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       ordonner c'est nommer  
      .... et inversement  | 
     
    
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      ... des coques 
      entranche * 
         
      
        
          
          Premier geste du Président Sarkozy : un hommage à 
          
          Guy Môquet 
          
            
            La lettre d'adieu à ses 
            parents de la jeune victime de l'occupant nazi, fusillé à l'âge de 
            17 ans, sera lue au début de chaque année scolaire "dans 
            tous les lycées de France" 
            (tous les lycées publics, présume-t-on). 
           
          
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          Un héros de la 
          Résistance française 
           Lorsque son père, député communiste, est 
          déporté dans un bagne en Algérie en 1939, Guy Môquet, alors âgé 
          de 16 ans, décide d'entrer dans les Jeunesses communistes. Arrêté un 
          an plus tard lors d'une distribution de tracts clandestine à Paris, il 
          est transféré, malgré son acquittement, au camp de Châteaubriant 
          (Loire-Atlantique).  
          Le jeune homme est fusillé le 22 octobre 
          1941, avec 26 autres prisonniers du camp, en représailles au meurtre 
          d'un officier allemand. Avant de mourir, il écrit une lettre à ses 
          parents dans laquelle il espère que sa "mort serve à quelque chose". 
          Une station du métro parisien et de nombreuses rues portent 
          aujourd'hui son nom.  
          
          
          le Monde        
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        Ma petite maman chérie,  
        mon tout petit frère adoré,  
        mon petit papa aimé,  
        Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, 
        en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et 
        je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, 
        j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est 
        que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser 
        Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable, 
        je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront 
        renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de 
        les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma 
        petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que 
        j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée. 
         
        Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère 
        que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
         
        17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai 
        aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec 
        Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me 
        promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.  
        Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte 
        tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon 
        cœur d'enfant. Courage !  
        Votre Guy qui vous aime.  
        Guy  
        Dernières pensées : vous tous qui restez, soyez 
        dignes de nous, les 27 qui allons mourir ! 
       
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      ...des coques en coques * 
      
      
        
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          Henri PERTRET, fusillé le 26 septembre 1943 à l'âge de 16 ans. 
          
          
          Salon Beige       | 
         
        
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          "Cher parents, 
          Ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vu si 
          pleins de courage que, je n'en doute pas, vous voudrez bien encore le 
          garder, ne serait-ce que par amour pour moi. 
          Vous ne pouvez pas savoir ce que j'ai moralement souffert dans ma 
          cellule, ce que j'ai souffert de ne plus vous voir, de ne plus sentir 
          posée sur moi votre tendre sollicitude que de loin.  
          Pendant ces 97 jours de cellule, votre amour m'a manqué plus que vos 
          colis et souvent je vous ai demandé de me pardonner tout le 
          mal que je vous ai fait... 
          Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi et 
          particulièrement mes plus proches parents et amis ; dites leur ma 
          confiance en la France éternelle... Je salue en tombant mes camarades 
          de lycée ; à ce propos, X me doit un paquet de cigarettes. Rendez "le 
          comte de Monte Cristo à Z, donnez à Z les 40 grammes de tabac que je 
          lui dois... 
          Je meurs pour ma patrie, je veux une 
          France libre et des français heureux, non pas une France orgueilleuse 
          et première nation du monde, mais une France travailleuse et 
          laborieuse, honnête ; que les français soient heureux, voilà 
          l'essentiel. Dans la vie, il faut savoir cueillir le bonheur. 
          Pour moi, ne vous faites pas de souci,
          je garde mon courage et ma bonne humeur jusqu'au bout 
          et je chanterai "Sambre et Meuse" parce que c'est ma chère maman qui 
          me l'a apprise... 
          Les soldats viennent me chercher, je hâte le pas, mon écriture est 
          peut-être tremblée mais c'est parce que j'ai un petit crayon : 
          je n'ai pas peur de la mort, j'ai la conscience tellement tranquille. 
          Maman, je t'en supplie, prie, songe que si je meurs c'est 
          pour mon bien. Quelle mort sera plus honorable pour moi ?  
          Je meurs volontairement pour ma patrie. Nous nous retrouverons 
          bientôt tous les quatre au Ciel. Qu'est-ce que cent ans ? 
          Rappelle-toi :"et ces vengeurs auront de nouveaux défenseurs qui après 
          leur mort auront des successeurs". 
          Adieu, la mort m'appelle, je ne veux ni bandeau, ni être 
          attaché. Je vous embrasse tous... c'est dur quand même de 
          mourir" 
         
          
       
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      ... des coqs en UN* 
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            Joël Angles d'Auriac, routier scout de France, a été décapité 
            par la Gestapo le 6 décembre 1944. Son procès de béatification est 
            ouvert dans le diocèse de Toulon. Certes, il est une victime du STO, 
            mais il fut condamné pour "résistance et esprit contraire à la 
            conscience" nationale-socialiste." 
           
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            Lahire
            Salon beige 
           
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      Dans ses derniers courriers, on peut lire :  
      A ses Routiers :  
      
        « Ne soyez pas tristes, je meurs avec 
        le sourire, car le Seigneur est avec moi, et je n’oublie pas 
        qu’un Routier qui ne sait pas mourir n’est bon à rien… Continuez 
        dans la voie que je vous ai tracée. C’est certainement la plus 
        fructueuse et celle qui conduit à la vie la plus belle ».  
       
      A ses parents :  
      
        « Ne soyez pas tristes. Soyez certains 
        que j’accepte l’épreuve presque avec joie et je l’offre pour vous tous… 
        Le Seigneur est avec moi et je vais certainement le voir de plus près. 
        Lui seul est la vie réelle ; le secret de la vraie joie… Ma dernière 
        prière : « Vivez avec le Seigneur. Il est la vie. Adieu… »  
       
        
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      *  voir 
      le Triptyque .. | 
     
    
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       ....on reconnaît les 
      cocotiers à leurs coq(ue)s .  | 
     
    
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      CONTEXTE 
        16 mai 2007
        
        
        http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2007/05/le_premier_gest.html 
        
          Le premier geste du Président 
          Sarkozy : un hommage à Guy Môquet
          La lettre d'adieu à ses parents de la 
          jeune victime de l'occupant nazi, fusillé à l'âge de 17 ans, sera lue 
          au début de chaque année scolaire "dans 
          tous les lycées de France" 
          (tous les lycées publics, présume-t-on). 
          
          
          Ce texte du jeune 
          communiste est poignant, et heureusement exempt d'allusions 
          explicites à l'idéologie totalitaire à laquelle il adhérait. 
          Mais le geste de M. Sarkozy est 
          ambigu : le jeune Guy Môquet a été arrêté par la police 
          française pour ses activités au sein du parti communiste... en octobre 
          1940, au plus fort du pacte Ribbentrop-Molotov. La presse a 
          donc tort de 
          
          qualifier Guy Môquet de "résistant" 
          - il n'a en tout cas pas été arrêté pour des faits de résistance 
          contre l'occupant, bien au contraire. Ce n'est qu'en octobre 1941, 
          après la dénonciation de ce pacte, que le malheureux garçon a été 
          fusillé par les Allemands - sur proposition du Ministre de l'Intérieur 
          Pierre Pucheu. Le Monde 
          
          évoque bien la déportation du père de Guy, 
          le député Prosper Môquet, en Algérie en 1939... mais ne rappelle pas 
          la raison de cette déportation : le soutien de ce dernier au 
          pacte entre les nazis et les communistes. 
          N'y avait-il donc personne dans l'entourage 
          de M. Sarkozy pour lui suggérer un hommage moins ambigu ? Au jociste , 
          par exemple ?  
          
          
          Henri Védas 
         
       
      PS : parmi les nombreux résistants scouts et 
      catholiques morts pour la France, certains ont certainement laissé de très 
      beaux textes qui, à défaut d'inspirer M. Sarkozy, pourraient fournir une 
      alternative à son initiative pour les établissements catholiques. Si vous 
      en connaissez, 
      envoyez-les à Lahire 
      qui se propose d'en publier plus tard dans la soirée.   
        
      
      
      Allocution de M. Nicolas SARKOZY, Président de la République, lors de 
      la cérémonie d'hommage aux martyrs du Bois de Boulogne.  
        
      
        
          
            
            Paris, le mercredi 16 mai 2007 
             
              
            
            Mesdames et Messieurs,  
            
            Nous voici donc au Bois de Boulogne, 
            en ce lieu tragique où 35 jeunes résistants furent fusillés par la 
            Gestapo il y a 63 ans.  
            
            Massacre inutile, absurde, à quelques 
            jours seulement de la libération de Paris alors que tout est joué. 
            Ce n'est pas un acte de guerre. C'est un meurtre perpétré de 
            sang-froid, un acte de vengeance.  
            
            Au moment même où ils sont exécutés, 
            les 35 résistants capturés par traîtrise sont déjà des symboles. Ils 
            le sont aux yeux mêmes de leurs bourreaux. Sur les visages des 35 
            martyrs dont beaucoup ont à peine 20 ans, les bourreaux lisent leur 
            défaite désormais inéluctable et, ce qui leur est plus insupportable 
            encore, la préfiguration d'un avenir où ils n'auront plus leur 
            place.  
            
            Ils ont trop tué. Ils ont trop de 
            sang sur les mains. Ce ne sont plus des soldats, ce sont des 
            assassins qui ne sont plus mus que par le seul instinct de mort et 
            de destruction.  
            
            Ici en ce 16 août 1944, ces 35 jeunes 
            Français qui vont mourir incarnent ce qu'il y a de plus noble dans 
            l'homme face à la barbarie.  
            
            Ici en ce 16 août 1944 ce sont les 
            victimes qui sont libres et les bourreaux qui sont esclaves. 
             
            
            Les résistants sont jeunes. Ils vont 
            mourir. Mais ce qu'ils incarnent est invincible. Ils ont dit « non 
            », « non » à la fatalité, « non » à la soumission, « non » au 
            déshonneur, « non » à ce qui rabaisse la personne humaine, et ce « 
            non » continuera d'être entendu bien après leur mort parce que ce « 
            non » c'est le cri éternel que la liberté humaine oppose à tout ce 
            qui menace de l'asservir.  
            
            Ce cri nous l'entendons encore.
             
            
            Ce cri, je veux que dans les écoles 
            on apprenne à nos enfants à l'écouter et à le comprendre. 
             
            
            Si nous voulons en faire des hommes 
            et non de grands enfants, nous avons le devoir de leur transmettre à 
            notre tour cette idée de l'homme que les générations passées nous 
            ont léguée et au nom de laquelle tant de sacrifices ont été 
            consentis.  
            
            Si j'ai tenu à faire ici ma première 
            commémoration en tant que Président de la République, dans ce lieu 
            où de jeunes Français furent assassinés parce qu'ils ne pouvaient 
            pas concevoir que la France reniât toute son histoire et toutes ses 
            valeurs, si j'ai tenu au premier jour de mon quinquennat à rendre 
            hommage à ces jeunes résistants pour lesquels
             la France comptait 
            davantage que leur parti ou leur Eglise, si j'ai voulu que fût 
            lue la lettre si émouvante que Guy Môquet écrivit à ses parents à la 
            veille d'être fusillé, c'est parce que je crois qu'il est 
            essentiel d'expliquer à nos enfants ce qu'est un jeune Français, et 
            de leur montrer à travers le sacrifice de quelques-uns de ces héros 
            anonymes dont les livres d'histoire ne parlent pas, ce qu'est 
            la grandeur d'un homme qui se donne à une cause plus grande que lui.
             
            
            Je veux par ce geste que nos enfants 
            mesurent l'horreur de la guerre et à quelle extrémité barbare elle 
            peut conduire les peuples les plus civilisés.  
            
            Souvenez-vous, enfants de France, que 
            des hommes admirables ont conquis par leur sacrifice la liberté dont 
            vous jouissez.  
            
            Mais souvenez-vous aussi que la 
            guerre est terrible et qu'elle est criminelle.  
            
            Puissions-nous faire que dans le 
            monde que nous vous laisserons le risque de voir triompher cette 
            barbarie ait disparu.  
            
            Que le souvenir du grand crime que 
            nous commémorons aujourd'hui vous pousse à œuvrer pour la paix entre 
            les hommes.  
            
            Qu'il vous fasse comprendre que pour 
            mettre fin au cycle éternel du ressentiment et de la vengeance il a 
            fallu construire l'Europe.  
            
            Qu'il vous fasse comprendre pourquoi 
            la réconciliation franco-allemande fut une sorte de miracle, et 
            pourquoi rien jamais ne doit conduire à sacrifier l'amitié qui après 
            tant d'épreuves lie désormais le peuple français et le peuple 
            allemand.  
            
            Enfants de France, soyez fiers de vos 
            aînés qui vous ont tant donné, et soyez fiers de la France au nom de 
            laquelle ils sont morts.  
            
            Aimez la France comme ils l'ont 
            aimée, sans haïr les autres.  
            
            Aimez la France parce que c'est votre 
            pays et que vous n'en avez pas d'autre.  
            
            Vive la République !  
            
            Vive la France !  
           
         
       
        
      
        
          
      Marie-George 
      Buffet, secrétaire nationale du PCF, a salué aujourd'hui la "première 
      décision" du président Nicolas Sarkozy 
       Source 
      
      Le Figaro via 
      AFP
      
       
      
      http://cacaou3.blogspot.com/2007/05/guy-mquet-buffet-sincline.html#links  
         
       
        
      
        
          
            Après Jaurès, Blum et Mendès 
            France... Guy Môquet !  
            La mémoire de Sarkozy 
             
              
            L'un des premiers actes officiels du 
            président Jacques Chirac avait été de reconnaître la prétendue 
            responsabilité de la France et du régime ne de Vichy dans la 
            déportation des juifs entre 1940 et 1944. Pour son premier jour à 
            l'Elysée, Nicolas Sarkozy, lui, n'aura pas hésité à évoquer la 
            mémoire de Guy Môquet, ni à citer en exemple à s millions de jeunes 
            Français, l'engagement de ce militant des jeunesses communistes 
            fusillé par les Allemands avec 34 autres personnes en octobre 1941.
             
            Mercredi en effet, planté la larme à l'oeil 
            devant le Monument de la cascade du bois de Boulogne, entourés 
            d'anciens combattants et de lycéens, le tout nouveau chef de l'Etat 
            n'a pas caché son émotion lors de la lecture par une lycéenne de la 
            dernière lettre écrite par Guy Môquet avant son exécution. 
            Intervenant après Max Gallo, Sarkozy a tenu à rendre un vibrant 
            hommage à ces jeunes fusillés qui, a-t-il déclaré, « incarnent ce 
            qu'il y a de plus noble en l'homme face à la barbarie ».  
            Annonçant que sa « première décision de 
            président de la République » sera de « faire lire ce texte dans tous 
            les lycées du pays en début d'année scolaire », l'héritier 
            auto-proclamé de Jaurès a ensuite confié : « Si j'ai tenu à faire 
            ici ma première commémoration en tant que Président, c'est parce que 
            essentiel d'expliquer à nos enfants ce qu'est un jeune Français, à 
            travers le sacrifice de quelques uns, l'anonyme grandeur d'un homme 
            qui se donne à une cause plus grande que lui. »  
            Si enseigner l'amour de la Patrie aux 
            jeunes Français et leur donner des modèles est évidemment essentiel, 
            on s'in terrogera en revanche sur le choix opéré par Sarkozy : Guy 
            Môquet, patriote exemplaire ? Comme le rappelait ellemême vendredi 
            L'Humanité, c'est oublier « le combat politique dans lequel 
            s'inscrivait Guy Môquet ». Son engagement pour le communisme et 
            l'Internationale, qui sont la négation même de la Patrie. Fils du 
            député communiste Prosper Môquet, Guy Môquet était lycéen au lycée 
            Carnot, dans le XVIIe arrondissement de Paris. Militant des 
            jeunesses communistes, il sera arrêté puis exécuté avec ses 
            camarades en octobre 41, en représaille à l'assassinat de l'officier 
            allemand Karl Hotz par trois communistes.  
            D'autre part, il fallait oser rendre 
            hommage à la résistance en donnant pour modèle aux jeunes 
            générations un communiste. C'est en effet oublier bien vite le 
            fameux pacte germano-soviétique de 1939. Oublier bien vite qu'en 
            dehors de quelques cas isolés, le os des communistes entrèrent dans 
            résistance après l'invasion de l'URSS par la Wehrmacht en 1941. 
            Oublier aussi les négociations secrètes entre le PCF et les 
            autorités allemandes, pour que continue de paraître L'Humanité dans 
            la France occupée...  
            Bref, si Nicolas Sarkozy souhaitait donner 
            des résistants en modèle aux jeunes Français, il aurait pu commencer 
            par citer ceux qui furent les premiers à s'opposer à l'occupant : 
            ces étudiants et lycéens nationalistes qui se rassemblèrent sous 
            l'Arc de Triomphe à Paris, le 11 novembre 1940, pour célébrer la 
            victoire de 1918 et défier ainsi les autorités militaires 
            allemandes.  
            FRANCK DELÉTRAZ  
             Présent 19.05.07 
              
              
           
         
        
          
            Le 29.08.07 
            
            
            La lecture de la lettre de Guy Môquet 
            contestée par des profs 
           
         
       
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      EN Relation.... 
      
      
      
      http://www.historia-nostra.com/index.php?option=com_content&task=view&id=582&Itemid=60 
      
        
      
          
        Ô vie, 
        mort de la mort !  
         
      
      
      Synchronicité 
         
       
      
        
          
          
          Faire de Guy Môquet et de ses vingt-six camarades des "résistants de 
          la première heure" relève de la téléologie,
          puisque la plupart d'entre eux ont été 
          arrêtés en un temps où le PCF, pris dans la logique du pacte 
          germano-soviétique, était tout sauf résistant. Après avoir mis au 
          rayon des accessoires son antifascisme, condamné une guerre devenue 
          "impérialiste" et appelé plus ou moins ouvertement au sabotage de 
          l'effort de guerre au printemps 1940, le Parti a profité de 
          l'effondrement militaire de la France et de la chute de la République 
          bourgeoise pour prendre à l'été 1940 une série d'initiatives qu'aucun 
          martyre ultérieur ne saurait effacer : tractations avec les autorités 
          d'occupation pour la reparution de la presse communiste dont les 
          arguments désormais connus donnent une idée du "patriotisme" du Parti. 
          Guy Môquet, arrêté le dimanche 13 octobre 
          1940 à la gare de l'Est par trois policiers de la préfecture de 
          police, agissant "sur indication", revendique dans sa déposition avoir 
          voulu remplacer son père, le député communiste Prosper Môquet, 
          militant depuis 1925, élu lors des élections de 1936, invalidé et 
          condamné par la IIIe République pour son refus de désavouer 
          le pacte germano-soviétique.  
          Jeune lycéen exalté, il a dès son plus jeune 
          âge baigné dans une culture politique bolchevique, porteur de la 
          tradition familiale stalinienne, par ses parents, par ses oncles et 
          tantes qui travaillent pour l'appareil clandestin du Parti. Les tracts 
          qu'il distribue en cet été-automne 1940 s'inscrivent totalement dans 
          la ligne du Parti et n'appellent donc pas à la résistance. 
          Prisonnier de la logique d'un parti enfermé 
          dans les compromissions de l'alliance Staline-Hitler, Guy Môquet n'a 
          pas pu être le "résistant" qu'on célèbre à tort. Ses camarades des 
          Jeunesses communistes ont en revanche constitué, à l'été 1941, après 
          l'offensive de la Wehrmacht contre l'Union soviétique, le fer de lance 
          de la lutte armée initiée dans la plus totale improvisation par le 
          Parti. 
         
       
        
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