le Figaro vendredi 31 janvier 2003
Passe d'armes autour des brevets sur le vivant.
À propos de la brevetabilité du vivant, les débats ont été très vifs,
dans la nuit de mardi à mercredi, lors de la première discussion par les
sénateurs de la révision de loin de la bioéthique. Il s'agissait de la
controverse à propos de l'épineuse directive européenne 98 -- 44/CE qui
accréditerait la possibilité d'une prise de brevets sur les gênes de
l'homme... Commission européenne se fait plus pressante. Le 19 décembre
2002 elle a demandé aux neuf états membres n'ayant pas encore transposé
ses directives (dont la France) de le faire dans les deux mois sous peine
de poursuites.
« Je ( le ministre de la santé actuelle Mateï) regrette que le
gouvernement précédent ait validé cette directive" « la directive
s'impose, qu'elle ait été transposée ou non. » Rappelant le combat
désespéré d'autres pays -- Italie, Luxembourg, Pays-Bas -- contre cette
directive, il a ajouté : « certes, nous n'aurions jamais dû la signer à
Bruxelles. Mais nous sommes piégées. Je vous propose donc une méthode
originale : non pas breveter le gène en tant que tel, mais la méthode
utilisant ce gène -- une solution intelligente qui entraînera une nouvelle
interprétation est peut-être une nouvelle négociation. »
Élargissant ce combat, une cinquantaine d'O.N.G., de syndicats et
d'autres organisations ont remis aux parlementaires un appel global contre
la brevetabilité de l'ensemble du vivant, génome d'animaux et plantés
compris.
encore une fois...des
bonnes intentions à votre intention...