Universalisme, du
latin universus qui veut dire tout entier, proprement tourné de
manière à former un tout. Caractère universaliste d'un système, d'une
théorie. Qui embrasse humanité, s'adresse à tous les hommes. « La loi dans
un Etat doit être universelle » (Voltaire)« La morale est universelle, les
moeurs varient d'un pays à l'autre » (E. About)
Le principe
universel
Dans les
Premiers analytiques, Aristote, dans un souci d'établir la
connaissance sur des données sûres, a édifier la théorie du syllogisme qui
permet de passer d’un savoir universel, donc en puissance, à un savoir
particularisé, donc actuel.
Dans les Seconds
analytiques, il affirme que l'universel est le particulier en
puissance. Partant donc de prémisses universelles, on pourrait manifester
des enchaînements nécessaires d'essences, comme les mathématiques nous en
fournissent le modèle. Ce qui signifie que, pour former des syllogismes,
il faut être en possession des prémisses.
Or, si l’universel est le plus
connu en soi, il est le moins connu pour nous. Car dans la réalité nous ne
rencontrons pas l'universel (hcq : ...si
EN l' ENtre EN,...),
mais le particulier.
D'où la nécessité d'une opération
préalable et de sens inverse, qui est la remontée du particulier à
l'universel : tel est le propre du raisonnement inductif. Un procédé qui
s'avère infiniment plus fécond que la déduction, puisqu'il est à la base
du progrès et des acquisitions du savoir scientifique.
Bien qu' immergé dans le
particulier, l'homme cependant a toujours été fasciné par l'universel, t
par le désir d'enfermer l'univers, dans ce qu'il a de plus divers, dans
une formule....(hcq
...par l'universalisme plutôt ) ...
L'Hcq
: nous
distinguerons pour la clarté: universel et universalisme
(l'universaliste
militant pour un
universalisme)
Le
premier terme, universel ou universalité, renvoie à la notion de
l'universel qui englobe les particuliers.... C'est ce que les chrétiens
appel le régime de la Pentecôte.... Tel que cela sera développé plus loin.
....
Le
deuxième terme, universalisme, renvoie à la notion du particulier qui se
voit universel ou mondial... Et que les chrétiens appelle le
mythe de
Babel…. Et dans ce cas nous ne sommes pas très loin de
l'impérialisme....d'un ensemble d'ensembles-homocoques, d'homistrate qui se mue en
ensemble-ENUN qui se veut universel..... Danger pour les autres....
Il
me paraît très important de bien faire cette distinction car on s'emploie
volontairement et en permanence, à maintenir cette confusion... À faire
admettre comme universelle une vision particulière.... En effet, si «
L'homme a toujours été fasciné par l'universel» ( les lois
universelles...) et qu'il connaît très peu,
comme dit l'auteur,il faut admettre que l’homme préfère
l’universalisme.... beaucoup plus aisé et bâti à partir de ce qu'il croit
connaître et qui lui donne la puissance et le pouvoir.
Ne
pouvant connaître .... admettre le mystère de l’universel ...il vire à l’universalisme c.a.d. à
imposer aux autres sa vision ..sa vérité....et la rendre universelle….
et
cela devient:
Nous
ne reconnaissons pas la Loi ... universelle
donc à
nous de découvrir et de décréter nos lois...
et
Puisque nous connaissons à présent les lois justes
imposons donc ces lois comme universelles....
voilà
l'universalisme
Entre l'universel et
l'universalisme
Si l'homme a été
fasciné par l'universel, il ne l'a pas été moins par l'universalisme.
Passant de
l'universel qui pourrait expliquer le particulier, il la cherchait à
englober la diversité dans l'unité et tout ramener devront en à
l'uniformité : peuples, ethnies, langues, mondes, systèmes de pensée...
Cette aspiration à
tout ramener à l'un se manifeste de nos jours dans le phénomène de la
mondialisation,(... mondialisme) ce nouveau nom de l'universalisme.
Si aujourd'hui nous vivons une civilisation planétaire ou tous les hommes
sont partie prenante, parce qu'elle intéresse tous les aspects de la vie,
l'histoire de l'humanité nous a gardé des exemples de cet effort de
mondialisation (... mondialisme) qui était à la taille des
représentations du monde qui existaient alors.
Le mythe de Babel
n'est pas d'hier, il a toujours hanté les esprits.
En fait, ce
phénomène a pris différents noms au gré des mouvements des civilisations.
C'est ainsi qu'on a parlé des civilisations pharaonique, assyro-
babylonienne, phénicienne, hellénique, romaine......
L'Hs
: Je pense qu'il faut réserver à ces phénomènes le terme de mondialisme.
D'ailleurs dans le "Petit Robert" on peut noter sous
mondialisme :
perspective politique s'appliquant au monde entier.. c.a.d. une
politique expansionniste.…Et réserver le nom de mondialisation à une
perspective concernant une activité, une technique, un outil ...un
phénomène qui devient ou est mondial. Ainsi on peut ainsi parler de
la mondialisation des échanges, des flux financiers, de l'information, des
mouvements de personnes,... Cette évolution résulte en général de
découverte, du progrès des techniques…. elle s’impose, … se constate.. Un
nouveau terme semble faire jour pour mondialisation, c'est globalisation.
La
mondialisation ou globalisation facilite …. incite au mondialisme.
En
effet, le fait de vouloir dominer de par son économie , son système
d'information, sa monnaie, les économies, les systèmes d'information, les
flux financier au niveau mondial cela devient du mondialisme... pour ne
pas dire l'impérialisme (terme qui fait référence aux empires qui a ce
jour n'ont jamais été mondiaux...)
Les premières manifestations de la mondialisation
C'est sans doute à partir du XIVe siècle, avec la découverte de nouveaux
mondes, qu'un nouveau phénomène apparaît que l'on peut appeler phénomène de la
mondialisation et qui a régenté la planète jusqu'au début du XXe siècle. Avec la
révolution industrielle au XIXe siècle et l'explosion de l'économie de marché au
XXe siècle accompagnée de l'hégémonie des aspects financiers, une sorte de «
pensée unique » a gagné la planète. Auparavant, le mouvement d'universalisme
n'embrassait qu'une partie des sociétés humaines du moment. Jamais il n'avait
englobé, comme il le fait de nos jours, tous les hommes et toutes les contrées.
Aucun groupe humain, aujourd'hui, n'est l'abri des effets de la
mondialisation....( rs: je dirai plutôt du mondialisme occidental..) Une même conception de l'homme et du bonheur est en train de
façonner les esprits et les mentalités. « Le monde entier est présent partout et
en chacun de nous, changeant ainsi nos repères les plus familiers » constatent
des magistrats dans un récent document (Maîtriser la mondialisation,
Commission justice et paix, 4 avril 1999). Une même langue, l'anglais, une même
conception hédoniste du bonheur : l'américanisme (American way of life)
exercent leur emprise sur les peuples et les cultures. La télévision, la radio,
le téléphone portable, l'Internet, l'informatique, les proximités spatiales ont
accéléré le phénomène d'uniformisation. Les idées et les modes voyagent beaucoup
et vite, les épidémies aussi. Un espace unique de normes juridiques (
essayent de...) régit les
peuples, des organisations multilatérales (ONU, FMI, UNESCO, OMS, FAO, …)
oeuvrent à l'intégration des peuples dans une même vision planétaire. Il existe
même une opinion planétaire ( L'hs: qui se croit planétaire ...) une idéologie libérale planétaire qui règne sans
encombre, après l'effondrement du système communiste planétaire. ( l'hs:
Un autre ensemble Homistrate ..mondialiste..)
Des événements qui, autrefois ne concernaient qu’un groupe d'hommes,
intéressent aujourd'hui tous les groupes du monde, comme si l'on habitait tous «
un même village planétaire ». Des compétitions sportives mondiales, font vibrer
des peuples dans les coins les plus reculés de la planète. Mais y a-t-il encore
des coins reculés ? (L'hs ..voila la globalisation) Aujourd'hui tous les peuples sont touchés par une même
civilisation où tous les hommes sont acteurs et sujets et pas seulement objets (
l'hs: si seulement cela était le cas..).
Tout cela accompagné d'une révolution dans les moeurs, dans la façon de penser,
de vivre, de consommer, d'agir... Une même vision des droits de l'homme régit
les relations interpersonnelles ou internationales. Une nation est donnée en
modèle, qui se considère chargé d'une vocation messianique, à qui revient la
responsabilité d'exercer une mission policière et d'imposer un certain ordre
dans le monde... une même façon de conduire la guerre, une même notion de la
justice... règnent maîtres. Les deux guerres, celle de l'Irak (1990) et celle du
Kosovo (1999) en sont une vivante et implacable illustration.
L'Hs : là encore, il me semble, que pour la
clarté, nous avons intérêt à différencier mondialisation et mondialisme.
Si la découverte des nouveaux mondes relève de
la mondialisation... la guerre du Kosovo menée au nom des Droits de
l'homme... relève du mondialisme ...de l'universalisme occidentale des droits de l'homme l'homme.....
. du régime de Babel
Un autre terme pour désigner la mondialisation
et
pour éviter la confusion c'est "la globalisation" ....
Judéo-christianisme
(1)
et universalisme
L'histoire de l'universalisme judéo-chrétien se
conjugue intimement avec l'histoire de L'Alliance qui rejoint le dessin
conçu par Dieu d'amener l'homme à réussir sa « ressemblance » avec lui.
L'humanité tout entière est conviée, dès le départ, à s'engager dans une
belle mais dure aventure, à entrer dans le grand circuit d'amour qui puise
à même la source, à la source même de Dieu-amour et à en déployer les
richesses tout au long de l'histoire. Mettre ses pas dans les pas de
l'homme pour apprendre à l'homme à aller du pas de Dieu, telle pourrait
être définie la finalité de l'alliance de Dieu avec les hommes.
La pédagogie de Dieu
(2) au service de l'universalisme : de l'universel au
particulier et vice versa.
La manière avec laquelle Dieu va procéder paraît, au premier abord
déroutante. Ont le voit, dans un premier temps, miser sur Adam, symbole de
l'humanité prise dans son ensemble, pour lui apprendre à faire ses
premiers pas hésitants dans la liberté assumée. Le drame de l'homme en
lutte avec lui-même et ses mauvais démons, devait déboucher sur une
impasse, le déluge.
Qu'importe ! Dieu n'est jamais en reste. Un nouveau projet d'Alliance, en
faveur de la vie, va prendre le relais : l'Alliance noétique. Toutes les
conditions pour une réussite sont réunies : les hommes ne vivent-ils pas
dans une même ville, Babylone, la porte de Dieu ? Et pourtant ! Cette fois
encore l'homme choisit de tout ordonner à lui-même et à la puissance en
construisant une tour : la tour, symbole d'une unité qui réunit la terre
au ciel. Ce qui introduit la confusion entre ciel et terre et inaugure le
totalitarisme uniformisant. Résultat : l'Alliance noétique va-elle aussi
se solder par un échec, celui de
Babel
et ses tragiques conséquences : fragmentation des langues qui rend la
communication impossible et dispersion des hommes qu'il les rend étrangers
les uns aux autres.
Face à ces deux échecs, Dieu va avoir recours à une stratégie autre : Ce
n'est plus sur l'universel, mais sur le particulier qu'il va fonder
l'espérance. Abraham sera l'élu, le lieu théologique de la Promesse et de
l'Alliance. C'est sur le mode « du grain jeté en terre » que l'alliance va
donc pousser, grandir et s’épanouir, devenir jeune pousses et, avec Moïse
l'interlocuteur du Sinaï, s'élancer comme un « grand arbre » brûlant au
soleil de Dieu et sa parole, secoué par les vents du doute et de
l'idolâtrie. C'est par L'Alliance sinaïtique qu'il établit entre lui et un
peuple, le plus petit d'entre les peuples, une sorte de partenariat. Il en
fera son peuple : « Je serais votre Dieu et vous serez mon peuple » (Ex
3,10 ). Avec la longue patience d'un guide exigeant et qui aime, il va
apprendre à l'homme ce qu'il en coûte de passer de la servitude à la
liberté et de savoir aimer. Et de savoir la joie qui en découle. À travers
un peuple qu'il « apprivoise », pour parler comme saint Irénée, et
l’éduque selon son cœur, Dieu entend façonner l'humanité à son goût, faire
d'elle une communauté cultuelle vouée à son service, régie par sa Loi,
dépositaire de ses Promesses. Une communauté qui sait le prix d'être soi
et d'être libre. Et de vivre la joie.
À ce
stade, l'universalisme (rs...l'universalité du message), est encore voilé,
puisqu'il s'agit encore d'un peuple, d'une nation, d'une promesse
qu'enserrent les frontières de terre. C'était un avant-goût, l'amorce d'un
cheminement vers une autre Alliance, L'Alliance définitive. Préparée de
longue date ...la venue du Christ allait sonner la venue de « l'Alliance
nouvelle et éternelle ». C'est par sa vie, sa mort et sa résurrection...
que le Christ va donner à l'Alliance sa vraie dimension universelle.
.... ( rs :...non plus le Dieu d'un peuple mais de tous les
peuples ...de l'humanité ...de l'homme ....l'homme, fils de Dieu )
la suite:
le régime de Pentecôte
voir aussi :
Babel
ou Pentecôte ? ..... Chacune de nos initiatives civile ou
religieuse, privée ou publique se trouve devant un choix : elle peut être
Babel ou Pentecôte. Elle est Babel si elle est dictée par l’égoïsme et la
recherche du pouvoir ; elle est Pentecôte si elle est dictée par l’amour
et le respect de la liberté de l’autre.
Résonances .....rs.
L'Hs
:si nous acceptons de faire la différence entre
universel et universalisme:
-universel: il me semble que le judaïsme ne se veut pas
universel... C'est l'alliance de Dieu avec un peuple.... la première
alliance C'est le message de Jésus qui rend « cette alliance
universelle »..... la deuxième alliance ...... l'homme fils de
Dieu...le christianisme.
-universalisme
:
Le christianisme a connu d'une manière très vive cette
tentation à l'universalisme, lorsqu'il a essayé de convertir les
autres, d'imposer son culte, sa vision...sa culture .... le
prosélytisme...
L'Occident
fille du jodéo-christianisme ...connaît actuellement cette dérive.
L'Islam est
fondamentalement universaliste ....
Le judaïsme connaît cette tentation de l’
universalisme quand il pense qu'il lui appartient d'éclairer le monde...et
que le Dieu Universel lui à confié Israël
L'universalisme
a ses
Universalistes
L'universel ( l'universalité) .... est ou non .... il ne
connaît pas de partisans ...