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de l'Histoire ...à la guerre des histoires.... à la guerre des coques ...    

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Extraits:  Orwell a écrit que celui qui contrôle le passé contrôle aussi le présent. La falsification de l'histoire est un instrument principal du totalitarisme.

Auteur: ALAIN BESANCON au sujet du livre  Historiquement correct

Source:  Le Figaro du 14.04.03

Résonances: L'Histoire est un élément constitutif capital de l' "être" d'un peuple ..d'une civilisation ... d'un pays... d'une religion ...de toute coque.....

Reflets:totalitarisme, histoire,  communisme, "du passé faisons table rase", civilisation , propagande, éducation,  guerres,  idéologies, religions, révolution, culpabilisation, colonisation, immigration, intégration. identité.

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Orwell a écrit que celui qui contrôle le passé contrôle aussi le présent. La falsification de l'histoire est un instrument principal du totalitarisme. On peut généraliser: toute société, toute civilisation, tout pays ne peut prendre conscience de soi qu'en se donnant une vision de son passé. Elle peut être vraie, ou bien fausse. Ou encore, et plus souvent à moitié vraie, ou radicalement fausse. Nous approchons de cette deuxième situation.

La IIIe République avait construit, dans ses manuels, une histoire de France en général un peu embellie, mais généreuse et dans l'ensemble nuancée. Elle valorisait la Révolution française, qui l'avait fondée, mais ne cachait pas ses horreurs. Elle ne rejetait pas l'Ancien Régime, ni ses gloires, ni ses faiblesses. Elle visait à l'honnêteté. Elle s'efforçait autant que possible à développer chez ses enfants le « sens historique » et la vertu d'impartialité. Savoir et comprendre avant de juger, tel était son idéal.

Aujourd'hui l'historien passe du rôle de juge équitable à celui du procureur enragé. D'un procureur qui pratique systématiquement la rétroactivité des lois c'est-à-dire qui applique au passé des règles de civilisation qui ne sont promulguées qu'aujourd'hui. Ainsi les croisades sont jugées du point de vue de l'humanitarisme moderne, la féodalité du point de vue des droits de l'homme, sans comprendre qu'elles obéissaient à des principes différents, qui, regardés de près, ne sont ni plus ni moins justifiés que nos principes modernes qu'exalte l'idée contestable quand elle est généralisée abusivement, l'idée de progrès. C'est l'anéantissement du sens historique.

Mais plus grave encore est l'anéantissement de l'impartialité. La vision de l'histoire qu'on enseigne est une vision accusatrice qui procède par l'imposition  de clichés et d'idées reçues. A toute entité on jettera un stéréotype historique associé et abominable. A l'Eglise catholique, l'inquisition, ou Pie XII. A la droite, la Commune de Paris, Vichy. A la France, la Collaboration, la colonisation, etc.

L'inquisition est regrettable à jamais. Mais pourquoi perdre à son propos le sens des proportions ? Elle a fait 12 000 morts en trois siècles. 12 000 de trop certes, mais pourquoi ne pas mettre en regard les quelque 100 000 sorciers et sorcières qu'on a brûlés en pays protestants et catholiques en moins d'un siècle vers le temps d'Henri 1V avec beaucoup moins de précautions judiciaires ? Et, plutôt que maudire, réfléchir en historien sur ces deux phénomènes ? Il y a des critiques politiques sérieuses à adresser à Pie XII, mais des éloges aussi et il ne mérite en aucune façon les  insultes du style « pape de Hitler » qu'on lui prodigue.

De la Commune, George Sand écrivait qu' elle ne «plaignait pas l'écrasement d'une pareille démagogie ». et Zola que les Versaillais étaient « la partie saine de la France, la raisonnable, la pondérée, la paysanne qui supprimait la partie folle ». Crise de folie, en effet, qui incendia les Tuileries, l'Hôtel de Ville, qui faillit anéantir le Louvre (les communards fusillèrent le pompier qui le sauva), qui mit dans Notre-Dame un bûcher que les internes de l'Hôtel-Dieu défirent au dernier moment, etc. Cet épisode lamentable et jugé si honteux par Ernest Lavisse que, dans son manuel républicain, il le passa tout simplement sous silence, fait encore l'objet d'un culte instauré, par le Parti communiste. Culte auquel s'est rallié M. Tiberi quand il donna à une place de Paris le nom de ses incendiaires, et, apprend-on, le Sénat, qui projette de mettre une plaque au Luxembourg en l'honneur de ceux qui avaient programmé la destruction de son palais par le feu. Peut-on espérer, si cette nouvelle est confirmée, qu'il mette alors une plaque conjointe aux Versaillais ? Une des faiblesses de la droite française et de la gauche modérée est qu'elle s'en laisse imposer par la vision historique fabriquée il y a soixante-cinq ans par la propagande kominternienne de Willy Müzenberg. 

Ainsi de suite. Dans Historiquement correct, Jean Sévillia. énumère les principaux clichés, par exemple la Révolution, l'abolition de l'esclavage, l'antisémitisme et l'anticléricalisme 1900 Vichy, la guerre d'Algérie. Ce sont autant de chapitres clairs précis, informés. Il n'a pas eu de mal à rétablir la vérité, sans tomber dans l'erreur contraire qu consisterait à louer ce qui est condamné par l'historically correctness. En effet, il existe sur tous ces sujets une abondante littérature historique, documentée, irréfutable, nuancée, et sur laquelle les historiens sérieux s'entendent. Mais ils ne sont pas entendus et sont découragés. lls sauront gré à Jean Sévillia d'avoir eu le courage de se faire leur porte-parole.

(1) Historiquement correct de Jean Sévillia, Perrin, 21,50 €, 456 pages.

04/03

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sonances:   

 

L'Histoire est un élément constitutif capital de toute coque ...d'un homme ..d'une famille....d'un peuple ..d'une civilisation ... d'un pays... d'une religion ......

 

  S'il est impossible d'écrire l'histoire totale d'un système complexe ....d'une coque ... d'un Corps. ... ceux-ci ont par contre besoin de leur Histoire pour exister.... d'une vision de leur passé ...de leur futur.

 

          De là l'importance, pour les  "êtres",  de la " liberté "....de l'éducation, des médias ... de la communication.... ...... et pour le Pouvoir de son  contrôle . ... de la relecture de l'Histoire en fonction de son idéologie ... générant l'historiquement correct ... la pensée unique ... la pensée conforme ...un monde "linéaire" et manichéen...   celui du bien et du mal ....totalitaires.

Le conditionnement de la masse fonctionne particulièrement à l'époque actuelle en France ... avec la puissance des médias ... de l'image ... et de la prépondérance  de l'idéologie " du progrès" , du "passé faisons table"

... du " droit de l'hommisme" ... de la destruction de l'idée de la Nation ...et celle de la France.

 

Comment envisager dans ces conditions une assimilation des immigrants en France ... à qui on apprend à désaimer la France..?

 

La Guerre est permanente et n'oublions pas:.

- que la  ligne de front = nos fronts...(voir Le 11 septembre 2001 ) ... et

- que le monde est complexe ... que le réel est voilé ...et que l'on ne peut approcher la vérité qu'en respectant le sujet abordé...  ...

 

Note d'espoir...  il semblerait que l'école actuelle des historiens évolue favorablement .. La chape de plomb du marxisme  seraient tombée..... combien de temps faudra-t-il pour que les médias, les lois et les livres d'écoles évoluent en conséquence....

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QQ citations :

 

" Les frontières sont les cicatrices de l'histoire".  Marcel Bidault

"Toute histoire qui n'est pas contemporaine est suspecte". Blaise PASCAL

 

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Reflets:

 

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