"Quand je parlerais en
langues, celle des hommes et celle des anges, s'il me manque
l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante.
Quand j'aurais le don de
prophétie, la connaissance de tous les mystères et de toute la
science, quand j'aurais la foi la plus totale, celle qui transporte
les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien.
Quand je distribuerais tous
mes biens aux affamés, quand je livrerais mon corps aux flammes,
s'il me manque l'amour, je n'y gagne rien.
L'amour prend patience, l'amour rend
service, il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s'enfle pas
d'orgueil, il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt,
il ne s'irrite pas, il n'entretient pas de rancune, il ne se réjouit
pas de l'injustice, mais il trouve sa joie dans la vérité. Il excuse
tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout.
L'amour ne disparaîtra jamais.
Les prophéties ? Elles seront abolies. Les langues ?
Elles prendront fin.
La connaissance ? Elle sera abolie.
Car notre connaissance est limitée, et limitée notre
prophétie.
Mais quand viendra la perfection, ce qui est limité
sera aboli...
A présent, nous voyons dans un miroir et de façon
confuse, mais
alors ce sera face à face.
A présent, ma connaissance est limitée, alors je
connaîtrai comme je suis connu.
Maintenant donc, ces trois-là
demeurent, la foi, l'espérance et l'amour, mais l'amour est le plus
grand."
Epître de Paul aux Corinthiens (1
Cor,13)