Le père absent  ... revient ...

Dossiers :la famille  .. l'homme et la femme

Présentation : Le Libre Journal publie ici un résumé de l'entretien que Claudio Risé lui a accordé sur l'antenne de Radio Courtoisie.  ... Claudio Risé est un universitaire italien, professeur de sciences politiques et de sociologie, polémologue, mais aussi psychanalyste jungien de très grande réputation en Italie où ses positions traditionalistes ont été à l'origine de nombreux débats. Orientant ses recherches sur le rôle des grands thèmes de la tradition dans la société moderne, il a publié près de quinze essais d'une importance considérable, d'une grande originalité et d'une totale liberté de ton où il étudie les dérives contemporaines que sont l'esprit de jouissance, le narcissisme, la perte de la virilité, la disparition des repères identitaires. Son dernier ouvrage, "Le Père absent", qui examine le coût humain d'une politique fondée sur le triptyque "avortement, divorce, procréation artificielle", a connu plusieurs éditions en Italie et vient d'être traduit en France. Claudio Risé y relève qu'aux Etats-Unis, par exemple, les enfants élevés en l'absence de père commettent onze fois plus d'actes de violence scolaire que les autres et constituent 85 % des détenus, 70 % des déviants, 63 % des jeunes suicidaires et 90 % des sans-abri.

Rachida Dati maman : déni de paternité au sommet de l'État ...  ....la mise à l'écart des pères en tant que pères, qui tend à déboucher sur la négation pure et simple de toute paternité, sur terre et par voie de conséquence aux cieux.

Noël revient !....  Lancé en 2001, le “Buy Nothing Christmas” invite la population canadienne à “décommercialiser” Noël

 

Extraits : Symboliquement, le père est celui qui, par sa présence et son action, dresse un pont entre les enfants qui grandissent et la société dans laquelle ils devront entrer. Alors que la mère exprime avant tout le monde des affects et des besoins.

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Les congés parentaux sont parfois à l'origine d'un immense gâchis

 

 
 

La société est en train de redécouvrir le rôle essentiel du père de famille

Auteur:   Claudio Risé

Source:  Libre Journal

Date : du 17.12.05       

 

Le Libre Journal : Claudio Risé, vous accuser d'abord les pères de ne pas tenir la place dans la construction de l'enfant. Comment expliquez-vous cette absence ?

Claudio Risé : Elle a de nombreuses raisons. Psychologiques et économiques. Du point de vue psychologique, l'Occident est retombé sous l'influence de l'archétype de la "Grande Mère", une force de l'inconscient collectif qui tend à accroître le pouvoir de la mère au détriment de celui du père, conditionnant par là même la culture dominante. Les hommes ont eux mêmes tendance à se comporter en fils plutôt qu'en mari de leur compagne. Ils manifestent un besoin constant d'être affectivement rassurés, Et avec leurs enfants, ils sont moins pères que rivaux. Et puis l'Europe occidentale s'américanisant, les pères sont soumis à l'impératif de fournir le meilleur revenu possible à leur famille. Ils se consacrent donc avant tout au travail et à leur carrière. Aux États-Unis, le temps libre des salariés hommes a diminué de 20 % entre les années trente et les années quatre-vingt. Aujourd'hui, les hommes ne se réservent plus d'assez de temps pour participer véritablement à l'éducation leurs enfants. Enfin, en cas de séparation du couple parental, la législation et la jurisprudence sont très défavorables aux hommes. Les mères se voient le plus souvent confier les enfants, même grands adolescents.

LLJ : Quelle explication proposez vous à cette inégalité de traitement ?

C.R. : De longues décennies durant, tout ce qui se référait au père a été affublé d'épithètes péjoratives tendant à dévaluer les comportements paternels. Des concepts comme "autorité paternelle" ou "puissance paternelle", des mots comme "paternalisme"ou "patriarcat" témoignent de la charge négative de la paternité dans une société qui rejette de plus en plus les hiérarchies naturelles. Depuis un demi-siècle au moins, tout s'est passé comme si le père européen était devenu encombrant. L'homme adulte était apprécié pour ses fonctions d'entrepreneur, de consommateur, mais il ne devait en aucun cas prétendre "jouer les pères". On commence seulement à redécouvrir l'importance de la fonction éducative du père.

LLJ : Quels sont aujourd'hui les effets de cette situation ?

C.R. : Symboliquement, le père est celui qui, par sa présence et son action, dresse un pont entre les enfants qui grandissent et la société dans laquelle ils devront entrer. Alors que la mère exprime avant tout le monde des affects et des besoins. Le père initie à la nomme, à la discipline que nous devons exercer sur nousmêmes, et à l'autorité que nous devons reconnaître à la société. Toutes ces valeurs ont été fortement contestées et sacrifiées à l'assouvissement immédiat des désirs et du plaisir. On en mesure aujourd'hui les conséquences.

LLJ : N'y a-t-il pas aussi une dimension quasi religieuse dans le "métier de père" ?

C.R. : Bien sûr. Le père qui remplit correctement sa fonction active, chez son fils, la capacité de relation avec la dimension surnaturelle, transcendante. C'est en cultivant cet aspect psychique que l'individu se met en mesure de développer sa relation avec Dieu.

LLJ : Les choses ont-elles tendance à empirer, ou à s'améliorer ?

C.R. : Comme toujours, dans les situations extrêmes où la vitalité du groupe humain est elle-même mise en en péril (les hommes qui éprouvent une difficulté à se reproduire représentent aujourd'hui 45 % en Europe), l'instinct de conservation développe de vigoureuses réactions. Toute la société prend conscience qu'elle ne peut se passer des pères. Le comportement et la sensibilité des hommes-pères se restaurent à mesure qu'ils redécouvrent la signification de leur rôle éducateur. Lors des séparations qui malheureusement continuent d'augmenter, les maris sont de plus en plus nombreux à réclamer la garde des enfants. Même au niveau social, la pratique de la garde conjointe se répand; Dans ma pratique de psychanalyste, je crois pouvoir dire que chez de plus en plus de jeune hommes la conscience des valeurs de la famille, de l'affection, et de l'éducation des enfants grandit face à l'hédonisme et aux critères induits par la société de consommation. En bref, le père rentre à la maison parce que la société se rend compte qu'elle ne peut décidément pas fonctionner sans lui.

 

 

image en provenance de  http://qc.novopress.info/

Lancé en 2001, le “Buy Nothing Christmas” invite la population canadienne à “décommercialiser” Noël. L’idée, ouverte à tous, est de remplacer l’achat de cadeaux par de nouvelles célébrations.

Fabriquez vos propres cadeaux, donnez à votre conjoint des certificats pour un massage, offrez des biscuits faits maison. Tout, finalement, pour lutter conte la surconsommation et remettre l’humain (et non l’objet) au coeur de Noël…

Embarquez-vous?

http://qc.novopress.info/?p=1615

 

Rachida Dati maman : déni de paternité au sommet de l'État

http://www.libertepolitique.com/actualite/55-france/5038-rachida-dati-maman-deni-de-paternite-au-sommet-de-letat

5 janvier 2009

Le garde des Sceaux, Rachida Dati, vient de donner naissance à une petite fille. Nous adressons nos meilleurs voeux de bonheur à la mère et à l'enfant ! Un mot cependant au ministre. Lorsque Mme Dati annonça sa grossesse, à la fin de l'été 2008, elle précisa ne pas vouloir donner le nom du père de l’enfant. Ce silence public est révélateur d’un désordre social. La paternité d'un enfant est-elle en effet une simple affaire privée, une question totalement indiscrète, voire une incongruité ?
 

 
Un vieil adage du droit déclarait que le père d'un enfant est présumé être l'homme qui a épousé la mère : la présomption n'était pas irréfragable, mais elle avait l'immense mérite d'éviter la plupart des drames et conflits ultérieurs. Avec la moitié des enfants qui naissent hors mariage, la question du père est devenue un problème majeur. Habituellement, la notoriété de la vie commune avec la mère et une reconnaissance à la naissance suffisent à contourner la difficulté ; mais de moins en moins. On sait l'ampleur des dégâts psychologiques et sociaux causés par ce phénomène. Bien entendu, les recherches en paternité et les tests ADN, autorisés ou non, n'y remédieront jamais.

Aussi, lorsqu'une femme politique de premier plan, ministre en exercice de surcroît, déclare ne pas vouloir révéler le nom du père de l'enfant dont elle est enceinte, ne franchit-elle pas une limite symbolique décisive dans la structuration d'une société ?

Il ne s'agit évidemment pas de vie privée. Au demeurant, plus une personnalité est en vue, notamment par ses fonctions, moins elle est légitime à en revendiquer la protection à son profit, indépendamment de la façon dont elle met sa vie en scène par ailleurs. Qui veut demeurer à l'abri des projecteurs s'abstient de se hisser sur la scène publique.

Ceci dit, quelle qu'elle soit, la vie privée de Mme Rachida Dati ne nous intéresse pas, à la différence des chroniqueurs mondains et parisiens qui, bien entendu, connaissent ou croient connaître la réponse et s'en délectent pour le plaisir malsain de leurs dîners en ville. En revanche, et sans entrer dans le procès d'intention qui lui est déjà dressé quant à l'utilisation politique qu'elle pourrait en faire, il est clair qu'en prononçant une telle déclaration elle a, ni plus ni moins, posé un acte de déni de paternité : le père occulté n'existe pas, et il ne doit pas exister à la face du monde.

A-t-elle perçu que sa fonction de ministre de la Justice, garde des Sceaux de la République, avec ce qu'elle implique de dimension symbolique et institutionnelle, conférait à sa déclaration une portée de principe qui est dévastatrice ? Elle légitime l'un des maux les plus profonds dont nous souffrons, celui de la mise à l'écart des pères en tant que pères, qui tend à déboucher sur la négation pure et simple de toute paternité, sur terre et par voie de conséquence aux cieux. À force de jouer avec le feu, on va finir par faire brûler la maison.

 

 

Education sexuelle au Royaume-Uni : « Aujourd’hui, c’est masturbation »

http://gaelle.hautetfort.com/archive/2014/11/05/education-sexuelle-au-royaume-uni-aujourd-hui-c-est-masturba-5483776.html

 

 

 

 

texte hébergé en  12/05

 

 

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