Le 6 octobre 2001.. le Stade de France

France

 

Présentation:  Le samedi 6 octobre 2001, à Saint-Denis. il s'est produit un événement stupéfiant : au Stade de France...

 

Extraits:  Les leçons d’un scandale Une rencontre sportive n'est pas un événement politique, mais les conditions dans lesquelles s'est déroulé ce France-Algérie ne peuvent que donner à réfléchir à chacun de nous. Quels enseignements doit-on tirer de ce scandale ?

 

Résonances: Sans vagues pas de surf ....  La Politique de la Ville » a conduit et a peut-être même pour objectif ....de créer .. de structurer des « coques communautaires » ( subvention aux associations... création de postes de négociateurs de rue .. de zones franches... de l’introduction de la discrimination positive...) et  d’intégrer ses habitants non dans la « France » ...mais dans un tout "mondialiste"...le monde global...communautarisé

Le tract rédigé à cette occasion ... Des " Millions de Morts " en France ....

Reflets: nation, communautarisme, violence, intégration, assimilation, violence ...Travail de mémoire ..... colonialisme ... négationisme .... « On ne saurait mieux exprimer comment le fameux appel fédère désormais toute une ligne théorique, et lui donne son rayonnement. »  ... « Les enfants d'immigrés maghrébins qui constituent les plus gros contingents de l'immigration, arrivent ici dans un état psychique conflictuel...."

une révolte à caractère ethnico-religieux ...

_____________________________________

 

Les leçons d’un scandale

Retour sur les incidents qui ont perturbé le match au Stade de France

Auteur: Philippe de Villiers

Source: le Figaro du 15 octobre 2001

Le samedi 6 octobre 2001, à Saint-Denis. il s'est produit un événement stupéfiant : au Stade de France, devant une bonne partie du gouvernement français réuni autour du premier ministre de la France, l'équipe de France de football ne jouait pas à domicile, mais, comme on dit en jargon sportif, « à l'extérieur » . A l'occasion d'une rencontre France-Algérie présentée comme « historique » car première du genre, le Onze tricolore a évolué devant 70 000 supporters « algériens », quoique presque tous de nationalité française.

Dès avant le coup d'envoi, l'incongru de la situation sautait aux yeux et... aux oreilles quelques drapeaux français au milieu d'une marée d étendards algériens dans les tribunes, une immense ovation saluant l'entrée des visiteurs tandis que le Onze tricolore était conspué, des sifflets et des injures couvrant l'exécution de La Marseillaise... «Jamais, commentait Le Figaro dans son compte rendu du 7 octobre, l’hymne tricolore n'a reçu un tel accueil en France (.. ), et même sans doute dans le monde. » Lors de l’annonce de la composition des équipes, acclamations pour les Algériens, huées pour les Français..

Tout au long du match, chaque action des joueurs français déchaîne des vociférations rien moins qu'amicales, tandis que la prise de ballon par les Algériens soulève l'enthousiasme des tribunes. Jusqu’à ce que, furieux de la domination tricolore, concrétisée par un 4-1 sans appel, la pelouse soit envahie, à vingt minutes de la fin, par des « jeunes des quartiers » furibonds scandant le nom de Ben Laden et projetant canettes et boulons sur la tribune officielle, blessant deux membres du gouvernement, Elisabeth Guigou et Marie-George Buffet.

Une rencontre sportive n'est pas un événement politique, mais les conditions dans lesquelles s'est déroulé ce France-Algérie ne peuvent que donner à réfléchir à chacun de nous. Quels enseignements doit-on tirer de ce scandale ?

Tout d'abord. la France n'a pas de gouvernants soucieux de son honneur. Dans aucun pays au monde, à commencer par l'Algérie, un chef de gouvernement digne de ce nom n’aurait supporté un tel camouflet - infligé par ses propres compatriotes, qui plus est aux symboles de sa nation. Il aurait quitté la tribune d’honneur des les premiers sifflets à l'encontre de l'hymne national, suivi de tous ses ministres.

Qu’à a fait Lionel Jospin? II est resté à sa place. Imperturbable, entouré d'excellences en quête d'une circonscription en banlieue, tels Jack Lang ou Elisabeth Guigou, ou déjà élus de la périphérie parisienne, comme Marie-George Buffet ou Claude Bartolone : aucun ne voulait risquer de froisser de potentiels électeurs en montrant ne serait-ce qu'un soupçon d'humeur. Bombardé de projectiles, M. Jospin et ses ministres ont subi sans broncher l'avanie. Et le ministre de la Jeunesse et des Sports, quoique blessée, se contentait de dire dans L'Humanité : « C'est triste, mais il n y a rien eu de grave. »

Rien de grave ? L'hymne national conspué, cela n est pas rien, en tout cas aux yeux de: tous ceux qui ont gardé au coeur la fierté et le service de notre pays. Second constat, celui de l'échec d'une prétendue « politique de la ville », fondée sur le laxisme à l’encontre des délinquants et sensée conduire à l’intégration de centaines de milliers de jeunes immigrés déracinés. En 1998, après la victoire en Coupe du monde d'une équipe de France de football présentée comme l'illustration de la réussite de cette intégration, les formations de gauche, généralement plus mesurées dans leur enthousiasme lorsqu'il s’agit d'identité nationale, célébraient à l'envi tous ces jeunes brandissant des drapeaux tricolores dans les rues de Paris On peut se demander, au vu des incidents du Stade de France, si ces jeunes ne fêtaient pas simplement une équipe dans laquelle les << .Gaulois >> - comme on dit avec mépris dans le jargon des << quartiers >> - étaient désormais largement minoritaires.

Deux exemples, que je tire d'organes peu suspects d'incorrection politique en la matière, soulignent cet échec de l’intégration des jeunes issus de l’immigration. Celui de cette jeune « beur » qui avait revêtu un maillot bleu de l'équipe de France et s'est fait traitée d’ « espèce de harki avec ton maillot français » (1). Ou cette description de la nuit d'après match, avec ces jeunes brandissant des drapeaux algériens dans leurs cités : « Le plus surprenant fut de voir enfin, à Saint-Denis, ville pourtant considérée depuis quarante ans comme un des berceaux de l'immigration algérienne, une population fièrement drapée dans ses couleurs, sortir au grand jour et revendiquer son existence » (2).

A force de tolérer dans nos banlieues délinquance et trafic présentés comme de simples « incivilités », de laisser se constituer des zones de non-droit dans lesquelles les représentants de l'Etat, que ce soit la police; les pompiers ou le Samu, sont interdits d’accès, de renoncer à ce que l'école.::. (laissée à elle-même) et le service militaire (supprimé) jouent leur rôle de creuset d'intégration pour des jeunes sans repères, voilà où nous en sommes arrivés :un pays dont le tissu national est déchiré et dont chaque lambeau constitue une case d'un damier communautariste, où la solidarité entre citoyens est remplacée par une juxtaposition de clans. d'ethnies, d'intérêts immédiats, de mafias... Un pays dont la jeunesse ignore la grandeur et le rayonnement, une jeunesse pour qui l'horizon se borne à quelques tours de béton et à, des séries télévisées de violence ou de débilité, pour qui l`ennemi n'est pas celui qui menace notre souveraineté nationale mais le voisin.

La troisième leçon découle de la précédente. Force est de constater, dans l'actuel contexte de terrorisme international, que nos banlieues, abandonnées à des bandes violentes qui « ont la haine ». sont devenues des repaires potentiels pour une cinquième colonne. On compte en France cinq millions de musulmans. Tous, loin de là, ne sont pas des terroristes. ni même des fondamentalistes. Mais ils sont des proies toutes désignées pour la constitution de filières convergeant vers l'Afghanistan ou l'Arabie Saoudite. La découverte de caches d'armes de guerre dans les banlieues, les mitraillages de forces de police en public et en plein jour, les manifestations croissantes d'hostilité à la nation française sont des révélateurs inquiétants.

Même lorsqu'ils dénoncent les attentats, les responsables des associations musulmanes de France s'érigent en force de pression dont doivent tenir compte les dirigeants de notre pays. C'est ainsi que, reçus récemment par le président de la République, ils ont littéralement exigé de celui-ci qu’il fixe devant eux les limites de l'action de la France contre les terroristes islamiste. En 2000, Europol a dénombré 500 000 entrées de clandestins dans l'Union européenne, à la faveur de la suppression des frontières internes et externes. Cela n'empêche pas Bruxelles de s'apprêter à élargir les conditions du droit d’asile et du regroupement familial. Est-ce bien le moment ?

Il apparaît urgent de réformer notre politique d'immigration. Pour cela, il convient de rétablir nos frontières, de dénoncer les traités de Schengen et d'Amsterdam, de désarmer nos banlieues devenues des arsenaux, de stopper l'immigration clandestine, de faire en sorte que la nationalité française ne soit plus distribuée comme une carte grise. Enfin, il faut redonner aux jeunes Français ce que l'on ne leur transmet plus : les valeurs de la civilisation et l'amour de la France.

PAR PHILIPPE DE VILLIERS

Président du Mouvement pour la France.

 

(1) Nouvel Observateur du 11 octobre.

(2) Libération du 8 octobre.

_____________________________________

Résonances: 

Sans vagues pas de surf ...

Auteur: rs

Date:  20.10.01

Si nous analysons ces incidents avec des lunettes d’ensembles-homocoques, celles - ci nous révèlent :

· que de nombreux Français ont affirmé d’une manière forte leur appartenance à la coque « Algérienne » .....algérienne avant la française.

· que par leur comportement les dirigeants de La France ... ont démontré le peu de cas qu’ils faisaient de la « France »

· que ce n’est pas un loupé pour nos gouvernants ... (et tous nos gouvernants depuis 30 ans.)... qui assoient leur conquête du pouvoir et leur gestion sur la vision... marxiste de la société ...celle de la LUTTE DES COQUES... Capitaines surfant sur les vagues de cette Lutte....quitte à les provoquer.

Sans vagues pas de surf ....

· que La Politique de la Ville » a conduit et a peut-être même pour objectif ....de créer .. de structurer des « coques communautaires » ( subvention aux associations... création de postes de négociateurs de rue .. de zones franches... de l’introduction de la discrimination positive...) et  d’intégrer ses habitants non dans la « France » ...mais dans un tout "mondialiste"...le monde global...

· que le match devait démontrer la viabilité de la structure « multicoques communautaires » dont l’élément fédérateur serait une « idéologie ».....( le monde global... un champ de luttes... pour l’abolition des différences.) ... le métissage des cultures .... l'uniformisation... l'UN

· que ce « loupé » ... n’est pas un loupé pour toutes les « coques communautaires » vivant en France ... .au contraire il les renforce.

· que ce n’est pas « pas grave » pour beaucoup de Français ... chacun appartenant aujourd’hui en premier à une « communauté » avant de se sentir « Français ».

· Que la « France » ne représente plus qu’une Coque à détruire... il n'en reste plus grand chose...  défendons la diversité.

Espérons ...oeuvrons... pour que la Tempête déclenchée le 11 septembre nous fasse prendre conscience à tous de prééminence de la « Coque France ».... dont nous profitons ... et qui assure notre « être » , notre survie..........et celle de nos enfants...

Cessons de vivre en Bernard l’Ermite.

Assumons et défendons la richesse de cette « France » donnée en héritage .. avec sa culture .. sa langue... ses valeurs ....son art de vivre...

NOUS seuls pourrons redonner ses couleurs à la France ... une appartenance dont nous voulons être fier de nous réclamer ...qui permet un partage ... une intégration ....une assimilation ....une cohésion .. une harmonie.

« Ce dont nous avons d’abord besoin est d’un saut de la foi, dans une croyance collective raisonnable , la nation. »* .... .......

*Emmanuel Todd : la dernière phrase de la conclusion de son livre l’illusion économique. 1998

le 20.10.01

 

N.B. en relisant ces lignes, le 11.04.03  ... je me rends que je radotte depuis le même chose ... élémentaire Watson...

 

***

 

Le tract rédigé à cette occasion ...

et distribué à certains proches... dont des amis golfeur.... succès garanti ....

 

 

Le 6 Octobre 2001

Attentat au Stade de France

Des

" Millions de Morts "

en France

 

Choqué, je viens ce Lundi d'essayer de les dénombrer, en posant aux joueurs de golf rencontrés ce jour, la question : « Quel est l'événement, au cours des derniers jours, qui vous a le plus frappé ...marqué ? »

Eh bien, pas une seule personne ne m'a cité les « événement du stade de France ». Sept m'ont cité le bombardement de l'Afghanistan, deux un événement sportif trois n'en trouvaient pas....

LES FRANÇAIS SERAIENT - ILS DONC MORTS ?

Ah non, pas tout à fait....

«Les événements du Stade de France ? »

« ... ce sont des excités on aurait du mieux les encadrer ... ils n'ont pas fait de dégâts ils sont manipulés ..vous avez vu Guigou et Buffet .... ah! ils n'organiseront pas de sitôt une telle rencontre... » et le Figaro les mentionne en première page ...avec renvoi vers les pages sportives : « Match France-Algérie ... le rendez - vous manqué » et qui commence l'article par....« Bêtise ... inconscience.... fiasco gâchis ... honte... »

Ah que oui !...

 

 Mais en ce qui concerne ces Français c'est le rendez-vous avec leur « identité » qu'ils ont manqué..

Sauvons là, retrouvons là.

 

RESSUSCITONS!!!

 

10.10.01

 

Reflets:

"un jeune..."  l'évacuation des différences....par les mots 

 

 

 haut de page