ROME, Vendredi 19 septembre 2008 (ZENIT.org)
- « Chrétiens et musulmans: Ensemble pour la dignité de la
famille ». C'est le titre du message du Conseil pontifical pour le
dialogue interreligieux à l'occasion de la fin du Ramadan. Un
message signé par le président de ce dicastère romain, le cardinal
français Jean-Louis Tauran et par le secrétaire du dicastère, Mgr
Pierluigi Celata.
Citant le document du Concile œcuménique Vatican II
sur l'Église dans le monde de ce temps, « Gaudium et Spes » (n. 47),
le cardinal Tauran fait observer qu'il « rappelle opportunément »
que le « développement de la personne et de la société dépend en
grande partie de la prospérité de la communauté conjugale et
familiale ! »
« Chrétiens et musulmans, nous pouvons et nous devons
œuvrer conjointement à la sauvegarde de la dignité de la famille,
aujourd'hui et demain », affirme le cardinal français dans son
message annuel.
Il faisait observer que « chrétiens et musulmans ont
une haute estime pour la famille », ce qui a déjà permis différentes
formes de collaboration « tant au niveau local qu'international ».
« La famille, lieu où l'amour et la vie, le respect
de l'autre et l'hospitalité se rencontrent et se transmettent, est
vraiment la ‘cellule fondamentale de la société' », affirme le
message.
Il encourage donc l'engagement de « chrétiens et
musulmans » pour « venir en aide aux familles en difficulté » et
pour « collaborer avec tous ceux qui ont à cœur de favoriser la
stabilité de l'institution familiale et l'exercice de la
responsabilité parentale, en particulier dans le domaine de
l'éducation ».
Or la famille est par excellence l'école du
« respect » et du « dialogue » : « La famille, insiste le cardinal
Tauran, est la première école où l'on apprend le respect de l'autre,
dans son identité et dans sa différence. Le dialogue interreligieux
et l'exercice de la citoyenneté ne peuvent donc qu'en bénéficier ».
« Chers Amis, conclut le message, alors que votre
jeûne prend fin, purifiés et renouvelés par les pratiques chères à
votre religion, puissiez-vous connaître avec vos familles et ceux
qui vous sont chers, une vie sereine et prospère ! Que le Dieu
Très-Haut vous comble tous de sa miséricorde et de sa paix ! »
Le cardinal Antonelli invite les familles à jouer un rôle dans
la société
Il dresse le bilan de la Rencontre internationale
des familles (Mexico)
ROME, Mardi 20 janvier 2009 (ZENIT.org)
- Le cardinal Ennio Antonelli a invité les familles à être
« protagonistes dans la société » et à s'unir « en association afin
de conditionner positivement la politique ».
Le président du Conseil pontifical pour la famille
s'est exprimé dans L'Osservatore Romano du 20 janvier 2009, dressant
le bilan de la VIe Rencontre mondiale des familles (Mexico, 15-18
janvier).
Revenant sur le message de Benoît XVI qui a
souhaité que les familles deviennent « protagonistes de la vie
civile », le cardinal Antonelli les a ainsi invitées à s'unir « en
association, afin de conditionner positivement la politique ».
« Etant donné que les familles apportent de nombreux bénéfices à la
société, elles ont aussi des droits et doivent les faire valoir »,
a-t-il affirmé. « Elles peuvent le faire si elles s'unissent en
association ».
Pour le cardinal Antonelli, « notre société s'est
plutôt montrée, jusqu'à aujourd'hui, comme une société
d'individus ». A ses yeux, il faudrait « repenser la société » pour
qu'elle entretienne un « dialogue avec les familles à travers les
associations qui les représentent ».
Dans l'Eglise aussi, la famille est invitée à
devenir acteur. C'est pourquoi il est nécessaire de « lancer » et de
« relancer » une pastorale « pour les familles » et « avec les
familles », a aussi estimé le cardinal italien. « La famille éduque
à sa manière, elle a des possibilités uniques d'éduquer, dans un
climat d'amour, par l'exemple ». « C'est par là que passent toutes
les valeurs fondamentales qui humanisent l'homme et
l'évangélisent », a-t-il ajouté.
Dans cette interview, le haut prélat est revenu
encore une fois sur le Message de Benoît XVI aux familles, insistant
sur les « trois choses fondamentales » mises en avant par le pape :
« la prière en famille, l'écoute de la Parole de Dieu et la
récitation du chapelet comme un moment fort de la vie de famille ».
« C'est de là que vient l'énergie pour le renouvellement et
l'amélioration incessante de la vie domestique ». Insistant sur le
« fondement solide » de la prière, il a souligné que c'est « d'elle
que nous recevons la grâce et la capacité d'aimer ».
Le président du Conseil pontifical pour la famille
a ensuite évoqué le « bilan extrêmement positif » de cette Rencontre
mondiale des Familles. Saluant la qualité des « interventions », des
« intervenants » et le « haut niveau du congrès théologico-pastoral »,
il s'est aussi dit « touché » par « le peuple mexicain, par son
enthousiasme, sa foi, par la manifestation de sa piété populaire, de
sa grande dévotion à la Vierge, de sa dévotion au pape, par sa
grande gentillesse, non seulement vis-à-vis de nous mais aussi entre
eux ». Il a salué une « tradition de fraternité, de sensibilité
chrétienne, d'un respect véritable et peu commun ».
Selon le cardinal Antonelli, le choix s'est porté
sur l'Amérique Latine pour cette Rencontre des familles parce
qu'elle « n'a pas encore subi de processus de sécularisation comme
l'Europe par exemple ». « Je crois qu'il y a des ressources de foi
en Amérique Latine, de dévotion populaire, d'attention à l'Eglise,
qui la rendent plus disponible pour accueillir ce message de
l'Evangile de la Famille, pour ensuite devenir un modèle pour toutes
les autres Eglises du monde ».
Maintenant, le Conseil pontifical
pour la famille « va surtout devoir travailler sur deux points
principaux qui sont ceux de la famille dans l'Eglise et dans la
société et devra encourager tant les responsables de la pastorale
que les laïcs engagés dans la société, et même les familles
elles-mêmes » à s'engager dans la pastorale et dans le domaine
social.
Interrogé enfin sur la manière de
faire entendre le message de la famille aux non-croyants, le
cardinal Antonelli a suggéré de « faire des recherches sociologiques
soignées pour mettre en évidence tout le bien qu'une famille stable,
unie, vraie, authentique et ouverte à la vie apporte à la société ».
« Et de mettre aussi en évidence, par des analyses, les nombreux
problèmes que les familles disloquées posent à la société ». Mais si
une « réflexion anthropologique et philosophique est nécessaire et
précieuse », les « faits et une expérience concrète ont une force de
persuasion plus importante », a-t-il conclu.
Marine Soreau
La famille est une école d’amour
http://www.zenit.org/article-19869?l=french
ZF09012004 - 20-01-2009
Permalink:
http://www.zenit.org/article-19913?l=french
Le cardinal Antonelli invite les familles à jouer
un rôle dans la société
Il dresse le bilan de la Rencontre internationale des familles
(Mexico)
ROME, Mardi 20 janvier 2009 (ZENIT.org)
- Le cardinal Ennio Antonelli a invité les familles à être
« protagonistes dans la société » et à s'unir « en association
afin de conditionner positivement la politique ».
Le président du Conseil pontifical pour la famille
s'est exprimé dans L'Osservatore Romano du 20 janvier 2009,
dressant le bilan de la VIe Rencontre mondiale des familles
(Mexico, 15-18 janvier).
Revenant sur le message de Benoît XVI qui a
souhaité que les familles deviennent « protagonistes de la vie
civile », le cardinal Antonelli les a ainsi invitées à s'unir « en
association, afin de conditionner positivement la politique ».
« Etant donné que les familles apportent de nombreux bénéfices à
la société, elles ont aussi des droits et doivent les faire
valoir », a-t-il affirmé. « Elles peuvent le faire si elles
s'unissent en association ».
Pour le cardinal Antonelli, « notre société
s'est plutôt montrée, jusqu'à aujourd'hui, comme une société
d'individus ». A ses yeux, il faudrait « repenser la société »
pour qu'elle entretienne un « dialogue avec les familles à travers
les associations qui les représentent ».
Dans l'Eglise aussi, la famille est invitée à
devenir acteur. C'est pourquoi il est nécessaire de « lancer » et
de « relancer » une pastorale « pour les familles » et « avec les
familles », a aussi estimé le cardinal italien. « La famille
éduque à sa manière, elle a des possibilités uniques d'éduquer,
dans un climat d'amour, par l'exemple ». « C'est par là que
passent toutes les valeurs fondamentales qui humanisent l'homme et
l'évangélisent », a-t-il ajouté.
Dans cette interview, le haut prélat est revenu
encore une fois sur le Message de Benoît XVI aux familles,
insistant sur les « trois choses fondamentales » mises en avant
par le pape : « la prière en famille, l'écoute de la Parole de
Dieu et la récitation du chapelet comme un moment fort de la vie
de famille ». « C'est de là que vient l'énergie pour le
renouvellement et l'amélioration incessante de la vie
domestique ». Insistant sur le « fondement solide » de la prière,
il a souligné que c'est « d'elle que nous recevons la grâce et la
capacité d'aimer ».
Le président du Conseil pontifical pour la
famille a ensuite évoqué le « bilan extrêmement positif » de cette
Rencontre mondiale des Familles. Saluant la qualité des
« interventions », des « intervenants » et le « haut niveau du
congrès théologico-pastoral », il s'est aussi dit « touché » par
« le peuple mexicain, par son enthousiasme, sa foi, par la
manifestation de sa piété populaire, de sa grande dévotion à la
Vierge, de sa dévotion au pape, par sa grande gentillesse, non
seulement vis-à-vis de nous mais aussi entre eux ». Il a salué une
« tradition de fraternité, de sensibilité chrétienne, d'un respect
véritable et peu commun ».
Selon le cardinal Antonelli, le choix s'est
porté sur l'Amérique Latine pour cette Rencontre des familles
parce qu'elle « n'a pas encore subi de processus de sécularisation
comme l'Europe par exemple ». « Je crois qu'il y a des ressources
de foi en Amérique Latine, de dévotion populaire, d'attention à
l'Eglise, qui la rendent plus disponible pour accueillir ce
message de l'Evangile de la Famille, pour ensuite devenir un
modèle pour toutes les autres Eglises du monde ».
Maintenant, le Conseil pontifical
pour la famille « va surtout devoir travailler sur deux points
principaux qui sont ceux de la famille dans l'Eglise et dans la
société et devra encourager tant les responsables de la pastorale
que les laïcs engagés dans la société, et même les familles
elles-mêmes » à s'engager dans la pastorale et dans le domaine
social.
Interrogé enfin sur la manière de
faire entendre le message de la famille aux non-croyants, le
cardinal Antonelli a suggéré de « faire des recherches
sociologiques soignées pour mettre en évidence tout le bien qu'une
famille stable, unie, vraie, authentique et ouverte à la vie
apporte à la société ». « Et de mettre aussi en évidence, par des
analyses, les nombreux problèmes que les familles disloquées
posent à la société ». Mais si une « réflexion anthropologique et
philosophique est nécessaire et précieuse », les « faits et une
expérience concrète ont une force de persuasion plus importante »,
a-t-il conclu.
Marine Soreau