.Je t'aime ....le couple HF ....une expérience de vérité ?

;;Dossiers  :l'amour 

                            

Présentation :

...  la relation d'amour HF ...une nouvelle expérience de vérité ...

 .... c"est une tâche philosophique de le défendre

 

5.50 Euros

 Ce numéro comporte plus de 20 pages consacrées à la relation d'amour ..

avec en préambule " les déclarations des philosophes" puis trois dossiers intitulés : " Une Ultime Croyance" ....  " Un Acte des Résistance" ... " Un Mystère pour la Science"

 

...N° à acheter et  à lire ..

ci-dessous le premier article du dossier  " Un Acte des Résistance"

 de la relationnalité :

 

 coqs E T coqs

 

....Et si l'amour lui-même venait à se dissoudre dans les circuits glacés du capitalisme?

 

  coques EN coque

 

...le couple amoureux ne relève plus de l'institution bourgeoise, mais de l'îlot de résistance face à l'hédonisme grégaire et à la solitude peuplée de gadgets que promeut l'idéologie capitaliste.

 

« l'incomplétude en un sens est supérieure à la complétude ».

 

face aux oeillères imposées par le narcissisme de masse. Un apprentissage de la vie en commun ....... et j'ajouterai "comm-un"  en homocoques

 

Aux amoureux endurants, il est alors possible de toucher du doigt « une nouvelle expérience de vérité sur ce que c'est que d'être deux et non pas un »,

commentaires en relation....:

..le déni d'incomplétude  ... article de base dans la lignée de l'homocoques  ... voir à ce propos la bordure de bas de page commune à l'ensemble des pages du site >>>>>

l'homme Trinitaire .. ....

..... contribution au Synode 78 ...

date d'émergence : 03.2011 

 

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Auteur:   PHILIPPE NASSIF

Source:  philososphie MAGAZINE Avril 2011 " Je t'aime"

 . 

En nous arrachant au narcissisme contemporain, l'amour semble être un moyen de résister à l'injonction de jouir égoïstement que met en scène la société marchande, Ce que les philosophes anticapitalistes, de Zygmunt Bauman à Slavoj Zizek, confirment,

Dans l'ordre de. l'aggravation des menaces qui pèsent sur nos existences, il y en a une qui surgit au coeur de nos vies intimes. Et si l'amour lui-même venait à se dissoudre dans les circuits glacés du capitalisme? La question n'anime plus seulement les poètes, elle a fait son entrée dans le discours de philosophes labellisés « d'extrême gauche », et donc plus à l'aise avec la harangue politique qu'avec la méditation mystique. Tendant ainsi à faire de l'amour un combat de société. Celui qui va le plus loin sur l'échelle de la menace est Zygmunt Bauman, dans son essai L' Amour liquide (Le Rouergue, 2004). À « l'homme sans qualités » décrit par Robert Musil succède l'ambivalent « homme sans lien », aux prises avec des relations jugées soit insatisfaisantes, parce que trop lâches, soit insoutenables, parce que trop engageantes. À quoi certains pourront répliquer qu'on n'a jamais autant parlé d'amour qu'aujourd'hui - des logorrhées sentimentales des people aux envolées des philosophes médiatiques diagnostiquant une révolution de l'amour. Selon Bauman, cette inflation est inversement proportionnelle à la présence de l'amour dans la vie des gens: « Le fait est que l'attention des hommes tend de nos jours à se concentrer sur les satisfactions qu'ils espèrent recueillir de ces relations précisément parce que, d'une certaine manière, ils ne les ont pas trouvées pleinement et réellement satisfaisantes; et lorsqu'elles le sont vraiment, le prix qu'elles demandent est souvent jugé excessif et inacceptable. » D'où les frauduleuses copies de l'amour qui tiennent le haut du pavé, constate Alain Badiou dans son Éloge de l'amour: la version libertaire, où seul le plaisir compte, et la version libérale, où seule la sécurité importe. Une relation garantie sans douleur et sans risque, vidant l'amour de sa vérité.

De fait, lorsque la réalité de l'amour est mise sous pression par l'organisation même de la société, s'impose l'idée, vécue plutôt qu'exprimée par une forte minorité, que le couple amoureux ne relève plus de l'institution bourgeoise, mais de l'îlot de résistance face à l'hédonisme grégaire et à la solitude peuplée de gadgets que promeut l'idéologie capitaliste. Au temps des années « rouges », l'amour passait pour une enclave réactionnaire au progrès? Il apparaît désormais comme une cellule de dégrisement au mouvement obligatoire décrété par le capitalisme tardif. Telle est la clé de l'inattendu succès de Badiou: son Éloge de l'amour (Flammarion, 2009) - affirmant « que c"est une tâche philosophique de le défendre » - tire son charme d'être énoncé par un philosophe identifié comme progressiste. Ainsi l'expérience conjugale n'est plus seulement cette chose antihédoniste et donc antimoderne que d'aucuns se plaisent à moquer. Il est loisible de la considérer comme l'un des derniers moyens de s'essayer à une vie digne au sein de la société du gaspillage. C'est bien d'un «engagement » amoureux dont il est question. Le nouveau discours des philosophes anticapitalistes ne prône plus la passion amoureuse, jouissive, érotique comme résistance à une société de contrôle puritaine. Non, dans la « société liquide » livrée au jeu des calculs intéressés et des satisfactions faciles, l'amour n'ouvre un front de résistance qu'à condition de se définir par « le courage et l'humilité», écrit Bauman. Ou encore par « une durée, un engagement, une obstination », bref une «fidélité » à l'événement premier de la passion, insiste Badiou. Par là seulement, il y a « passage d'une rencontre hasardeuse à une construction aussi solide que si elle avait été nécessaire ».

Une nouvelle expérience de vérité

Aux amoureux endurants, il est alors possible de toucher du doigt « une nouvelle expérience de vérité sur ce que c'est que d'être deux et non pas un », continue-t-il. Et ainsi s'arracher à l'illusion d'une conscience égotiste. Car le « deux » amoureux n'est pas qu'ouverture à l'autre par éclatement de son petit narcissisme. Par le mouvement de décentrement qu'il implique, le « deux » offre aussi un meilleur poste d'observation de soi. Slavoj Zizek cite ainsi ce classique des discours de mariage qu'est l'Épître de saint Paul aux Corinthiens, assurant que j'aurais beau avoir la « science », la « connaissance », la «foi » et le « don des langues », il n'en resterait pas moins que « sans l'amour je ne suis rien ». Est-ce à dire que l'amour nous rend plus puissant? Au contraire, explique l'auteur de Fragile Absolu (Flammarion, 2008), il fend notre carapace et montre que « l'incomplétude en un sens est supérieure à la complétude ». Elle nous ouvre à un « néant paradoxalement riche de la conscience même de son manque », écrit le philosophe slovène. Et avive ainsi notre désir. Avec son habituelle franchise, Bernard Stiegler vend la mèche : « l'amour, je le dis souvent, est pour moi une thérapie. » Vrai : il est pour beaucoup une école d'attention - à soi et aux autres - face aux oeillères imposées par le narcissisme de masse. Un apprentissage de la vie en commun. Et l'indispensable processus d'élévation de son humaine faiblesse. D'où précisément le problème : à trop insister sur la nécessité de réussir son histoire d'amour, on risque de passer à côté de la « faiblesse » que l'amour appelle et cultive, et ainsi de perdre l'amour lui-même. C'est ce qui, dans le discours de Badiou, est parfois troublant. Disons que c'est le défaut de ses qualités : gagner un amour «point par point », à la façon dont on maintenait hier son inébranlable «fidélité» au parti, n'est pas exempt d'un risque de perversion. Après tout l'amour est enfant de bohème, il ne se plie jamais jamais vraiment aux lois. À la morale de Badiou, il est donc possible de préférer l'éthique de son ami Zizek. Lui insiste sur l'indépassable paradoxe : l'amour n'est authentique que si on prend garde à ne pas l'idolâtrer comme notre but ultime, rappelle-t-il dans La Subjectivité à venir (Climats, 2004). Et si on lui préserve au contraire son statut de « hasard, de grâce non méritée ». Comme le montre Lacan, un homme, afin de prouver son amour, doit être aussi capable de montrer à sa femme qu'il peut renoncer à elle si sa mission l'exige. Voilà pourquoi «peut-être n'y a-t-il pas de plus grand amour que celui d'un couple révolutionnaire, quand chacun des deux amants est prêt à abandonner l'autre à n'importe quel moment si la révolution le réclame », conclut Zizek. Façon de dire que si l'amour n'est ; plus politique, comme le clamaient les slogans révolutionnaires, il reste  un préalable à toute imagination de l'utopie à venir

S O S

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Save Our Ship

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Save Our Saoul 

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    la communion conjugale ... Ceci est mon corps livré..  
  Coq ET coq

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 EN coques EN

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S O S

 

Le couple heureux qui se reconnaît dans l'amour défie l'univers et le temps ; il se suffit, il réalise l'absolu.  Simone de Beauvoir (Le Deuxième sexe)

     

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... en France ..en Europe ...

...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

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