ce que dit le Seigneur à ses disciples
après la résurrection. Il les envoie prêcher l'Évangile, et ils
l'ont fait. Écoutez : « Sur toute la terre s'en va leur message
et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde » (Ps 18,5). Pas
à pas, l'Évangile est parvenu jusqu'à nous et jusqu'aux confins
de la terre. En peu de mots, le Seigneur s'adressant à ses
disciples établit ce que nous devons faire et ce que nous devons
espérer. Il dit, en effet, comme vous l'avez entendu : « Celui
qui croira et sera baptisé sera sauvé. » Il demande notre foi et
il nous offre le salut. Si précieux est ce qu'il nous offre que
ce qu'il nous demande n'est rien.
« Ainsi, mon Dieu, les fils des hommes à l'ombre de tes
ailes ont abri…, au torrent de tes délices tu les abreuves, car
en toi est la source de vie » (Ps 35,8s). Jésus Christ est la
source de la vie. Avant que la source de vie ne parvienne
jusqu'à nous, nous n'avions qu'un salut humain, semblable à
celui des animaux dont parle le psaume : « L'homme et le bétail,
tu les sauves, Seigneur » (Ps 35,7). Mais maintenant la source
de la vie est venue jusqu'à nous, la source de la vie est morte
pour nous. Nous refusera-t-il sa vie, celui qui pour nous a
donné sa mort ? Il est le salut, et ce salut n'est pas vain
comme l'autre. Pourquoi ? Parce qu'il ne passe pas. Le Sauveur
est venu. Il est mort, mais il a tué la mort. Il a mis à la mort
un terme en lui. Il l'a assumée et il l'a tuée. Où donc est
maintenant la mort ? Cherche-la dans le Christ et elle n'y est
plus. Elle y a été, mais elle est morte là. Ô vie, mort de la
mort ! Reprenez courage : elle mourra aussi en nous. Ce
qui s’est accompli dans la Tête s’accomplira aussi dans les
membres, et la mort mourra aussi en nous.
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Ac 4, 13-21
Les membres du grand conseil d'Israël étaient surpris en voyant
l'assurance de Pierre et de Jean, et en constatant que c'étaient des
hommes quelconques et sans instruction. Ils reconnaissaient en eux
des compagnons de Jésus, ils regardaient debout près d'eux l'homme
qui avait été guéri, et ils ne trouvaient rien à dire contre eux.
Après leur avoir ordonné de quitter la salle du conseil, ils se
mirent à délibérer : « Qu'allons-nous faire de ces gens-là ? Certes,
un miracle notoire a été opéré par eux, c'est évident pour tous les
habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier. Mais il faut
en limiter les conséquences dans le peuple ; nous allons donc les
menacer pour qu'ils ne prononcent plus ce nom devant personne. »
Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de
proclamer ou d'enseigner le nom de Jésus. Ceux-ci leur répliquèrent
: « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d'écouter
Dieu ? A vous de juger. Quant à nous, il nous est impossible de ne
pas dire ce que nous avons vu et entendu. » Après de nouvelles
menaces, on les relâcha ; en effet, à cause du peuple, on ne voyait
pas comment les punir, car tout le monde rendait gloire à Dieu pour
ce qui était arrivé.
Ps 117 (118), 1.14-15ab, 16-18, 19-21
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Clameurs de joie et de victoire
sous les tentes des justes.
Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur :
il m'a frappé, le Seigneur, il m'a frappé,
mais sans me livrer à la mort.
Ouvrez-moi les portes de justice :
j'entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
« C'est ici la porte du Seigneur :
qu'ils entrent, les justes ! »
Je te rends grâce car tu m'as exaucé :
tu es pour moi le salut.
Mc 16, 9-15
Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus
apparut d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept
démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu
avec lui, s'affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent qu'il
était vivant et qu'elle l'avait vu, ils refusèrent de croire.
Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel à deux d'entre
eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci
revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à
table : il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement
parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité.
Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne
Nouvelle à toute la création. »
Homélie
A la différence des autres évangélistes, saint Marc ne s’attarde pas
sur les récits des apparitions de Jésus ressuscité. Bien plus, la
finale de cet évangile qui en parle de façon très brève est reconnue
aujourd’hui pour ne pas être de la plume de notre auteur. Elle
aurait été rajoutée pour combler précisément la non référence chez
Marc aux apparitions du Ressuscité, le récit de son évangile se
terminant de façon abrupte sur la peur et la fuite des femmes hors
du tombeau vide (Mc 16, 8).
En fait, pour saint Marc, la question de fond posée par la
résurrection est celle de l’adhésion de foi du disciple à cet
événement. Nul besoin de prodiges ultérieurs ou de discours
illuminés… Croire à la résurrection demeure un événement personnel,
une décision de foi à prendre devant le « tombeau ouvert ».
Le rédacteur de la finale de son évangile semble en avoir tenu
compte. Il ne nous propose en effet qu’un résumé sommaire des
apparitions de Jésus ressuscité, lesquelles sont rapportées de façon
beaucoup plus détaillée par saint Luc et saint Jean. Avant toute
chose, il pointe l’incrédulité des apôtres devant la Bonne nouvelle
qui leur est annoncée, tout d’abord par Marie-Madeleine (Cf. Jn 20)
puis par les deux disciples en chemin aisément identifiables aux
disciples d’Emmaüs (Cf. Lc 24).
Après ces deux échecs, le Ressuscité va-t-il enfin rencontrer la foi
chez ceux qui furent les plus proches de lui durant sa vie publique
? Il est intéressant de noter que la difficulté à croire du collège
apostolique, devenu dans l’Eglise primitive le témoin privilégié de
la résurrection, n’est en rien cachée ici. On la retrouve d’ailleurs
exprimée dans les trois autres évangiles (Cf. Mt 28, 17 ; Lc 24,
37-38 ; Jn 20, 25-27). N’avons-nous pas ici un signe fort de
l’historicité de l’événement de la résurrection ? Si les
évangélistes avaient voulu monter de toute pièce le fait de la
résurrection du Seigneur, n’aurait-il pas été insensé d’insister
autant sur le doute profond des Apôtres ?
Par rapport aux trois autres évangiles, il est frappant de constater
aussi qu’après le reproche d’incrédulité adressé aux Onze par le
Ressuscité, nulle mention n’est faite ici des signes de
reconnaissance qu’il leur donne. Il les envoie simplement en mission
annoncer qu’il est ressuscité : « Allez dans le monde entier.
Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. »
La foi en la résurrection du Seigneur se révèle ainsi comme le cœur
de l’annonce chrétienne. Comme le dit saint Paul : « Si Christ n’est
pas ressuscité, notre prédication est vide et vide aussi votre foi…
si Christ n’est pas ressuscité votre foi est illusoire… Si nous
avons mis notre espérance en Christ pour cette vie seulement, nous
sommes les plus à plaindre de tous les hommes. » (1 Co 15, 14.17.19)
Très tôt l’Eglise fut donc consciente de sa mission d’annoncer que
Christ était ressuscité, consciente qu’il s’agissait là d’une Parole
de Salut à porter au monde entier.
A notre tour, nous sommes les porteurs de cette Bonne Nouvelle,
envoyés nous aussi par le Seigneur ressuscité. D’ailleurs, c’est
peut-être dans la mesure où nous oserons annoncer la réalité de la
résurrection que notre foi en Christ ressuscité augmentera et
portera un fruit de conversion et de salut en nous et autour de
nous.
« Seigneur, toi qui est vivant au milieu de nous et qui nous
appellent à proclamer à nos frères la Bonne Nouvelle de ta
résurrection ; à toi honneur et gloire dans les siècles des siècles
! »
Frère Elie
ASCENSION
Ac 1,
1-11
Mon cher Théophile, dans mon premier livre j'ai parlé de tout ce que
Jésus a fait et enseigné depuis le commencement, jusqu'au jour où il
fut enlevé au ciel après avoir, dans l'Esprit Saint, donné ses
instructions aux Apôtres qu'il avait choisis. C'est à eux qu'il
s'était montré vivant après sa Passion : il leur en avait donné bien
des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur était apparu,
et leur avait parlé du royaume de Dieu.
Au cours d'un repas qu'il prenait avec eux, il leur donna l'ordre de
ne pas quitter Jérusalem, mais d'y attendre ce que le Père avait
promis. Il leur disait : « C'est la promesse que vous avez entendue
de ma bouche. Jean a baptisé avec de l'eau ; mais vous, c'est dans
l'Esprit Saint que vous serez baptisés d'ici quelques jours. »
Réunis autour de lui, les Apôtres lui demandaient : « Seigneur,
est-ce maintenant que tu vas rétablir la royauté en Israël ? »
Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les
délais et les dates que le Père a fixés dans sa liberté souveraine.
Mais vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit, qui
viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans
toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. »
Après ces paroles, ils le virent s'élever et disparaître à leurs
yeux dans une nuée. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus
s'en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient
devant eux et disaient : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à
regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous,
reviendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le
ciel. »
Ps 46 (47), 2-3, 6-7, 8-9
Tous les peuples, battez des mains,
acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable,
le grand roi sur toute la terre.
Dieu s'élève parmi les ovations,
le Seigneur, aux éclats du cor.
Sonnez pour notre Dieu, sonnez,
sonnez pour notre roi, sonnez !
Car Dieu est le roi de la terre :
que vos musiques l'annoncent !
Il règne, Dieu, sur les païens,
Dieu est assis sur son trône sacré.
He 9, 24-28 ; 10, 19-23
Car le Christ n'est pas entré dans un sanctuaire construit par les
hommes, qui ne peut être qu'une copie du sanctuaire véritable ; il
est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous
devant la face de Dieu.
Il n'a pas à recommencer plusieurs fois son sacrifice, comme le
grand prêtre qui, tous les ans, entrait dans le sanctuaire en
offrant un sang qui n'était pas le sien ; car alors, le Christ
aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion depuis le commencement
du monde. Mais c'est une fois pour toutes, au temps de
l'accomplissement, qu'il s'est manifesté pour détruire le péché par
son sacrifice.
Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois, puis de
comparaître pour le jugement, ainsi le Christ, après s'être offert
une seule fois pour enlever les péchés de la multitude, apparaîtra
une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de
ceux qui l'attendent.
Frères, c'est avec pleine assurance que nous pouvons entrer au
sanctuaire du ciel grâce au sang de Jésus : nous avons là une voie
nouvelle et vivante qu'il a inaugurée en pénétrant au-delà du rideau
du Sanctuaire, c'est-à-dire de sa condition humaine. Et nous avons
le grand prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison
de Dieu.
Avançons-nous donc vers Dieu avec un coeur sincère, et dans la
certitude que donne la foi, le coeur purifié de ce qui souille notre
conscience, le corps lavé par une eau pure. Continuons sans fléchir
d'affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
Lc 24, 46-53
Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur disait : « Il
fallait que s'accomplisse ce qui était annoncé dans l'Ecriture : les
souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le
troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon
des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C'est
vous qui en êtes les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce
que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu'à
ce que vous soyez revêtus d'une force venue d'en haut. »
Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les
bénit. Tandis qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut emporté
au ciel. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à
Jérusalem, remplis de joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple
à bénir Dieu.
Homélie
En cette fête de l’Ascension, nous célébrons le
moment où, comme nous le rappelle la première lecture, le Christ «
fut enlevé au ciel après avoir, dans l'Esprit Saint, donné ses
instructions aux Apôtres qu'il avait choisis ». L’évangile nous
rappelle ces recommandations : « Allez dans le monde entier.
Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et
sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera
condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront
croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils
parleront un langage nouveau ; ils prendront des serpents dans leurs
mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de
mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en
trouveront bien. »
Ainsi, après avoir donné aux Apôtres la grâce de l’intelligence des
Ecritures et les avoir enseignés pendant quarante jours sur le
mystère de sa mort-résurrection qui venait accomplir le salut promis
à Israël, Jésus leur confie maintenant, dans le prolongement de sa
propre mission à lui, de témoigner de la miséricorde du Père qui
vient libérer, guérir et sauver.
Pour cela, il leur promet l’assistance de l’Esprit Saint qu’il leur
enverra d’auprès du Père, une fois qu’il sera monté auprès de lui :
« Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit, qui viendra
sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la
Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. »
Grand prêtre victorieux, Jésus retourne vers le Père (Cf. 2ème
lecture). Il est conduit à l’accomplissement de sa vie filiale.
Désormais un des nôtres vit devant le Père. Par lui, avec lui et en
lui, Jésus nous introduit au sein de la Trinité. Cela, il a pu le
réaliser parce que tout en montant vers le Père il ne s’est pas
éloigné de nous. Comment ? En raison de l’unité qui existe entre
lui, qui est notre tête, et nous, qui sommes son corps. Voilà
comment nous sommes déjà avec lui auprès du Père même si cela n’est
pas encore pleinement réalisé.
C'est ici que réside le secret de la transfiguration de notre
quotidien. Notre mission de chrétien portera du fruit dans la mesure
où nous ne nous couperons pas de notre Source : le Père des
miséricordes auprès de qui nous demeurons si nous restons unis à son
Fils bien-aimé notre Seigneur Jésus-Christ en accueillant l’Esprit
Saint qu’il nous envoie.
Saint Paul nous enseigne dans la lettre aux Ephésiens que le seul
moyen pour rejoindre Jésus, assis à la droite du Père, c’est de
reprendre le chemin de notre vie, conduits en tout par son Esprit :
« Ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience,
supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez à cœur de garder
l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix. Comme votre vocation
vous a tous appelés à une seule espérance, de même il n'y a qu'un
seul Corps et un seul Esprit. Il n'y a qu'un seul Seigneur, une
seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne
au-dessus de tous, par tous, et en tous » (Ep 4, 2-6).
Par la foi, l’espérance et la charité reçues à notre baptême et que
l’Esprit Saint vient fortifier, nous sommes unis au Christ et en lui
nous reposons auprès du Père dans les cieux. Saint Augustin, dans
une de ses homélies pour l’Ascension, le dit clairement : « Pourquoi
ne travaillons-nous pas, nous aussi, sur la terre de telle sorte que
par la foi, l’espérance, la charité, grâce auxquelles nous nous
relions à lui, nous reposerions déjà maintenant avec lui, dans le
ciel ? Lui, alors qu’il est là-bas, est aussi avec nous ; et nous,
alors que nous sommes ici, sommes aussi avec lui. »
Mais saint Paul nous rappelait aussi que, si cette route sur
laquelle l’Esprit nous conduit vers le Père
s’accomplit dans
l’amour, on ne peut y entrer que par le porche de l’humilité : «
ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous
les uns les autres avec amour », nous disait-il. Le disciple n’est
pas au-dessus du maître. N’oublions pas qu’avant de monter vers le
Père et d’être glorifié à sa droite, Jésus a d’abord emprunté le
chemin de l’humilité et de l’amour jusqu’au don total de soi.
"Seigneur, en ce jour, augmente en nous le désir du ciel et, pour
pouvoir y parvenir, accorde-nous la grâce de consentir à reprendre,
dans le quotidien de nos vies, le chemin d’humilité et d’amour que
tu as toi-même emprunté. "
Frère Elie
________________________________
Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), pape,
docteur de l'Église
Homélies sur les Evangiles, n° 29 (trad. Véricel, L’Evangile
commenté, p. 352)
Que l’amour nous attire à sa suite
« Le Seigneur Jésus après leur avoir parlé, fut
enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu » (Mc 16,19). Il
repartait ainsi vers le lieu d'où il était, il revenait d'un lieu
où il continuait de séjourner ; en effet, au moment où il montait
au ciel avec son humanité, il unissait par sa divinité le ciel et
la terre. Ce que nous avons à remarquer dans la solennité
d'aujourd'hui, frères très aimés, c'est la suppression du décret
qui nous condamnait et du jugement qui nous vouait à la
corruption. En effet, la nature humaine à qui s’adressaient ces
mots : « Tu es terre, et tu retourneras à la terre » (Gn 3,19),
cette nature est aujourd'hui montée au ciel avec le Christ. Voilà
pourquoi, frères très aimés, il nous faut le suivre de tout notre
coeur, là où nous savons par la foi qu'il est monté avec son
corps. Fuyons les désirs de la terre : qu'aucun des liens
d’ici-bas ne nous entrave, à nous qui avons un Père dans les
cieux.
Pensons aussi au fait que celui qui est monté au
ciel plein de douceur reviendra avec exigence… Voilà, mes frères,
ce qui doit guider votre action ; pensez-y continuellement. Même
si vous êtes ballottés dans le remous des affaires de ce monde,
jetez pourtant dès aujourd'hui l'ancre de l'espérance dans la
patrie éternelle (He 6,19). Que votre âme ne recherche que la
vraie lumière. Nous venons d'entendre que le Seigneur est monté au
ciel ; pensons sérieusement à ce que nous croyons. Malgré la
faiblesse de la nature humaine qui nous retient encore ici-bas,
que l'amour nous attire à sa suite, car nous sommes sûrs que celui
qui nous a inspiré ce désir, Jésus Christ, ne nous décevra pas
dans notre espérance.
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le 18.05.07
Le vendredi de la 6e semaine de Pâques
Saint(s) du jour :
Saint Eric de Suède,
Bienheureuse Blandine Merten (+ 1918),
Saint Félix de Cantalice (+ 1587),
Saint Jean Ier (VIème siècle)
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Bernard :
« Vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie »
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Jean 16,20-23.
Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter,
tandis que le monde se réjouira. Vous serez dans la peine, mais votre
peine se changera en joie. La femme qui enfante est dans la peine
parce que son heure est arrivée. Mais, quand l'enfant est né, elle ne
se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu'elle éprouve du fait
qu'un être humain est né dans le monde. Vous aussi, maintenant, vous
êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira
; et votre joie, personne ne vous l'enlèvera. En ce jour-là, vous
n'aurez plus à m'interroger.Amen, amen, je vous le dis : si vous
demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom, il vous le
donnera.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Homélies sur le Cantique des cantiques, n° 37 (trad. Beguin, Seuil
1953, p. 435 rev.)
« Vous serez dans la peine, mais votre peine se
changera en joie »
«Ils s’en vont en pleurant, ils jettent la semence. » Vont-ils
donc pleurer toujours ? Certainement pas : « Ils reviendront dans la
joie, rapportant les gerbes » (Ps 125,8). Et ils auront raison de se
réjouir, puisqu'ils porteront des gerbes de gloire. Mais,
direz-vous, cela n'arrivera qu'au dernier jour, au temps de la
résurrection, et l'attente est bien longue. Ne perdez pas courage, ne
cédez pas à ces enfantillages. En attendant, vous recevrez, « des
prémices de l'Esprit » (2Co 1,22), assez pour moissonner dès
aujourd'hui dans la joie. Semez dans la justice, dit le Seigneur, et
récoltez l'espérance de la vie. Il ne vous renvoie plus au dernier
jour, où tout vous sera donné réellement et non plus en espérance. Il
parle du présent. Bien sûr, notre joie sera grande, notre allégresse
infinie, lorsque commencera la vraie vie. Mais l’espérance d’une
si grande joie ne peut pas être sans joie dès maintenant.
18 mai 2007
Saint Eric de Suède ... Cité ci-dessus
Martyr d'origine anglaise. Eric IX était roi de
Suède depuis 1150. Il usa de toute son influence pour évangéliser ses
sujets par la codification des lois de son royaume qu'il rédigea dans
un esprit chrétien, sans vouloir les forcer à la conversion.
Il décida de conquérir la Finlande, autant pour
l'expansion de son domaine que pour y porter l'Evangile.
Il fut assassiné à la sortie d'une messe à Turku,
port situé au sud-est de la Finlande.
http://nominis.cef.fr/index.
et nous voilà à l'Europe aux racines
chrétienne ...... dont TURKU .... Turquie ... et le prêtre assassiné
...
![](turquie%20catho_small.gif)
![](_themes/network/anetrule.gif)
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