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du clonage, au clonage thérapeutique.. aux recherches embyonnaires... et des cellules souches ....

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le Figaro 31 janvier2003

 

La secte des raéliens prétend avoir fait naître trois bébés clones... Mercredi 29 janvier 2003, Brigitte Boisselier, la présidente de Clonaid, a affirmé devant un tribunal de Floride que le supposé bébé clone «Eve» se trouvait en Israël. Elle a aussi indiqué Clonaid n'était inscrit au registre du commerce d'aucun pays.

.rs... une manière peut-être de résoudre le problème démographique ... c'est biblique... voir

 

le Figaro 31 janvier 2003

 

des bonnes intentions à votre intention...

clonage reproductif:

...les sénateurs ont adopté hier en premières études le projet de loi sur la bioéthique.... Ils en voter une incrimination de « crime contre l'espèce humaine» en cas de transgression de l'interdiction du clonage reproductif. Une telle transgression sera passible de trente ans de prison et de 7,5 millions d'euros d'amende....

clonage thérapeutique :

...en revanche, au niveau du clonage thérapeutique, auquel bon nombre de chercheurs et des politiques sont favorables au long désespoir d'une méthode dite la génératrice pour des maladies aujourd'hui incurables les échanges ont été très vifs. Plaidant pour ce petit de recherche, « à condition de bien l'encadré, l'ancien ministre de la justice socialiste Robert Badinter a martelé : « la prudence que vous préconisez vous amène à un immobilisme préjudiciable alors que d'autres pays et à haut niveau de recherche avance. C'est la raison pour laquelle je ne vous suivrai pas. »

... Jean-François Matteï( l'actuel le ministre de la santé) a argumenté : nous régler n'oublions pas qu'en matière décollage thérapeutique, l'expérience animale a passé jusqu'ici la preuve de son efficacité. Certes, l'académie des sciences et dans son rôle lorsqu'elle plaide pour la liberté de la recherche : par essence le chercheur n'aime pas à être contraint. » Mais la conférence épiscopal a fait aussi entendre sa voix, bien différente de la précédente.... Le Sénat a donc finalement interdit le clonage thérapeutique. Et sa transgression sera passible d'une pelle de sept ans de prison et de 100 000 EUR d'amende.

..... et DES ATTENTIONS AUX "SAVANTS"

recherches sur l'embryon :

en matière de recherches sur l'embryon, objet de polémique acharnées, le tels les gouvernements et très ambigus. Et les interdits pour y déroger aussitôt en autorisant pour cinq ans  celles sur les cellules souches embryonnaires issues d'embryons surnuméraires « défini dans un cadre très strict ».

 Au final le Sénat a adopté cet amendement et également autorisé « à titre exceptionnel, des études ne portants pas atteinte à l' embryon, lorsque l'homme et la femme formant le couple y consente ».

L'alliance pour les droits de la vie à aussitôt réagi : «autoriser de telles recherches » constituent une « rupture fondamentale et dangereuse ».

..... AINSI TOUTES LES " TRANCHES" SONT SATISFAITES .... execpté l'intéressé ....l'embryon ... l'Autre

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le Figaro du... Février 2002

Le mythe de la jeunesse éternelle n'a jamais cessé de hanter l'humanité depuis que Zeus, à la prière de la déesse Eos, conféra l'immortalité au mortel Tithonos dont elle était amoureuse. Hélas, Eos avait oublié de demander aussi la jeunesse éternelle pour Tithonos, qui connut donc une décrépitude sans fin. Nous espérons faire mieux et, à défaut d'atteindre l'immortalité, éviter la sénescence. L'enjeu, c'est la médecine régénératrice par la thérapie cellulaire en utilisant les cellules souches. Pour y parvenir, certains sont prêts à prendre de grands risques. La plupart des cellules de l'organisme se différencient et demeurent stables afin de remplir leur fonction (ainsi une cellule du foie ne doit pas se transformer en cellule de la peau). À l'inverse, les cellules souches ont la propriété unique de rester indifférenciées jusqu'à ce qu'un signal précis vienne leur indiquer qu'elles doivent se métamorphoser en cellules spécialisées. Au fur et à mesure que les organes se forment, le potentiel de diflërenciation des cellules souches se restreint. Mais elles ne disparaissent pas complètement. On sait depuis longtemps que les tissus à renouvellement permanent et rapide comme le sang et la peau hébergent des cellules souches. Elles ont été mises en évidence récemment dans le muscle, lfoie, le pancréas et même le cerveau.

 

Elles se sont révélées d'une plasticité insoupçonnée : transplantées dans un organe différent de leur organe d'origine eHes peuvent se transformer en cellules spécialisées d'un type différent de celui pour lequel elles se trouvaient initialement programmées. La nature s'est même montrée généreuse car on les trouve aussi dans la moelle osseuse, le sang et  le sang du cordon ombilical. On les appelle cellules souches d'organes ou cellules souches aduftes (parce que présentes chez l'adulte). Elles constituent dans l'organisme adulte un pool de cellules souches ayant gardé la, caractéristique des cellules de l'embryon précoce, a savoir la capacité de donner naissance à tous les types de cellules spécialisées. Leur rôle naturel est la réparation tissulaire. C'est une découverte considérable qui vient bouleverser nos connaissances. Cellules souches embryonnaires et. cellules souches adultes, bien que présentant des similitudes, diffèrent cependant sur un point capital : les cellules souches embryonnaires prolifèrent à l'infini ; les cellules souches adultes ne manifestent leur capacité de prolifération et de différenciation que lorsque cela est nécessaire au maintien de l'intégrité de l'organisme. Un des mécanismes de contrôle des cellules souches adultes présentes dans le sang a d'ailleurs été mis en évidence ; s'il arrive à ces cellules d'amorcer leur différenciation hors de toute nécessite de réparation, elles sont reconnues et détruites par une population spécifique de lymphocytes T pour éviter la formation de tumeurs. Ainsi donc, pour la thérapie cellulaire, seules les cellules souches adultes peuvent être utilisées, car l'organisme sait les contrôler. Les cellules souches embryonnaires, en revanche, sont dérivées d'embryons humains précoces mais ne se trouvent pas telles quelles dans l'embryon. Elles résultent de manipulations de laboratoire qui transforment en lignées cellulaires des cellules qui, laissée à leur place dans l'embryon, se seraient développées harmonieusement pour donner naissance à un nouvel être humain. Les cellules de ces lignées, que personne ne sait vraiment définir, prolifèrent à l'infini, propriété qu'elles partagent avec les cellules cancéreuses. Les celIules souches embryonnaires, qu'ellessoient issues d'embryons surnuméraires ou du clonage thérapeutique, en raison même de leur immaturité, n'ont pas pu acquérir les caractéristiques immunologiques nécessaires à leur régulation. Cette particularité combinée à leur fort potentiel de prolifération les rend dangereuses. Le fait est reconnu. Il est même reconnu par l'un des pionniers de la recherche sur les cellules souches embryonnaires aux USA, le Dr John Gearhart, qui vient de concéder que les cellules souches embryonnaires humaines ne pourront vraisemblablement jamais être utilisées en thérapeutique du fait de leur risque cancérigène.

NOUS avons dope éte stupéfies d'apprendre que la veifle de la démission du précédent gouvernement, le ministre de la Recherche avait pris sur lui, le 30 avril 2002, d'autoriser l'importation « en contrebande » de cellules souches provenant non pas de personnes adultes donneuses, mais d'embryons humains, préalablement détruits, pour le compte d'un laboratoire, en vue d'être livrées à la recherche.

L'articL1245-4 du Code de la Santé publique,sous stricte conditions, autorise l'importation de cellules souches issues de personnes adultes donneuses, mais ni d'embryons humains ni d'éléments de ceux-ci.

A quoi sert la loi bioéthique, si elle peut être impunément violée par un ministre ? Quant à mettre à égalité la recherche sur les cellules souches embryonnaires et sur les cellules souches adultes, c'est une erreur de méthode avérée.

 

Grégory Béntehou, professeur d'éthique à la chaire Essec Santé ;

Bernard Eddman, avocat à la Cour, EHESS ;

Christophe Eoche-Duval, juriste ;

Pr Claude Hurlet, conseiller d'Etat, ancien membre du Comité consultatif national d'éthique

Pr Lucien Israël, professeur émérite de cancérologie, membre de l'Institut,

et Jean-Marie le Mené, président  de la Fondation Jérôme-Lejeune.

 

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France : « Vivisection humaine : recherche inhumaine »
Protestation de l’Alliance pour les droits de la vie

CITE DU VATICAN, Mercredi 29 Janvier 2003

 Déguisés en rats de laboratoire, un faux nez en tête, cagoulés de cages en carton, et engloutis dans leurs blouses bleues d’opérés, une cinquantaine de militants de l’Alliance pour les Droits de la Vie ont tenu à alerter l’opinion publique le jour du début du débat bioéthique au Sénat français.

Sur leurs panneaux roses et noirs figurait la silhouette d’un enfant et celle d’un rat dans sa cage, séparé du signe « = ».

Ce rébus illustrait les slogans :
- « Nous ne sommes pas des rats de laboratoire »
- « Vivisection humaine : recherche inhumaine ».

Tugdual Derville, délégué général de l’association, a expliqué le sens de ce rassemblement :

« Après avoir refusé d’autoriser l’expérimentation sur l’embryon humain lorsqu’il était dans l’opposition, le ministre de la santé Jean-François Mattéi vient d’ouvrir cette brèche en l’autorisant pour les embryons surnuméraires. C’est pour nous une grave transgression qui ouvre inéluctablement la porte à d’autres dérives (clonage sous toute ses formes et création d’embryons destinés à l’expérimentation).
Nous refusons toute expérimentation sur l’embryon humain en raison de son humanité. Cette recherche est totalitaire parce qu’elle est effectuée sur des êtres humains sans leur consentement et se traduit par leur destruction. Il ne faudrait pas qu’une disposition aussi grave passe inaperçue : elle créerait une catégorie d’êtres humains destinés à être exploités au profit des autres. Le progrès scientifique que nous soutenons ne peut se faire au prix d’une pareille régression. »

Tugdual Derville a par ailleurs remis à l’attention du Président du Sénat un dossier argumentaire afin d’alerter les sénateurs sur une disposition particulièrement lourde de conséquences.
ZF03012907

 

 

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Résonances .....rs.

Ces mêmes celulles souches .... prévues par la nature se trouvent dans le sang du cordon ombilicale ... certains laboratoires certains pays ( La Chine ...) ont commencé a les congelés....

...envisager les cellules souches à des fins thérapeutiques ...c'est doublement criminel... car c'est créer un être ...puis le tuer pour en recueillir des composants..... Quel changement du statut humain... changement qui ne pourra se limiter à ce domaine... les répercussions sont immenses ...  cela changera toute une société ... l'humain ... la vie..

Avec ces problèmes actuels ...l'église et la science ...doivent se parler ....Nous vivons  une époque charnière et extraordinaire.... et le débat concerne chacun d'entre nous.... ne nous en remettons pas simplement aux autres... aux comités d'éthique dont les membres cooptés sont essentiellement ces "Savants".....

5.02.03

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