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Présentation :...

Austin Ruse, président de C-Fam, organisme de veille catholique sur les questions du respect de la vie et de la famille et intervenant auprès de l’ONU, aura été l’un des intervenants les plus applaudis lors du Congrès mondial des familles à Amsterdam dont nous avons rendu compte dans nos numéros du mois d’août. Son intervention à propos du rôle des institutions internationales dans la promotion de l’avortement et des revendications homosexuelles est fondamentale pour comprendre le mécanisme d’une tromperie mondiale qui s’en prend avec succès aussi bien à la souveraineté des nations, à la souveraineté de l’Eglise et à celle des familles.

Je vous en propose ici la traduction intégrale et exclusive, avec la très aimable autorisation d’Austin Ruse. Le moment est opportun : il y a une semaine à peine, nous avons vécu en direct ce que signifie cette militance pour la culture de mort à travers le procès A, B et C contre Irlande devant la Cour européenne des droits de l’homme, procédure qui utilise précisément ces mécanismes flous et trompeurs pour tenter d’arracher un prétendu « droit » à l’avortement qui s’imposerait aux 47 pays du Conseil de l’Europe. – J.S

 

l'homenTRANCHE

nous sommes TOUT ...profitons de TOUT

 

l'hommuluns ENUN

nous ne sommes rien ... soyonsTOUT ..

Extraits :  

Cette guerre est menée contre trois souverainetés sacrées : la souveraineté de la nation, la souveraineté de l’Eglise, et la souveraineté de la famille. Au moment du jugement de Dieu, nous nous tiendrons seuls devant lui, en tant qu’individus, mais sur cette terre Il nous donne certaines institutions dont presque le seul propos est de nous enseigner sa loi. Ces institutions médiatrices appelées la nation, l’Eglise et la famille sont véritablement nos seuls professeurs. Si l’une d’elles est dévoyée, nous pouvons nous perdre. Si chacune d’entre elles est dévoyée, nous serons totalement perdus. Mais chacune d’entre elles se dresse devant la notion féministe radicale de l’autonomie complète du soi. C’est pourquoi les féministes insistent pour affirmer que chacune de ces institutions doit changer, qu’elles doivent devenir différentes de la manière dont Dieu les a créées, et par ce changement, elles seront détruites.

Voilà les enjeux. Ils ne sauraient être plus importants.

 

en relations  ........

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les droits et devoirs des coques !  juillet 2002
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non aux casseurs de coques ....mars 2003

 

 

 
 

L’ONU, l’UE et les traités internationaux au service de la culture de mort

Analyse d’une manipulation nihiliste

 

Auteur:   Austin Ruse Président de C-Fam

Source:  Présent

Date : 19.12.09    

 

Pendant de longues années, ceux d’entre nous qui représentons le mouvement pro-famille et pro-vie à l’ONU, avons focalisé notre attention sur les documents soumis à la négociation ; on pourrait dire que nous n’avons pas vu la forêt à cause des arbres. Cette expression américaine indique que nous nous sommes concentrés sur des détails, et que nous avons manqué l’image d’ensemble.

Il est vrai que  nous avons réussi à empêcher que l’avortement ne devienne un droit humain international et nous avons assez largement mis un coup d’arrêt au mouvement homosexuel. Pour importantes que soient ces questions, il en est d’encore plus importantes à l’ONU que nous avons failli ne pas voir.

Ce que je veux décrire ici, c’est cette image d’ensemble : le fait que des radicaux à l’ONU, alliés avec des avocats et des juges et d’autres promoteurs radicaux à travers le monde sont en train d’opérer la plus spectaculaire prise de pouvoir que le monde ait jamais connue. Ils veulent décider pour l’humanité entière jusqu’aux détails les plus intimes de la vie de chacun ; et ils sont décidés à le faire depuis leurs positions d’élites exaltées de l’ONU à New York, de l’Union européenne à Bruxelles et d’autres centres internationaux du pouvoir.

Pour arriver à cette fin ils sont obligés également de refaire le système international. Là où, naguère, les relations internationales étaient constituées par les relations entre et parmi les Etats, elles se manifestent aujourd’hui à travers l’interférence de corps constitués internationaux qui se mêlent de la vie des individus. Là où, naguère, les Etats souverains déterminaient ce qui était le mieux pour les gens habitant à l’intérieur de leurs frontières, les progressistes transnationaux cherchent à usurper ce pouvoir des Etats et des peuples.

Nous sommes en présence d’un changement « tsunamique » des politiques sociales et du système international. Le résultat de tout cela ? Un monumental déficit démocratique. Posez-vous la question : qui vous représente aux Nations unies ? Le fait que personne parmi vous ne puisse répondre met en évidence cet immense déficit démocratique, parce que ce sont précisément ces gens qui se sont arrogé la tâche de diriger votre vie intime.

Telle est la grande image, et elle vise toutes les familles du monde entier ; elle vise aussi tous les pays, au nord et au sud, à l’est et à l’ouest, riches et pauvres. Nous sommes tous dans ce combat ensemble.

La coalition pro-vie et pro-famille à l’ONU a commencé à travailler pendant la phase préparatoire de la conférence du Caire sur la population et le développement en 1990.

Nos adversaires avaient commencé à cette époque à faire progresser l’idée du droit à l’avortement dans les documents de l’ONU. Au départ, ils tentèrent d’obtenir l’affirmation explicite du droit à l’avortement. Ils subirent une défaite au Caire qui se renouvela lors des conférences de l’ONU suivantes, par l’action d’une coalition de chrétiens et de musulmans créée par Jean-Paul II.

Parce que cette grande coalition a vaincu les tentatives radicales visant à faire de l’avortement un droit universel, ces radicaux ont entamé une campagne sur le long terme pour faire avancer leur plan par le mensonge et le truquage. Ils ont créé des mots codés comme « santé reproductive ». Depuis l’époque du Caire jusqu’à maintenant, ils ont réussi à placer la « santé reproductive » ou les « droits reproductifs » dans un nombre incalculable de documents de l’ONU.

La chose la plus importante à savoir à propos de ces mots est qu’ils n’ont jamais été définis par les gouvernements comme incluant un droit à l’avortement.

Notre compréhension fine de cette question s’est accrue de manière significative depuis ces jours-là. Au fil des ans nous avons mieux compris leurs intentions quand ils ajoutent ces mots aux documents non contraignants de l’ONU et c’est ce que nous appelons la stratégie du « soft law » : le « droit mou ».

La stratégie du droit mou

La stratégie du droit mou se réfère aux menées des radicaux internationaux en vue d’imposer ce qu’on appelle le droit international coutumier. Il s’agit de lois qui ne sont pas nécessairement écrites mais qui, au fil du temps, sont comprises comme liant néanmoins les Etats. Cela s’obtient à travers une pratique étatique constante sur le long terme avec l’idée de respecter une obligation légale. Pour voir émerger une loi coutumière il faut trois choses. D’abord, une pratique étatique universelle uniforme. Autrement dit, tous les Etats doivent la mettre en œuvre. Deuxièmement, cette pratique a dû être mise en œuvre sur une longue période. Elle ne peut s’imposer d’un jour à l’autre ni même en quelques décennies. Troisièmement, les Etats doivent la mettre en pratique avec l’idée qu’ils y sont contraints par une obligation légale. Cela place la barre très haut et explique pourquoi il y a si peu de points de droit considérés comme des lois coutumières internationales. L’un d’entre eux est le sauf-conduit des diplomates. Un autre concerne la piraterie.

Les partisans de l’avortement soutiennent que si les mots « santé reproductive » sont répétés assez souvent dans des documents non contraignants de l’ONU, alors on aura abouti à un droit coutumier international. Laissez-moi dire très clairement que cela est faux, et que nos adversaires savent que cela est faux.

Le droit coutumier international ne peut s’imposer à partir de documents non contraignants et il ne peut davantage être établi dans un délai de quinze ans seulement. Cela prend des décennies et même des siècles.

Ils n’ont eu aucun succès devant de quelconques cours de justice ou au sein des parlements en avançant leurs arguments fondés sur le droit international coutumier.

Cela nous amène à ce qui est devenu une stratégie plus gagnante, que nous appellerons la « stratégie du droit dur ».

La stratégie du droit dur

La deuxième chose que nous avons remarquée au fil du temps, c’est le caractère agressivement pro-avortement des délibérations de divers comités de l’ONU chargés de veiller au bon respect des traités de « droit dur » imposant le respect des droits humains. Tous ces traités de droit dur sont assortis de ces comités devant lesquels les gouvernements doivent périodiquement comparaître pour faire leur rapport sur la manière dont ils appliquent le traité.

Il y a douze ans nous avons commencé à suivre le comité chargé de veiller à l’application de la Convention sur l’élimination de toute forme de discrimination envers les femmes (CEDAW). Nous nous sommes aperçus que le comité était en train de dire aux gouvernements qu’ils devaient changer leurs lois sur l’avortement.

Il faut noter à ce sujet que ce propos n’a aucune autorité pour contraindre les gouvernements à quoi que ce soit. Il faut noter également que le traité CEDAW ne mentionne même pas l’avortement. Il ne mentionne même pas les mots codés qui désignent l’avortement, la « santé reproductive ».

Pourtant, au fil des ans, nous avons tenu les comptes ; le comité a enjoint à plus de 90 pays de changer leurs lois sur l’avortement.

Comment peuvent-ils faire cela et quel est leur but ?

Le comité CEDAW est composé de 22 individus qui sont nommés, et puis soumis au vote par les Etats parties au traité. Ils ne représentent pas les gouvernements. Une fois élus, ils ne sont responsables qu’envers eux-mêmes. Ces 22 personnes viennent pour la plupart de groupes de gauche qui sont aussi des promoteurs de l’avortement. Nous sommes ici en face du spectre de parties étatiques souveraines qui doivent venir au rapport devant des individus qui sont pour la plupart des promoteurs de l’avortement de la gauche dure.

Hormis l’admonestation des gouvernements, ce groupe d’individus – des citoyens privés – a pris sur lui de réécrire le traité en question.

Arrêtons-nous là un instant. CEDAW est un traité de droit dur. Il est légalement contraignant pour les Etats qui l’ont ratifié. Les Etats souverains travaillent parfois pendant des années pour négocier de tels traités. Ces Etats doivent généralement présenter ces traites devant leurs parlements pour en obtenir la ratification. C’est un processus long et laborieux, et largement démocratique. Au bout du compte, le traité obtenu de haute lutte est contraignant pour les Etats. Pourtant, avec ce comité, c’est un groupe de citoyens privés, idéologiquement motivés, qui ont pris sur eux de réécrire des traités de droit et qui tentent ensuite d’imposer leur réinterprétation aux Etats souverains qui ont été au départ les négociateurs du traité.

Voici très spécifiquement ce qu’a fait le comité CEDAW. Le traité CEDAW ne dit rien sur l’avortement. Il ne le mentionne même pas. Il ne fait même pas allusion à la santé reproductive. Mais, dans une chose appelée la Recommandation générale 24, le comité CEDAW constitué de citoyens privés a cru pouvoir intégrer l’avortement dans le document et désormais c’est une affaire de routine pour lui de signifier aux gouvernements qu’ils doivent changer leurs lois sur l’avortement.

Cela frappe au cœur du processus démocratique. Les citoyens d’un Etat souverain sont en général satisfaits de ce que leur gouvernement peut représenter et représente effectivement leurs souhaits et leurs meilleurs intérêts. Un tel citoyen permet à son gouvernement de négocier des traités qui lient ensuite l’Etat, et parfois le citoyen. Ce citoyen a au moins une chance de peser sur la politique de son propre gouvernement. Mais comment ce citoyen pourrait-il avoir une chance de peser sur les processus du comité CEDAW, un groupe généralement inconnu de citoyens privés qui ne sont responsables qu’envers eux-mêmes ? Il s’agit là d’un profond déficit démocratique.

Et qu’en est-il des effets de ces injonctions du comité CEDAW ? Sont-elles écoutées ? Ces injonctions provoquent-elles un effet sur le droit ? Eh bien oui. Certainement oui.

Ces derniers mois la Haute Cour de Colombie a renversé les lois du pays condamnant l’avortement, et au cours du processus les juges ont cité ce qu’ils considèrent être des obligations liées au traité CEDAW. Les juges de la Cour suprême mexicaine ont décidé de même qu’il existe des obligations nées du traité CEDAW qui obligent à renverser les lois contre l’avortement.

Le groups de défense des droits de l’homme, qui naguère pensait autrement, tient désormais cette position : que CEDAW exige la légalisation de l’avortement.

Tout cela est mensonge.

Cet argument est désormais en marche autour du globe et il ne s’enracine pas seulement dans CEDAW mais aussi dans la Convention internationale sur les droits économiques, sociaux et culturels, où la clause sur le « droit à la vie » est désormais interprétée par les avocats radicaux comme incluant un droit à l’avortement.

Ce n’est pas seulement la cause des enfants à naître qui est menacée par ces réinterprétations radicales de traités de droit dur. Des groupes homosexuels radicaux, ainsi que des représentants de l’ONU interprètent désormais les traités internationaux de manière à inclure l’orientation sexuelle et l’identité de genre parmi les catégories de non-discrimination tout comme le sexe, la race, la religion, l’origine nationale et les autres catégories bien établies. Les comités de l’ONU imposeront bientôt aux Etats d’instituer le mariage homosexuel, l’adoption homosexuelle et l’enseignement de la propagande homosexuelle aux petits enfants.

Il ne faut pas croire que ces manœuvres scandaleuses n’affectent que les pays en voie de développement. Cela se produit également dans le monde développé. Cela s’est, de fait, produit aux Etats-Unis. Il y a quelques années la Cour suprême des Etats-Unis a fait de la sodomie homosexuelle un droit constitutionnel. Ce faisant, la Cour suprême s’est référée à de soi-disant nouvelles normes internationales et aux arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme.

Lorsque la Cour suprême a interdit la peine de mort pour ceux qui avaient commis un crime en tant que jeune mineur, la Cour a cité la Convention sur les droits de l’enfant – un traité que les Etats-Unis n’ont même pas ratifié.

Certains membres de la Cour suprême des Etats-Unis se sont engagés à continuer cette pratique qui consiste à se référer à des documents et des traités que les Etats-Unis n’ont pas ratifiés, mais dont ils pensent qu’ils constituent de nouvelles normes internationales.

Cette stratégie du droit dur, émanant de la gauche dure, affecte déjà et continuera d’affecter tous les pays du monde.

Gouvernance globale

Ce dont nous parlons s’appelle en fait gouvernance globale. Par l’utilisation du droit mou et du droit dur, un treillage de nouvelles normes s’impose par la force sur les gouvernements et sur les peuples. Ces nouvelles normes n’ont jamais officiellement fait l’objet d’une décision ou d’un vote. On y arrive par la traîtrise, les mensonges, la déception et la force brute. Et ils sont le fait d’un groupe qui en toute confiance s’auto-qualifie de « progressistes transnationaux ». Ils ne croient pas au processus démocratique. Ils croient en leur propre supériorité. Ils croient mieux savoir que les personnages officiels démocratiquement élus, et ils en savent certainement bien davantage que les mères et les pères et les autres citoyens du monde entier.

La grande image est celle-ci : ils avancent sur tous les fronts. Ils avancent à l’ONU à travers la préparation de documents, durs et mous, et ensuite par l’interprétation de ces documents. Ils avancent dans les systèmes judiciaires à travers le monde ; ils imposent des changements législatifs fondés sur des réinterprétations de traités de droit dur et des résolutions non contraignantes.

Pourquoi est-ce important ?

Cette guerre est menée contre trois souverainetés sacrées : la souveraineté de la nation, la souveraineté de l’Eglise, et la souveraineté de la famille. Au moment du jugement de Dieu, nous nous tiendrons seuls devant lui, en tant qu’individus, mais sur cette terre Il nous donne certaines institutions dont presque le seul propos est de nous enseigner sa loi. Ces institutions médiatrices appelées la nation, l’Eglise et la famille sont véritablement nos seuls professeurs. Si l’une d’elles est dévoyée, nous pouvons nous perdre. Si chacune d’entre elles est dévoyée, nous serons totalement perdus. Mais chacune d’entre elles se dresse devant la notion féministe radicale de l’autonomie complète du soi. C’est pourquoi les féministes insistent pour affirmer que chacune de ces institutions doit changer, qu’elles doivent devenir différentes de la manière dont Dieu les a créées, et par ce changement, elles seront détruites.

Voilà les enjeux. Ils ne sauraient être plus importants.

Dieu nous a appelés à vivre maintenant et ici en vue d’une fin, et cette fin n’est pas une vie de facilité. Il nous a appelés à vivre maintenant et ici, et c’est un temps de grand tumulte. Il nous a appelés à vivre maintenant et ici pour défendre sa création contre ceux qui la voudraient souiller. Il n’y a pas de plus beau moment pour vivre qu’aujourd’hui et maintenant, car il n’y a jamais eu de temps où il y ait eu autant besoin d’hommes et de femmes bons.

Allez de l’avant, mes amis, allez de l’avant. Défendez vos pays. Défendez vos Eglises. Défendez vos familles. Nous affronterons les radicaux dans les tribunaux ; nous les affronterons dans les parlements ; nous les affronterons dans les universités ; nous les affronterons sur la place publique ; nous les affronterons dans les institutions internationales. Nous n’abandonnerons jamais. Nous ne nous rendrons jamais. Nous ne nous soumettrons jamais. Jamais. Jamais. Jamais. Allez de l’avant !

Austin Ruse

Président de C-Fam

 

 

Les événements familiaux, premières causes de basculement dans la pauvreté

 http://www.present.fr/article-13880-7066.html

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les premiers facteurs de basculement dans la pauvreté en France ne seraient ni le fait d’être au chômage ni la faible progression des revenus, mais les événements familiaux qui, comme le décès d’un proche ou le départ d’un enfant du foyer, suppriment les prestations familiales. C’est du moins ce que prétend l’Institut national de la statistique et des études économiques dans une enquête consacrée aux revenus et au patrimoine des ménages publiée vendredi.

Rappelons que, selon la définition de l’INSEE, sont considérées comme pauvres toutes les personnes vivant avec près de 900 euros par mois, soit moins de 60 % du niveau de vie médian (1 510 euros par mois). Une situation que près du quart de la population française (22 %) aurait connue durant au moins une année entre 2003 et 2006, tandis qu’une personne sur huit serait restée pauvre quatre années de suite. En 2007, 13,4 % de la population, soit huit millions de personnes, vivaient sous ce seuil de pauvreté.

Régulièrement désigné comme le premier responsable de la misère dans notre pays, le chômage ne serait donc, selon l’INSEE, qu’un facteur parmi d’autres du basculement dans la pauvreté et, en tout cas, d’un « impact moindre » que les facteurs familiaux. En effet, explique l’organisme statistique dans cette étude, « les événements familiaux sont le premier facteur explicatif de l’entrée dans la pauvreté ». Et l’INSEE de citer, à titre d’exemple, le décès d’un proche ou encore le départ d’un enfant qui, s’ils entraînent la disparition de certaines dépenses, impliquent aussi la plupart du temps la perte pour le ménage concerné des prestations familiales voire des aides au logement. D’une manière générale, ajoute l’INSEE, « l’arrivée d’une personne sans revenu » dans le ménage entraîne une « augmentation des besoins, sans accroissement des ressources ». Avec une exception : l’arrivée d’un bébé qui, par son caractère stabilisant et unificateur, « réduit le risque d’entrer dans la pauvreté ».

Une enquête aux conclusions plutôt intéressantes donc, et qui devrait inciter le gouvernement, s’il se soucie encore du bien-être du peuple français, à aider davantage les familles qu’il ne l’a fait jusque-là plutôt que de continuer à sponsoriser comme il le fait depuis des années l’inactivité et le chômage.

 

FRANCK DELETRAZ

 

 

 

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