....du sens de la relationnalité de  l'Â

Dossiers : Elans des A(JENOUS)

 

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un projet de loi qui vise à supprimer l’affirmation selon laquelle tout enfant a besoin d’un père.

 

 

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« Mon joug est facile à porter »

jeudi 19 juillet 2007
Le jeudi de la 15e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Arsène le Grand, ermite (v. 450)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Aelred de Rielvaux : « Mon joug est facile à porter »


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,28-30.

«Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Commentaire du jour :

Aelred de Rielvaux (1110-1167), moine cistercien
Le Miroir de la charité, I, 30-31 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 188 rev.)

 

« Mon joug est facile à porter »



      Ceux qui se plaignent de la rudesse du joug du Seigneur n'ont peut-être pas rejeté complètement le joug si pesant de la convoitise du monde, ou s'ils l'ont rejeté, ils s'y sont à nouveau asservis, à leur plus grande honte. Au dehors ils portent le joug du Seigneur, mais au-dedans ils soumettent leurs épaules au fardeau des préoccupations du monde. Ils mettent sur le compte de la pesanteur du joug du Seigneur les peines et les douleurs qu'ils s'infligent à eux-mêmes… Quant au joug du Seigneur, il est « doux et son fardeau léger ».

      En effet, quoi de plus doux, quoi de plus glorieux que de se voir élevé au-dessus du monde par le mépris que l'on en fait et, installé au faîte d'une conscience en paix, d'avoir ce monde entier à ses pieds ? On ne voit alors rien à désirer, rien à craindre, rien à envier, rien à soi qui pourrait vous être enlevé, rien de mal qui pourrait vous être causé par un autre. Le regard du coeur se dirige vers « l'héritage incorruptible, exempt de souillure et de flétrissure, qui nous est réservé dans les cieux » (1P 1,4). Avec une sorte de grandeur d'âme, on fait peu de cas des richesses du monde : elles passent ; des plaisirs de la chair : ils sont souillés ; des fastes du monde : ils se fanent ; et dans la joie, on reprend cette parole du prophète : « Toute chair n'est qu'herbe des champs, toute sa grâce n'est qu'herbe en fleur ; l'herbe a séché, la fleur s'est fanée, mais la Parole du Seigneur demeure pour toujours » (Is 40,6-8)... Dans la charité, et rien que dans la charité résident la vraie tranquillité, la vraie douceur, car c'est elle le joug du Seigneur.

 



 

 

 

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