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Présentation :...
Extraits :
Les artisans du
désastre financier... ont été investis de la tâche d’apaiser la crise
qu’ils ont eux-mêmes créée. Ils sont à l’origine de la débâcle
financière.
en
z
relations
....
La grande
dépression du XXIe siècle : l'effondrement de l'économie réelle
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n Les
hommes-façade de la ploutodémocratie universelle
Obama, la
créature forgée par Soros, Brejinsky, Rockfeller et les grands Banksters
US
http://www.terreetpeuple.com/actualite/chroniques-par-pierre-vial/le-metis-lamerique-et-lethnopolitique.html
le 20.12.09
THE ONE...jour de l'
intronisation ..." notre sauveur" ... du monde
« Obama,
c’est notre nouveau prophète, c’est le messie, c’est Jésus »
http://www.fdesouche.com/articles/22134
Barack Obama est-il l'Antéchrist ?
http://revuedeweb.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/08/20/barack-obama-est-il-l-antechrist.html
Une deuxième
cérémonie, ponctuée de plaisanteries
http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2009/01/22/01017-20090122ARTFIG00334-obama-prete-serment-une-deuxieme-fois-.php
L'événement historique de
mardi ne s'était en effet pas déroulé comme prévu. Le président de la Cour
suprême John Roberts a récité dans le désordre les mots du serment, dont
le texte est inscrit dans la Constitution. Au lieu de proclamer à
l'adresse du démocrate pour qu'il répète après lui «Je jure solennellement
de remplir fidèlement les fonctions de président des Etats-Unis», le
magistrat qui apprécie peu Barack Obama avait déclaré «Je jure
solennellement de remplir les fonctions de président des Etats-Unis
fidèlement». Perturbé, Barack Obama avait alors prêté serment en modifiant
à son tour la phrase, sortant ainsi du texte constitutionnel.
Bien que les juristes de la Maison Blanche estiment que la prestation
de mardi était valable, «par souci de précaution», Barack Obama a décidé
de reprêter serment. «Nous avons décidé de recommencer parce que c'était
tellement amusant», a plaisanté Barack Obama, en attendant sur un canapé
le juge John Roberts. Cette fois, la cérémonie de trente secondes (sans
cafouillage et sans Bible) n'a pas eu
lieu
devant deux millions de personnes mais dans la Salle des cartes de
la Maison Blanche en petit comité. Seuls quelques conseillers et
journalistes ont assisté à la scène.
Portrait en demi-teinte
http://www.dedefensa.org/article-portrait_en_demi-teinte_analyse_volume_23_n6_25_novembre_2008_06_12_2008.html
Tentative de portrait du nouveau président US. Un “homme
politique postmoderne”, d'une génération dont les convictions sont
réduites au conformisme mais féru d'action et de communication. Dans le
système en crise, des surprises sont possibles.
...de la voracité financière de la ploutodémocratie
universelle.....
8.11.08
Crise financière : hyper
réglementation et cupidité
http://www.ibproma.com/societe.html
Rarement, crise financière n’a fait
couler autant d’encre. Il est vrai que la gravité de la situation et
ses conséquences vont affecter de manière directe ou indirecte
l’ensemble de la population mondiale. Dans ce flot d’assurances et
d’affirmations, il faut craindre la pensée unique et populiste qui
consiste à simplifier le débat, chercher un responsable (les banques)
et la cause en apparence évidente (le manque de régulation) pour
ensuite émettre des solutions hâtives dont le résultat sera plus
pénalisant qu‘efficace. Sans ignorer la nécessité de mieux réguler le
secteur financier, il convient de nuancer les choses.
Régulation à l’américaine
Dans cette crise d’une ampleur
inégalée depuis la fin des années 20, il semble de bon ton de relever
un manque de régulation du système financier. Pourtant, le système
financier n’a jamais été aussi régulé. Les exigences réglementaires se
succèdent à un rythme effréné : de Bâle I (réglementation relative à
l’exigence de fonds propres des banques édicté par la Banque des
Règlements Internationaux situé dans la même ville), on est passé à
Bâle II et sans prendre de risques, il est permis d’affirmer que Bâle
III sera pour demain même si l’appellation changera très probablement
car le I et le II ont montré leurs limites! L’inflation des textes en
la matière prend des proportions inimaginables au point que plus de
70.000 pages de nouvelles réglementations américaines ont été ajoutées
depuis la loi Sarbanes Oxley de 2002 ! Les agences fédérales chargées
de réguler le secteur financier emploient plus de 12.000 personnes !
Toute cette régulation aux Etats Unis n’a cependant pas permis
d’éviter la crise financière actuelle dont l’origine réside dans
l’explosion d’une bulle immobilière résultant elle même d’un
endettement excessif des ménages américains encouragé par des agences
gouvernementales comme Fannie Mae et Freddie Mac.
Pourtant, les hommes politiques de
tous pays confondus aiment affirmer avec force et vigueur qu’il faut
réguler encore plus le système financier. La vérité n’est probablement
pas aussi simple. Le parallélisme avec la politique de sécurité
routière qui consiste à imposer une vitesse maximale à chaque tronçon
de route est un parfait exemple de la tendance actuelle. Encadré à
tout instant par des règles strictes, le conducteur se
déresponsabilise et tend à perdre de vue les règles élémentaires de
sécurité. En d’autres mots, ce qui n’est pas interdit est autorisé !
Cupidité
Après la multiplication des prêts
hypothécaires, les banques américaines y ont vu une seconde source de
profit considérable en procédant à la titrisation de leurs prêts
(regrouper les prêts hypothécaires subprime dans un produit financier
afin d’être revendu à d’autres banques souvent étrangères, appâtées
par des taux supérieurs au marché). Cupidité de tous à tous les
niveaux : le Gouvernement via l’accélération de l’économie et donc de
ses recettes fiscales, les banques au travers d’une forte croissance
de leur activité (la titrisation permet d’augmenter le volume des
crédits sans devoir augmenter les fonds propres), les investisseurs
institutionnels qui ont acquis les produits issus de la titrisation à
return élevé et enfin l’épargnant final qui toujours désireux
d’obtenir un taux d’intérêt supérieur au marché a investi dans des
produits structurés (reprenant en sous-jacent les fameux produits en
question) avec les dégâts que l’on connait. Aujourd’hui, nombre
d’investisseurs s’offusquent de voir ces actifs se déprécier
considérablement. Pourtant, il ne faut pas avoir fait un doctorat en
économie ou un MBA pour comprendre que tout produit qui propose un
intérêt ou un return plus élevé que le taux du marché (le taux de la
BCE pour faire simple soit 3,75 % au 31 octobre) comporte un risque
d’autant plus significatif qu’il s’écarte à la hausse de ce taux de
référence.
Normes comptables : IFRS
A la suite de la crise précédente de
2003 et des scandales Enron et Worldcom, les autorités américaines se
sont empressées d’imposer la norme comptable du Mark to Market, soit
la valorisation des actifs au dernier cours de bourse. Sous la
pression américaine, les Européens ont dû suivre sous peine de voir
leurs sociétés cotées exclues des fonds de pension US et autres
investisseurs institutionnels. Cette norme dite IFRS s’avère pourtant
une véritable catastrophe et a très certainement amplifié la crise.
L’actualité boursière toute récente nous donne un excellent exemple
pour démontrer l’absurde d’une telle règle : à la suite de la prise de
contrôle (74,1 %) de VW par Porsche (20 % étant déjà détenu par l’Etat
de Basse-Saxe), les investisseurs ayant spéculé sur une baisse de
l’action VW (vendu sans détenir le titre) ont été obligés de se
racheter en catastrophe ce qui a fait monter le titre VW de 200 à plus
de 945 EUR en une journée. En une journée, l’action VW est devenue la
première capitalisation boursière au monde ce qui est naturellement
totalement théorique car il est impossible de vendre une quantité
significative d’actions VW à ce prix. Il est important de rappeler que
le cours de bourse n’est représentatif que d’une transaction donnée à
un instant t. Valoriser la participation de VW à 945 EUR comme demandé
par les normes IFRS tiendrait de la folie pure et pourtant si nous
étions au dernier jour de l’exercice comptable, la norme l’imposerait.
L’exemple inverse est
malheureusement la réalité actuelle dans les bilans des banques et
autres institutions financières qui voient leurs actifs se déprécier
au delà de leur valeur intrinsèque et ce par manque d’acheteur. Les
fortes dépréciations qu’elles doivent acter diminuent leurs fonds
propres devenus soudainement insuffisants ce qui les obligent à faire
appel à l’Etat, prêteur en dernier ressort mais également grand
régulateur « infaillible »…
Michel de Villenfagne
Banque Transatlantique
Belgium
7.11.08
secrétaire au Trésor.....un
autre poste-clé, surtout par ces temps de crise venue on ne sait d’où pour
des raisons tout aussi mystérieuses : celui de
secrétaire au Trésor.
http://france-licratisee.hautetfort.com/archive/2008/11/07/gare-au-changement.html
Voici les trois noms avancés pour succéder à l’actuel locataire du poste,
Paulson : Paul Volcker, ex-président de la FED –
Larry Summers, qui a déjà occupé ce poste de 1999 à 2001 sous Clinton
et Timothy Geithner, actuel président de la réserve fédérale
de New York.
13.12.08
Bernard Madoff, ex-patron du Nasdaq. (Crédit Photo:
AP)
50 miliards de dollars : c'est le montant atteint par la fraude avouée
par ce septuagénaire via une société pyramidale. Il pourrait s'agir du
plus gros montage de ce genre jamais réalisé aux Etats-Unis.
http://www.lefigaro.fr/societes/2008/12/12/04015-20081212ARTFIG00274-un-ancien-dirigeant-du-nasdaq-avoue-une-fraude-de-milliards-de-dollars-.php
«Ce n'est qu'un grand mensonge, je suis fini, j'ai perdu
environ 50 milliards...» ce sont, en substance, les derniers mots que
Bernard Madoff a adressés à ses employés.
L'ancien dirigeant de la Bourse du Nasdaq a été placé
en liberté sous caution. C'est ce qu'ont indiqué hier le parquet de New
York et le FBI, suite à la découverte d'une vaste escroquerie portant
sur un montant de 50 milliards de dollars.
Bernard Madoff, fondateur d'une société
d'investissement nommée Madoff Investment Securities, aurait créé une
«pyramide» financière à travers une autre société parallèle. Le
conseiller en investissement exerçait aussi son métier dans cette
société secrète qui gérait en janvier un encours de 17 milliards de
dollars. Il pourrait s'agir du plus gros «montage Ponzi» jamais réalisé
aux Etats-Unis. Ce type d'arnaque à grande échelle, consiste à verser
des rendements mirobolants sur des placements avec l'argent de nouveaux
souscripteurs. L'escroc fait en général valoir une technique ultra
sophistiquée qu'il tient secrète. Cette arnaque porte le nom du premier
homme, un émigré italien du début du siècle, à avoir mis en place ce
système. Personnage en vue à Wall Street, Madoff utilisait ses contacts
au sein du Nasdaq, le plus grand marché électronique d'actions du monde,
pour alpaguer les gros poissons. Il aurait ainsi arnaqué entre 11 et 25
(gros) clients.
Pour Pierre-Yves Dugua, correspondant du Figaro à Washington, Bernard
Madoff est un personnage affable, qui a joué de son aura pour mener à
bien son escroquerie.
Madoff a admis mercredi soir devant ses employés avoir monté cette
escroquerie, tout en ajoutant qu'il s'en remettrait aux mains des
autorités. Il aurait souhaité avant tout rembourser ses dettes en se
servant de la dernière enveloppe de 200-300 millions de dollars qui lui
reste.
Une escroquerie «épique»
Cette affaire fait tâche en ces périodes difficiles,
et éclate alors que les autorités essaient de changer le mode de
fixation des rémunérations des dirigeants d'entreprises, considérées par
certains comme exorbitantes. La SEC-Securities & Exchange Commission-,
le gendarme boursier américain, a qualifié cette escroquerie d'
«épique». Les experts de la SEC tentent de chiffrer le montant total de
ses pertes. Lors de son arrestation à son domicile de Manhattan par le
FBI, il n'aurait eu aucune hésitation à avouer son forfait.
S'il est reconnu coupable des faits qui lui sont
reprochés, cette ancienne légende de Wall Street risque une peine
maximale de 20 ans de prison, ainsi qu'une amende de 5 millions de
dollars. Pour l'heure, il a été remis en liberté, contre une caution de
10 millions de dollars.
» Sale temps pour les Hedge funds (avec jdf.com)
» Madoff envoie le marché en enfer (avec jdfcom)
Extrait de son Site sur Internet :
Sophisticated Disaster Recovery Facilities, Reflects the Attention to
Every Detail
....Madoff Securities has one of the most sophisticated
disaster recovery facilities found anywhere in the securities industry. In
addition to its offices in Manhattan, Madoff Securities maintains a fully
equipped and staffed facility located near LaGuardia Airport. This office
duplicates all of the features of the primary Madoff Securities offices.
Madoff Securities' disaster recovery facility is not just an alternative
trading room, but rather a full-fledged office which is equipped to
receive and transact orders and to handle the clearing and settlement
process as well.
Under the supervision of a facilities manager, this
unique on-line facility is tested continuously to ensure that it is
prepared to take over the firm's operations if any kind of disaster were
to affect the Manhattan office. Members of the firm's staff are rotated
through the facility and regularly perform their work from it. Thus, there
is always staff on hand in case disaster strikes at the firm's main
office.
The disaster recovery facility is on a different
electric power grid than the main office, and it is served by a different
telephone central office. The facility also has its own electrical
generator.
Since this facility was created in 1992, it has been
used as an adjunct to Madoff Securities' main office, and it has not been
confronted with a major emergency. But the existence of this facility
testifies to the high priority the firm places on being available to meet
the needs of its clients under all conditions.
Gouvernement
Obama : la continuité
http://www.dailymotion.com/video/k4mGUHlAbYX4p4TDA7
avec son prolongement en France :
Lettre confidentielle d'Emmanuel Ratier N° 268
«
Patricia B...
est une jeune femme, chef d'entreprise d'une grande qualité » a dit d'elle
Nicolas Sarkôzy, omettant de signaler son appartenance à
la Commission trilatérale.
N'étant vraiment pas une acharnée du service public et de la défense des
intérêts de l'Etat, Patricia Barbizet, directrice générale d'Artemis, (a
holding familiale de François Pinault (qui contrôle ses participations
dans Vinci, Christie's, le Stade Rennais, Le Point, etc.) puis présidente
du conseil de surveillance de Pinault-Printemps-Redoute, a été choisie par
Nicolas Sarkôzy, le 20 novembre, pour présider le comité
d'investissement du nouveau Fonds stratégique, le fonds souverain à la
française (20 milliards d'euros) qui pourrait jouer un grand rôle en 2009
et les années suivantes, devant ampleur de la crise économique qui
s'annonce. Le bras droit de François Pinault est un parfait symbole de
cette interpénétration du mondialisme financier et de la gouvernance
française néo-libérale. Totalement inconnue du grand public, cette femme
d'influence, qui est notamment trésorière du club très sélect Le Siècle,
était classée 16' femme d'influence mondiale par le magazine américain
Fortune en 2008.
31.02.09
Investiture d’Obama : Glissade à Wall Street. où sont
passés tous les créanciers ?
http://fr.altermedia.info/general/investiture-dobama-glissade-a-wall-street-ou-sont-passes-tous-les-creanciers_19959.html#more-19959
.................
Où sont allés tous les créanciers ?
Les plus grandes institutions financières seraient en
eaux troubles et endettées envers des créanciers anonymes. Depuis le
déferlement de la crise financière, l’identité des créanciers reste un
mystère.
Au fil des ans, l’establishment financier privé a
instauré des hedge funds (fonds de placement, littéralement fonds de
couverture et/ou spéculatifs) toujours enregistrés au nom de particuliers
fortunés. De grandes richesses ont été transférées des grandes
institutions financières vers ces hedge funds appartenant au privé, qui
échappent largement à la réglementation gouvernementale.
Pourquoi les banques sont-elles endettées ? Envers qui ?
Sont-elles les victimes ou les bénéficiaires ? Sont-elles les débiteurs ou
les créanciers ?
Au fil des ans les plus grandes banques des États-Unis
se sont séparées d’une partie de leurs bénéfices excédentaires en faveur
de divers groupes de mandataires financiers : hedge funds, comptes dans
les paradis fiscaux sous les tropiques, etc.
Bien que ces transferts de milliards de dollars soient
transférées par voie électronique d’une entité financière à une autre,
l’identité des créanciers n’est jamais mentionnée. Qui ramasse ces dettes
de plusieurs milliards, qui sont les principaux responsables de la
manipulation financière ?
Selon toute probabilité, l’effondrement de la valeur
boursière des actions bancaires était connu d’avance. Les banques avaient
déjà transféré en toute sécurité leur butin dans un paradis fiscal.
Les banques sont en grande difficulté après avoir reçu
les centaines de milliards de dollars de l’argent des opérations de
sauvetage.
Où est passé l’argent des opérations de sauvetage ? Qui
encaisse les multi-milliards de dollars de l’argent des opérations de
sauvetage du gouvernement ? Ce processus contribue à une concentration
sans précédent de la fortune privée.
La presse reconnaît l’existence des milliards de dollars
de la « dette interbancaire. » Mais pas un mot n’est dit sur les
créanciers.
Il y a un créancier pour chaque débiteur.
Est-ce de l’argent que les élites se doivent à
elles-mêmes ?
En fin de compte, ceux qui détiennent ces billions vont,
à leur façon, «recoller les morceaux». Leur énorme fortune monétaire sera
convertie en actifs par des acquisitions d’entreprises en faillite.
...................
...... et militaire ......
Source: Le
figaro
Date :
6.11.08
Rahm Emmanuel
Le représentant de l'Illinois au Congrès et ancien
conseiller de Bill Clinton a accepté mercredi de devenir secrétaire
général de la Maison-Blanche.
http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2008/11/06/01017-20081106ARTFIG00637-rahm-emanuel-un-chien-d-attaque-au-cote-d-obama-.php
Parmi les nombreux noms cités pour faire partie
de
l'administration Obama, un désormais est sûr. Il s'agit de
Rahm
Emanuel. Ce représentant de l'Illinois a accepté mercredi de
devenir le secrétaire général de la Maison-Blanche, a annoncé
Barack Obama. Le parlementaire, âgé de 48 ans, a réfléchi à
l'offre du futur président américain pendant plus de vingt-quatre
heures. Il redoutait l'impact de cette nomination sur sa famille
et ses trois jeunes enfants. Toutefois, à en croire certains
journalistes, ce proche du 44e président des Etats-Unis
convoitait, avant cette proposition prestigieuse, la place de
Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, et
aurait plutôt hésité entre les deux positions. Tous deux élus de
l'Illinois, Rahm Emanuel et Barack Obama fréquentaient les mêmes
cercles politiques à Chicago. Les deux hommes se sont rapprochés
lorsque Barack Obama est arrivé à Washington, en 2004, après avoir
été élu sénateur.
Rahm Emanuel
apportera à Barack Obama sa connaissance du fonctionnement
interne du Congrès où il siège depuis 2002. Responsable des
investitures du parti de l'Ane pour les législatives, il a été le
principal artisan du retour d'une majorité démocrate à la Chambre
des Représentants en 2006. «Rahm est le golden boy de son parti,
il a su choisir les bons candidats et trouver l'argent», reconnait-on
du côté républicain.
Un élu prodige qui n'a rien d'un agneau. Décrit comme
«hyperactif» et comme le «chien d'attaque du parti», le numéro 4
des démocrates à la Chambre des représentants, qui suivit au lycée
des cours de ballet, est redouté pour sa combativité. A
Washington, on n'a pas oublié le poisson mort, en voie de
décomposition, que Rahm Emmanuel envoya à un sondeur qui l'avait
contrarié. «Certains jours, je me déteste en me réveillant», admet
lui-même le représentant de l'Illinois.
Son penchant pour l'offensive devrait aider
Barack Obama qui a mené une campagne basée sur l'unité nationale,
à faire passer ses réformes les plus audacieuses, estiment les
spécialistes. John Boehner, chef de la minorité républicaine à la
Chambre des représentants, a aussitôt dénoncé «un choix ironique
pour un président qui a promis de changer Washington et de rendre
la politique plus courtoise».
A l'origine de la poignée de main Arafat -
Rabin
Rahm Emmanuel connaît bien la Maison-Blanche :
il y a travaillé en tant que conseiller politique
sous l'administration Clinton, de 1993 à 1998. Le diplômé en
communication, qui commença sa carrière, à la fin des années 80,
auprès du maire de Chicago, a croisé le chemin de Bill Clinton à
la fin 1991. Emanuel devient son collecteur de fond. Terriblement
efficace il y gagne le surnom de «Rhambo» -, il récolte la somme
record - à l'époque - de 72 millions de dollars. Ce trésor de
guerre permet à Bill Clinton de balayer ses adversaires à la
primaire démocrate et de survivre aux scandales qui éclatent lors
de sa campagne de 1992. «Nous n'aurions jamais rien pu accomplir
sans lui», déclara le 42e président américain. A la
Maison-Blanche, Rahm Emanuel soigne l'image de son mentor. Il se
montre ainsi très directif vis-à-vis de Tony Blair, qui doit tenir
une conférence de presse au coté de Bill Clinton, alors empêtré en
plein scandale Lewinsky : «ne foirez pas cette apparition, c'est
important», lui lance-t-il, comptant redorer avec cette apparition
«politique et sérieuse» le blason de Clinton.
A la fin de l'ère Clinton, Rahm Emanuel quitte
brièvement la politique et se reconvertit dans la banque. Ses
trois ans en tant que manager à la Dresner Kleinwort lui
rapporteront plus de 16 millions de dollars. Cet intermède
banquier s'achève en 2002 lorsqu'Emanuel se présente à la Chambre
des représentants. Ayant siégé quelque temps, au conseil
d'administration de l'organisme de prêts Freddie Mac, le
parlementaire a toujours refusé de voter toute législation pouvant
concerner son ancien employeur.
Rahm Emmanuel est, malgré lui, une figure du
petit écran américain : il a inspiré dans la série
«A la Maison-Blanche» le personnage de Josh Lyman.
Ironiquement son frère, Ari, un célèbre agent de stars de Los
Angeles, a lui servi de modèle pour créer Ari Gold, le héros de la
comédie
«Entourage». Rahm Emanuel est à l'origine d'une des images les
plus célèbres de la présidence Clinton. Il a supervisé, jusqu'à la
chorégraphie, la poignée de mains historique entre Rabin et Arafat
lors de la signature, en 1993, des accords de paix d'Oslo.
«Il influera sur le président pour qu'il soit
pro-israélien»
Le Proche-Orient tient une place cruciale dans
le cœur du représentant de l'Illinois. Son père, Binyamin Emanuel,
un pédiatre, est né en Israël et a émigré avec sa famille aux
Etats-Unis dans les années 60. Peu avant la première guerre du
Golfe, en 1991, Rahm Emanuel s'est porté volontaire, en tant que
mécanicien, auprès d'un bureau de recrutement de Tsahal.Durant
deux mois, il a réparé des blindés près de la frontière libanaise.
Très pieux, il a tenu à obtenir, lors de l'examen du plan Paulson,
une dispense de son rabbin pour pouvoir travailler en pleines
fêtes du nouvel an juif de [Rosh Hashana].
Sa nomination a suscité l'enthousiasme de
journaux israéliens.
Maariv le
présente comme «notre homme à la Maison Blanche». «Il va influer
sur le président pour qu'il soit pro-israélien. Peut-il laisser sa
conscience hors de la Maison-Blanche ?», a affirmé Binyamin
Emanuel au quotidien.
7.11.08
Le futur secrétaire général de la Maison Blanche est
presqu'un ancien combattant...
...de
la guerre du Golfe mais au sein de l'armée israélienne
! >>>>suite>>>
7.11.08
Israël envisage d’agresser l’Iran
http://fr.altermedia.info/general/israel-envisage-dagresser-liran_17694.html
L’attitude d’Israël envers le
problème nucléaire iranien reste invariable, et l’Etat hébreu n’écarte
aucune option pour le régler, a déclaré vendredi le ministre israélien
de la Défense, Ehud Barak, lors d’un entretien à Jérusalem avec la
secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice.
3.01.09
Obama, l’armée et la menace de la dictature aux
Etats-Unis
http://fr.altermedia.info/general/obama-larmee-et-la-menace-de-la-dictature-aux-etats-unis_18990.html
En choisissant l’amiral Dennis
Blair en tant que directeur du renseignement américain, le président
désigné Barack Obama a intégré à son cabinet trois officiers à quatre
étoiles qui sont à la retraite depuis peu. Cette représentation sans
précédent du corps des officiers au sein de la prochaine
administration démocrate est une indication de la croissance du
pouvoir politique de l’armée américaine qui menace sérieusement les
droits démocratiques fondamentaux.
Commandant en chef de l’armée des Etats-Unis dans le
Pacifique en 1999-2000, Blair s’est distingué par ses tentatives de
rapprochement entre le Pentagone et l’armée de l’Indonésie au moment
où cette dernière procédait à une véritable boucherie au
Timor-Oriental. Cela a eu pour effet de contrecarrer complètement les
inquiétudes tièdes qu’avait exprimées l’administration Clinton quant
aux droits humains dans cette région du monde.
Avant de faire appel à Blair, Obama avait nommé
l’ancien général de la marine, James Jones, au poste de conseiller à
la Sécurité nationale et l’ancien chef d’état-major de l’armée, le
général Erik Shinseki, au poste de secrétaire aux Anciens combattants.
On rapporte aussi que la prochaine administration pourrait demander au
général à la retraite de l’Air Force, Michael Hayden, de demeurer au
poste de directeur de la CIA.
Le Washington Post avait décrit samedi dernier cette
concentration d’anciens hauts officiers dans l’administration comme
une « tendance inhabituelle pour une
administration démocrate, une tendance qui a surpris les deux camps
politiques ».
Ces nominations ont été précédées par l’annonce que
Robert Gates, le secrétaire à la Défense de l’administration Bush,
allait demeurer à son poste au Pentagone, où de nombreuses «
équipes de transition » sont à l’œuvre pour s’assurer que les
guerres d’agression des Etats-Unis se poursuivent et que l’immense
pouvoir de l’armée demeure illimité.
Plus tôt ce mois-ci Obama avait explicitement décrit
sa soumission au Pentagone en déclarant, « Pour s’assurer la
prospérité au pays et la paix à l’étranger, nous croyons tous qu’il
faille maintenir l’armée la plus puissante de la planète. » A
cette fin, il s’est engagé à augmenter les effectifs des
forces terrestres américaines de 100 000 soldats et marines
et a clairement fait savoir qu’il n’y aurait pas de coupures
importantes au budget militaire. Ce dernier engouffre environ 850
milliards $ annuellement, dans des conditions d’énormes déficits et de
crise financière qui s’intensifie.
[Suite →]
LE MONDE | 04.02.09
http://www.lemonde.fr/organisations-internationales/article/2009/02/04/la-france-paracheve-son-retour-dans-l-otan_1150483_3220.html
Nicolas
Sarkozy et ses conseillers sont dans la phase finale d'un processus
qui mettra fin à plus de quatre décennies d'une "exception" française
au sein de l'Alliance atlantique. L'Elysée prépare, ainsi que le chef
de l'Etat l'avait annoncé à l'été 2007, le retour de la France dans
les structures militaires intégrées de l'OTAN.
En 1966, c'est par une lettre adressée au président
américain
Lyndon Johnson que le général de Gaulle avait signifié le retrait
de la France de ces structures, afin d'affirmer l'autonomie nationale
en pleine guerre froide, et en s'appuyant sur l'acquisition de l'arme
nucléaire.
Le virage voulu par M. Sarkozy doit être scellé
début avril à Strasbourg et Kehl, lors du sommet marquant les 60 ans
de l'OTAN, auquel participera
Barack Obama. L'Elysée a voulu accompagner l'événement d'un fort
affichage franco-allemand. En témoigne la tribune que le président
Sarkozy et la chancelière
Angela Merkel publient dans "Le Monde" et la Süddeutsche
Zeitung : "Pour répondre aux crises et aux conflits,
affirme ce texte, les alliances fondées sur
des valeurs communes, comme l'Union européenne et l'OTAN, prennent une
importance accrue."
"Il est dans notre intérêt de faire de la
construction européenne et du partenariat atlantique les deux faces
d'une même politique de sécurité", ajoute
cette déclaration commune, faite à la veille de la conférence annuelle
de Munich sur les questions de sécurité en Europe, à laquelle doit se
rendre, samedi 7 février, M. Sarkozy.
Selon nos informations, l'Elysée a obtenu l'accord
des Etats-Unis pour que deux commandements soient attribués à des
généraux français au sein de l'OTAN. D'une part, le commandement basé
à Norfolk en Virginie (Etats-Unis), appelé
Allied Command Transformation (ACT), en charge de piloter les
transformations de l'Alliance (doctrine, organisation et emploi des
forces). D'autre part, un des commandements régionaux de OTAN, basé à
Lisbonne, où se trouve le quartier général de la Force de réaction
rapide de l'OTAN ainsi qu'un centre d'analyses de photos satellites.
Ces deux attributions ont été négociées notamment
entre le conseiller diplomatique de M. Sarkozy,
Jean-David Lévitte, et le conseiller de M. Obama pour la sécurité
nationale, le général
James Jones. Révélées en janvier par un blog Internet français
(celui du journaliste
Jean-Dominique Merchet) et confirmées par nos sources, elles
traduisent une volonté de l'Elysée de présenter la "rénovation de
la relation" entre la France et l'OTAN non pas comme une fin en
soi mais comme faisant partie d'une stratégie plus large, en plusieurs
volets, impliquant des contreparties.
"La France ne peut reprendre sa place"
dans l'OTAN "que si une place lui est faite" avait déclaré M.
Sarkozy au
New York Times en septembre 2007. Mais les avis divergent,
chez les experts et certains officiels français, sur le poids réel qui
serait dévolu à la France à travers ses deux commandements. L'ACT, à
Norfolk, mettrait la France aux premières loges de la réflexion sur la
transformation de l'Alliance, mais ce commandement n'a aucun rôle
quant aux opérations en cours. La plus importante est celle menée en
Afghanistan, pour laquelle M. Obama pourrait demander officiellement,
d'ici le sommet de Strasbourg-Kehl, de nouvelles contributions de
troupes européennes. M. Sarkozy, qui a décidé, en 2008, d'augmenter le
contingent en Afghanistan en lui conférant aussi un rôle de combat au
sol, devra se prononcer sur la question.
Le poste de Lisbonne apparaît quant à lui
d'importance moindre, étant l'un des multiples commandements régionaux
de l'OTAN. Certains critiques, à Paris, considèrent qu'il aurait mieux
valu briguer des postes dans des structures plus décisionnelles,
quitte à se contenter d'une position de "numéro deux". En 1995-1997,
la tentative de "retour" menée par l'équipe de
Jacques Chirac avait buté sur le refus américain de céder le
commandement Sud de l'OTAN, à Naples, très stratégique.
Concrètement, la réintégration pleine de la France
devrait se traduire par l'envoi de quelque 900 militaires français
dans l'appareil militaire intégré de l'OTAN. Ce qui entraînera un coût
financier élevé. Un paradoxe, évoqué par des connaisseurs du dossier,
est que l'injection de personnel militaire français intervient au
moment où Paris appuie, comme le fait le Royaume-Uni, l'idée d'un
amaigrissement des structures de l'OTAN, dont le caractère pléthorique
hérité de la guerre froide ne se justifie plus au regard des nouvelles
missions de l'Alliance. Celles-ci sont centrées, depuis une quinzaine
d'années, sur des opérations de forces expéditionnaires, avec des
coalitions ad hoc de pays contributeurs, parmi lesquels la
France tient un rôle de premier plan.
Le "retour" complet de la France dans l'OTAN est
conçu à l'Elysée comme une "normalisation", la levée à la fois
d'une hypocrisie et d'un "tabou", car en réalité Paris avait
déjà commencé, à partir de 2004 - et sans le clamer - à réinsérer des
militaires dans les commandements intégrés, à Mons et à Norfolk (ils
sont une centaine). Paris ne renonce, par ailleurs, en rien à sa
dissuasion nucléaire, dogme sacro-saint hérité du gaullisme.
La perspective du "retour" a renforcé la capacité
d'entraînement des Français sur le dossier de l'Europe de la défense,
même si, en raison de blocages britanniques, les avancées ont été
modestes en 2008. L'Elysée espère aussi pouvoir mieux peser sur la
formulation du nouveau Concept stratégique de l'Alliance, qui, avec la
guerre en Afghanistan, sera au coeur du sommet de Strasbourg-Kehl.
Dans les préparatifs du "retour", un accroc a
cependant surgi. La Turquie a fait passer le message que la
réintégration de la France devrait s'accompagner d'une plus grande
souplesse de Paris sur la question de l'adhésion turque à l'UE, à
laquelle M. Sarkozy est opposé. Au plan juridique, Ankara n'a pas de
droit de veto sur le "retour" français. Mais pour régler ce problème
politique gênant, l'Elysée a discrètement demandé à l'administration
Obama d'intercéder.
4 avril 1949. Signature
à Washington du traité de l'Atlantique Nord par 12 pays, dont la
France. L'article 5 précise qu'une attaque contre un des signataires
"sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les
parties".
10 mars 1966. Le
général de Gaulle annonce que la France va se retirer de la structure
militaire intégrée de l'Alliance.
5 décembre 1995. La
France annonce qu'elle reprend sa place au comité militaire, où elle
n'avait qu'un rang d'observateur.
Engagement. Plus de 4
000 militaires français participent aujourd'hui à des opérations
conduites par l'OTAN.
page ouverte en 11.08
|
|
..... et conduit le petit blanc en France à
focaliser sur
le racisme antiraciste....antisémite
"84% des
Français heureux pour Obama", titre
Le Parisien
Nuit blanche Obama 4 au 5 novembre 2008
>>>> voir>>>
8.11.80
La chancelière allemande Angela Merkel a appelé la
société allemande à "lutter avec détermination contre le racisme et en
particulier l'antisémitisme"
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/11/08/01011-20081108FILWWW00548-merkel-combattre-l-antisemitisme.php
Merkel : combattre l'antisémitisme
Source : AFP
08/11/2008 | Mise à jour : 17:27 |
La chancelière allemande Angela
Merkel a appelé la société allemande à "lutter avec détermination
contre le racisme et en particulier l'antisémitisme" à la veille
du 70e anniversaire de la "Nuit de cristal", nom donné au pogrom
contre les Juifs dans l'Allemagne nazie.
"Nous savons que l'indicible a
commencé ce jour là et a débouché sur l'Holocauste", a déclaré la
dirigeante conservatrice dans son message vidéo hebdomadaire
diffusé sur Internet.
"Nous devons entretenir le
souvenir pas seulement par devoir à l'égard des victimes mais
aussi pour que cela ne se reproduise pas", a-t-elle ajouté.
Dans la nuit du 9 au 10 novembre
1938, "beaucoup en Allemagne n'ont pas voulu voir. Mais nous
connaissons aussi des témoins de l'époque qui savaient quel était
le sort que connaîtraient les Juifs en Allemagne", a souligné la
chancelière.
Angela Merkel doit participer
dimanche, aux côtés de survivants du pogrom, à une cérémonie à la
synagogue de la Rykestrasse à Berlin, la plus grande d'Allemagne,
et l'une des rares à ne pas avoir été détruite par les nazis.
9.11.08
Diversité racialiste
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/11/diversit%C3%A9-racialiste.html
Jean-François Copé et Patrick Devedjian (UMP),
Dominique Voynet (Verts), Christiane Taubira (PRG), Arnaud
Montebourg et Christian Paul (PS)
ont signé ensemble un "manifeste pour l'égalité
réelle", publié par le Journal du Dimanche, et
soutenu par Carla Bruni-Sarkozy :
"En négligeant sa propre diversité,
la France désespère une large frange de sa jeunesse et
l'empêche d'être fière de son pays. Nous sentons partout la
crispation identitaire, des sifflements de La Marseillaise aux
rappels à l'ordre qui restent vains et incompris".
"l'élection de Barack Obama éclaire par un
contraste cruel les manquements de la République
française et l'écart qui nous sépare d'un pays dont
les citoyens ont su dépasser la question raciale et élire pour
président un homme qui se trouve être noir".
"Quelle leçon! Nous autres Français, qui
revendiquons notre universalisme pour faire pièce à cette
diversité, nous devons bien écouter celle-ci".
Les signataires du texte
réclament la mise en oeuvre effective d'un programme minimal
pour l'égalité réelle" :
"engager des politiques publiques
qui combattent les conséquences sociales des discriminations,
systématiser les politiques volontaristes de réussite
éducative et la promotion des talents dans les quartiers
populaires, promouvoir des politiques urbaines qui permettent
de réaliser la diversité sociale et de peuplement, inciter
fortement les employeurs et le premier d'entre eux, l'Etat, à
mettre en place des politiques de promotion de la diversité
fondées sur l'obligation de résultat, limiter les mandats
électoraux pour forcer le renouvellement du monde politique,
soumettre les partis politiques à un pacte national de la
diversité et organiser un Grenelle de l'égalité réelle et de
la diversité".
08/11/2008
LE CRIF, C’EST BIEN. LE CRIF ET LE CRAN, C’EST MIEUX
http://france-licratisee.hautetfort.com/archive/2008/11/08/le-crif-c-est-bien-le-crif-et-le-cran-c-est-mieux.html
le 31 octobre, date à laquelle, au niveau de leurs présidents
respectifs Richard Prasquier et Patrick Lozes, ils ont discuté
des sujets suivants : les
élections américaines, la lutte contre le racisme, la
célébration du 60e anniversaire de la Déclaration
des Droits de l’Homme, et le rôle de René Cassin et de Martin
Luther King. Tous sujets éminemment actuels et urgents pour le
pays, vous en conviendrez.
Le CRAN « se positionne dans le combat contre les
discriminations ethno-raciales et pour le devoir de mémoire ».
08/11/2008
Les plans de construction d'Auschwitz
découverts
J.C. (lefigaro.fr) avec AFP
http://www.lefigaro.fr/international/2008/11/08/01003-20081108ARTFIG00513-les-plans-de-construction-d-auschwitz-decouverts-.php
Même article dans le
Monde ce même jour LEMONDE.FR avec AFP | 08.11.08
http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/11/08/des-plans-de-construction-originaux-d-auschwitz-retrouves-a-berlin_1116581_3214.html
Ces documents originaux ont été retrouvés en
vidant un appartement berlinois. Certains sont signés par le
grand chef de la SS, Heinrich Himmler.
Ce sont «les documents de l'horreur», comme les
appelle
Bild. Selon le quotidien allemand, des
plans de construction originaux du camp d'extermination nazi
d'Auschwitz ont été retrouvés en vidant un appartement à
Berlin.
Le journal publie samedi en pleine page des
fac-similés de plusieurs de ces documents.
Il s'agit au total de 28 plans à l'échelle 1/100e, datés entre
1941 et 1943 et estampillés «Direction de la construction des
Waffen-SS et de la police».
Certains sont signés d'anciens hauts
responsables SS, l'un comporte les initiales de leur maître
absolu, Heinrich Himmler.
Bild ne donne en revanche aucune précision sur
le lieu, l'auteur et la date des ces trouvailles.
Mais selon le directeur des archives fédérales
allemandes à Berlin, Hans-Dieter Kreikamp, interrogé par le
journal, l'importance de ces documents est «extraordinaire»:
«C'est la preuve authentique du génocide systématiquement
planifié des juifs d'Europe».
Certains documents reproduits évoquent la
construction d'un «camp de prisonniers de guerre» à Auschwitz.
La «cave aux cadavres»
Pourtant l'un représente clairement une chambre
à gaz, intitulée comme telle («Gaskammer»), de 11,66 m sur
11,20 m. Ce plan a été dessiné par le «détenu N. 127», le 8
novembre 1941. A cette date, des expérimentations du gaz
Zyklon B avaient déjà commencé.
Autrement dit, bien avant la conférence de
Wannsee, qui s'est tenue le 20 janvier 1942, pour organiser la
«solution finale de la question juive», c'est-à-dire
l'extermination les juifs.
Un autre fac-similé montre le plan du célèbre
long bâtiment d'entrée du camp d'Auschwitz-Birkenau, où
avaient lieu les exterminations dans des chambres à gaz et
auquel la voie ferrée conduisait directement pour déverser ses
chargements de victimes.
Un plan montre également le premier
crématorium. Cinq carrés y désignent les futurs fours
crématoires. Le document annoté évoque la «L.Keller» pour «Leichenkeller»,
soit la «cave à cadavres», dont la longueur initiale prévue
était de «8 mètres» mais pouvait être étendue «selon les
besoins».
Plus d'un million de déportés, essentiellement
des Juifs, ont péri au «camp de la mort» d'Auschwitz, situé
près de Cracovie, en Pologne.
Plus de 6 millions de juifs sont morts sous le
nazisme, selon les estimations les plus restrictives.
La libération d'Auschwitz le 27 janvier 1945
par les troupes soviétiques a permis de révéler au monde
l'ampleur monstrueuse des crimes nazis.
Extrait du BILD :
Der Leitende
Archivdirektor des Bundesarchivs in Berlin, Dr. Hans-Dieter
Kreikamp, misst dem Dokumenten-Fund eine „außerordentliche
Bedeutung“ bei. Kreikamp zu BILD: „Die Pläne sind die
authentischen Zeugnisse des systematisch geplanten
Völkermordes an den europäischen Juden.“
Die Dokumente enthüllen aber
auch: Jeder, der mit Planung und Bau des Konzentrationslagers
im Entferntesten befasst war, wusste, dass hier Menschen
fabrikmäßig vergast werden sollten. Die Unterlagen widerlegen
darüber hinaus auch die allerletzten Holocaust-Leugner.
Das erschütterndste Dokument
des Grauens: der Plan einer „Entlausungsanlage“. Von einem „Auskleideraum“
führen Türen in einen „Wasch- und Brauseraum“ und von dort in
einen „Ankleideraum“.
Vom Ankleideraum
gehen aber auch Türen in zwei „Vorräume“ und von dort durch „Schleusen“
in eine „Gaskammer“. Schwarz auf weiß steht es auf dem Plan: „GASKAMMER“.
Dass in der 11,66 mal 11,20
Meter großen „Gaskammer“ nicht Kleidungsstücke mit dem bei der
SS üblichen Blausäure-Mittel entlaust, sondern Menschen
vergast werden sollten, muss als sehr wahrscheinlich
angenommen werden. Denn der Plan, der von einem „Häftling Nr.
127“ in Auschwitz gezeichnet wurde, stammt vom 8. November
1941. Zu diesem Zeitpunkt experimentierte Lagerkommandant
Rudolf Höß bereits mit dem Blausäuremittel „Zyklon B“, mit dem
er im Stammlager Auschwitz kranke Häftlinge und russische
Kriegsgefangene ermorden ließ.
10.11.08
Les équivoques de l'"obamania"
http://www.grece-fr.net/textes/_txtWeb.php?idArt=851
......... Cette « racialisation »
des commentaires, beaucoup plus forte encore hors des Etats-Unis
qu’en Amérique même, et qui a oblitéré tout véritablement jugement
politique, laisse songeur. Et ce qui est le plus remarquable (ou
le plus révélateur), c’est qu’elle a été le fait des racistes
comme des antiracistes, les premiers ulcérés de cela même qui
réjouissait les seconds : l’arrivée d’un Noir à la tête de la plus
grande puissance du monde – mais les uns comme les autres d’accord
pour accorder à l’appartenance raciale d’Obama une importance
démesurée.
Certains de ces commentaires ont
même été stupéfiants. En France, tandis que le Conseil
représentatif des associations noires (CRAN) appelait à un
rassemblement « pour saluer la victoire d’Obama et demander à
Nicolas Sarkozy de ne pas oublier les revendications des Noirs de
France », on a pu voir de jeunes Français d’origine africaine
s’écrier : « On a enfin notre président ! », ou encore :
« L’exemple à suivre nous vient des Etats-Unis ». (Ils ignorent
sans doute qu’en France, c’est un Antillais, Gaston Monnerville,
qui présida le Sénat de 1959 à 1968, poste qui faisait de lui le
deuxième personnage de l’Etat). En Afrique, des voix plus
nombreuses encore se sont élevées pour prédire qu’« Obama va
sauver le continent africain » ou que le nouveau président va
s’employer à élever le niveau de vie de tous les Kenyans au motif
que son père était né au Kenya ! >>>>>>>>>>>
3.12.08
Présent du 3.12.08
La " nouvelle"
équipe de Barack Obama
article de Jeanne Smits
.....
Donc, Hillary Clinton. Avec elle, Barack Obama a
choisi une sénatrice qui avait voté la guerre en Irak en 2003. En
lui confiant les responsabilités de la politique étrangère
américaine, il cautionne une voix et une attitude. Hillary Clinton,
rappelait lundi avec satisfaction Ehud Olmert, Premier ministre
d'Israël, « est une amie de l'Etat d'Israël et du peuple juif » ;
elle s'est dite favorable à des positions très fermes en faveur
d'Israël menacé par un Iran qui pourrait disposer de l'arme
nucléaire. « Une attaque contre Israël provoquerait une riposte
massive des Etats-Unis. »
Y aura-t-il donc moins
d'engagement en Irak ? Le retrait des hommes est théoriquement
programmé, mais dans une sorte de continuité aussi puisque Barack
Obama a reconduit le républicain Robert Gates, nommé secrétaire à la
Défense par George R Bush, à son poste. On parle de « pragmatisme »
: c'est l'homme qui connait le dossier. Mais comment ne pas voir une
continuité ? Un message adressé aussi à l'Iran ? Un choix très
parlant alors que le Pakistan, puissance nucléaire et point d'appui
de'. Etats-Unis dans sa région, est soupçonné d'avoir servi de base
aux at taques terroristes islamistes de Bombay ? La guerre contre le
terrorisme est une nécessité, mais tout dépend di la façon dont on
la mène...
Barack Obama prend son temps pour
constituer son équipe. Sa première nomination, dès les premiers jour
de son élection, mérite donc particulièrement d'être rappelée (tout
comme il faudra se souvenir qu'il a annonce comme l'un de ses
premiers actes de pouvoir le refinancement de l'avortement sur le
plan international par le: Etats-Unis. Le choix de Rahm Emanuel,
sénateur de l'Illinois, aussi âpre et combatif que Barack peut
semble lisse, au poste de « chief of staff > (chef de cabinet) de la
Maison Blanche, c'est tout un symbole.
Le chef de cabinet disposera, coin
me ses prédécesseurs, d'un pouvoir stratégique : c'est lui qui
détermine l'agenda du Président, lui qui décide de faire recevoir
untel et non point te autre, en posant ses conditions. Rahrr Emanuel
est un sioniste avoué et juif pratiquant, qui passe ses vacances
familiales en Israël, qui scolarise ses enfants à l'école judaïque,
plu: « faucon » que « colombe ». Son frère s'était distingué en
menant campagne contre Mel Gibson en dénonçant l'antisémitisme de La
Passion du Christ Israël avait salué sa nomination com. me une sorte
de victoire personnelle. C'est aller bien loin. Mais la presse juive
américaine voit tout de même Rahm Emanuel comme un homme capable de
faire avancer le « tikkun olam -» : concept qui désigne l'action
de perfectionner la société, et qui dans le judaïsme kabbalistique
prend une dimension messianique qui rend Israël responsable de
révolutionner le monde pour le bien de tous.
en relation :
Les
artisans du désastre financier, grâce à la Gramm-Leach-Bliley
Financial Services Modernization Act (FSMA) de 1999, ont été
investis de la tâche d’apaiser la crise qu’ils ont eux-mêmes créée.
Ils sont à l’origine de la débâcle financière.
http://www.polemia.com/article.php?id=1824
Le : 20 Décembre 2008
La grande dépression du XXIe siècle : l'effondrement de
l'économie réelle
La crise financière s’aggrave au risque de
perturber dangereusement le système international des paiements
Cette crise est bien plus grave que la Grande
Dépression. Tous les grands secteurs de l’économie mondiale sont
touchés. De récents rapports suggèrent que le système des lettres
de crédit, ainsi que le transport maritime international, qui
constituent la bouée de sauvetage du système commercial
international, sont potentiellement en danger.
Le « plan de sauvetage » bancaire, envisagé dans
le cadre du fameux Troubled Assets Relief Program (TARP), n’est
pas une « solution » à la crise, mais la « cause » de plus de
débâcle.
Le « plan de sauvetage » contribue au processus
de déstabilisation de l’architecture financière. Il transfère de
grandes quantités d’argent public entre des mains de financiers
privés au détriment du contribuable. Il conduit au dérapage de la
dette publique et à une centralisation du pouvoir bancaire sans
précédent. Qui plus est, l’argent du renflouage est utilisé par
les géants financiers pour garantir leurs acquisitions
d’entreprise à la fois dans le secteur financier et dans
l’économie réelle.
En revanche, cette concentration sans précédent
de puissance financière accule à la banqueroute des secteurs
entiers de l’industrie et de l’économie des services, provoquant
la mise au chômage de dizaines de milliers d’employés.
Les hautes sphères de Wall Street éclipsent
l’économie réelle. De grandes quantités d’argent, accumulées par
une poignée de conglomérats de Wall Street et leurs associés des
fonds spéculatifs (hedge funds), sont réinvesties dans l’achat de
biens réels.
La richesse sous forme d’argent se transforme en
possession et contrôle des moyens de production réels que sont
notamment l’industrie, les services, les ressources naturelles,
les infrastructures, etc.
L’effondrement de la demande de biens de
consommation
L’économie réelle est en crise. L’augmentation
du taux de chômage qui en résulte est propice à la baisse des
dépenses de consommation, qui se répercute à son tour sur le
niveau de la production des biens et services.
Aggravée par la politique macro-économique
néolibérale, cette spirale descendante cumulative aboutit à une
offre excédentaire de marchandises.
Les entreprises ne peuvent vendre leurs produits
puisque leurs employés ont été mis au chômage. Les consommateurs,
à savoir les travailleurs, ont été privés du pouvoir d’achat
nécessaire au maintien de la croissance économique. Avec leurs
maigres revenus, ils ne peuvent se permettre d’acheter les biens
produits.
La surproduction entraîne une série de
faillites
Les listes de biens invendus s’accumulent. Tôt
ou tard, la production s’écroule ; l’offre de marchandises diminue
à cause de la fermeture des installations de production, notamment
des usines de fabrication et de montage.
Dans ce processus de fermeture d’usines,
toujours plus de travailleurs deviennent des chômeurs. Des
milliers d’entreprises en faillite sont chassées du paysage
économique, entraînant la chute de la production.
La pauvreté généralisée et le déclin mondial du
niveau de vie résultent des bas salaires et du chômage généralisé.
C’est le fruit d’une économie mondiale de main-d’œuvre bon marché,
largement caractérisée par les usines d’assemblage à faible
salaire dans les pays du tiers-monde.
La crise actuelle étend les contours
géographiques de l’économie de main-d’œuvre bon marché, provoquant
l’appauvrissement de grands pans de population (dont la classe
moyenne) des pays prétendument développés.
Aux Etats-Unis, au Canada et en Europe de
l’Ouest, le secteur industriel entier est potentiellement en
danger.
Nous avons affaire à un long processus de
restructuration économique et financière. Dans sa phase initiale,
débutant dans les années 1980, à l’ère Reagan-Thatcher, des
entreprises locales et régionales, des exploitations agricoles
familiales et de petites entreprises ont été déplacées et
détruites. En retour, le boom des fusions et des acquisitions dans
les années 1990 a conduit à la consolidation simultanée de grandes
entités corporatives, à la fois dans l’économie réelle et dans les
services bancaires et financiers.
Toutefois, dans les récents développements, la
concentration du pouvoir bancaire se fait au détriment des grandes
entreprises.
Ce qui diffère dans cette phase particulière de
la crise, c’est non seulement la capacité des géants financiers
(grâce à leur contrôle décisif sur le crédit) à créer le chaos
dans la production de biens et de services, mais aussi à saper et
à détruire les grandes sociétés de l’économie réelle.
Les faillites surviennent dans tous les
principaux secteurs d’activité : fabrication, télécommunications,
vente au détail, centres commerciaux, compagnies aériennes, hôtels
et tourisme, sans parler de l’immobilier et de la construction, et
des victimes de la débâcle du prêt hypothécaire à risque (subprime).
General Motors a confirmé qu’il « pourrait être
à cours de liquidités d’ici quelques mois, ce qui provoquerait
l’un des plus grands dépôts de bilan de l’histoire étasunienne »
(USNews.com, 11/11/08). En retour, cela pourrait se répercuter sur
une série d’industries connexes. L’évaluation des pertes d’emplois
dans l’industrie automobile des Etats-Unis va de 30.000 à plus de
100.000 (Ibid.).
(…)
Dans les deux derniers mois, de nombreuses
fermetures d’usines aux Etats-Unis ont entraîné le licenciement
définitif de dizaines de milliers d’employés. Ces fermetures
touchent plusieurs domaines clés de l’activité économique,
notamment les industries pharmaceutique et chimique, l’industrie
automobile et ses secteurs connexes, l’économie des services, etc.
Dans les usines, les commandes ont diminué de
façon draconnienne. Une étude de l’entreprise Autodata a signalé
en octobre que « la vente de voitures et camionnettes avait chuté
de 27% en septembre par rapport à l’an dernier » (Washington Post,
03/10/08).
Le chômage
Selon le US Bureau of Labor Statistics, 240 000
emplois supplémentaires ont été perdus, seulement au cours du mois
d’octobre :
« Le US Bureau of Labor Statistics du ministère
du Travail étasunien a annoncé aujourd’hui que le nombre d’emplois
salariés non agricoles a chuté de 240 000 en octobre, le taux de
chômage passant de 6,1 à 6,5 pour cent. Tel que cela a été revu et
corrigé, ces pertes d’emploi salarial en octobre suivaient celles
d’août et septembre, soit 127.000 et 284.000. L’embauche (à
vérifier) a baissé de 1,2 million dans les 10 premiers mois de
2008, plus de la moitié de la baisse s’étant produite au cours des
trois derniers mois. En octobre, les pertes d’emplois se
poursuivent dans l’industrie manufacturière, la construction et
chez plusieurs prestataires de services.
Parmi les chômeurs, le nombre de personnes ayant
perdu leur emploi et ne s’attendant pas à être rappelées au
travail est passé de 615.000 à 4,4 millions en octobre. Au cours
des 12 derniers mois, la taille de ce groupe a augmenté de 1,7
million » (Bureau of Labor Statistics, novembre 2008).
Les données officielles ne décrivent ni la
gravité de la crise ni ses effets dévastateurs sur le marché du
travail, puisque beaucoup de pertes d’emplois ne sont pas
signalées.
La situation dans l’Union européenne est tout
aussi inquiétante. Un récent rapport britannique indique la
probabilité d’un chômage généralisé accablant dans le Nord-Est de
l’Angleterre. En Allemagne, un rapport publié en octobre suggère
que 10 à 15% de tous les emplois du pays dans l’automobile
pourraient être perdus.
Des suppressions d’emplois ont aussi été
annoncées dans les usines de General Motors et de Renault-Nissan
en Espagne. La vente de voitures neuves en Espagne a chuté de 40%
en octobre par rapport aux ventes du même mois l’an dernier.
Faillites et saisies : une opération de pêche
aux capitaux des géants de la finance
Il y a parmi les entreprises au bord de la
faillite des affaires extrêmement rentables et lucratives.
Question importante : qui prend le contrôle des droits de
propriété des grandes corporations industrielles en faillite ?
Les faillites et les saisies hypothécaires sont
des opérations de pêche aux capitaux. Avec l’effondrement des
valeurs boursières, le prix de l’action des sociétés cotées subit
une importante chute qui affecte immédiatement la solvabilité et
la capacité de ces sociétés à emprunter et/ou à renégocier leur
dette (qui se base sur la valeur cotée de leurs actifs).
Les spéculateurs institutionnels, fonds
spéculatifs (hedge funds) et autres, ont tiré profit de butins
inattendus.
Ils provoquent l’effondrement des sociétés
cotées grâce à la vente à découvert et autres opérations
spéculatives. Ils profitent ensuite de leurs gains de la
spéculation à grande échelle.
Selon un rapport publié dans le « Financial
Times », il est évident que l’effondrement de l’industrie
automobile des Etats-Unis est en partie le résultat de la
manipulation : « General Motors et Ford ont perdu 31%, à 3,01
dollars, et 10,9%, à 1,80 dollar, malgré l’espoir en un possible
sauvetage de l’industrie au bord de la ruine par Washington. La
chute est survenue après que la Deutsche Bank eut fixé un prix
cible de zéro pour GM » (« Financial Times », 04/11/08).
Les financiers se livrent à une débauche de
magasinage. Les 400 milliardaires étasuniens de Forbes attendent
dans les limbes.
Dès qu’ils auront consolidé leur position dans
le secteur bancaire, les géants financiers, incluant JP Morgan
Chase, Bank of America et autres, utiliseront leurs gains
inattendus et l’argent du plan de sauvetage qui leur est fourni
dans le cadre du TARP, pour étendre leur contrôle sur l’économie
réelle.
La prochaine étape consiste à transformer les
actifs liquides, à savoir la richesse en papier monnaie, en
acquisitions dans l’économie réelle.
A cet égard, Berkshire Hathaway Inc. de Warren
Buffett est l’un des principaux actionnaires de General Motors.
Plus récemment, à la suite de l’effondrement des valeurs
boursières en octobre et novembre, Buffett a renforcé sa
participation dans le producteur de pétrole ConocoPhillips, sans
mentionner Eaton Corp, dont le prix à la Bourse de New York a
chuté de 62% par rapport à son pic en décembre 2007 (Bloomberg).
Les cibles de ces acquisitions sont les
nombreuses industries très productives et les entreprises du
secteur des services, qui sont au bord de la faillite et/ou dont
la valeur boursière s’est effondrée.
Les gestionnaires de portefeuille ramassent les
morceaux.
Propriété de l’économie réelle
A la suite de ces développements, qui sont
directement liés à la crise financière, l’ensemble de la structure
de propriété d’actifs de l’économie réelle est en effervescence.
La richesse en papier-monnaie accumulée par les
délits d’initiés et les manipulations boursières sert à prendre le
contrôle d’actifs économiques réels, en déplaçant les structures
de propriété préexistantes.
Nous faisons face à une relation malsaine entre
l’économie réelle et le secteur financier. Les conglomérats
financiers ne produisent pas de marchandises. Ils font
essentiellement de l’argent grâce aux transactions financières.
Ils utilisent le produit de ces transactions pour prendre le
contrôle des véritables sociétés de l’économie réelle, qui
produisent des biens et des services pour la consommation des
ménages.
Dans une tournure amère, les nouveaux
propriétaires de l’industrie sont des spéculateurs institutionnels
et des manipulateurs financiers. Ils deviennent les nouveaux
capitaines de l’industrie, non seulement en déplaçant les
structures de propriété préexistante, mais aussi en installant
leurs copains dans les fauteuils des gestionnaires des
entreprises.
Pas de réforme possible dans le cadre du
consensus Washington-Wall Street
Le sommet financier du G20 à Washington le 16
novembre confirme le consensus Washington-Wall Street.
Bien que présentant officiellement un projet de
restauration de la stabilité financière, dans la pratique
l’hégémonie de Wall Street reste intacte. La tendance va vers un
système monétaire unipolaire dominé par les Etats-Unis et soutenu
par leur supériorité militaire.
Les artisans du désastre financier, grâce à la
Gramm-Leach-Bliley Financial Services Modernization Act (FSMA) de
1999, ont été investis de la tâche d’apaiser la crise qu’ils ont
eux-mêmes créée. Ils sont à l’origine de la débâcle financière.
Le sommet financier du G20 ne remet pas en
question la légitimité des fonds spéculatifs et des divers
instruments du négoce des dérivés. Le communiqué final comporte un
engagement imprécis et vague « pour mieux réglementer les fonds
spéculatifs et créer davantage de transparence dans les titres
adossés à des créances hypothécaires, dans le but de stopper la
glissade économique mondiale ».
La solution à cette crise peut venir uniquement
d’un processus de « désarmement financier » qui remette
vigoureusement en question l’hégémonie des institutions
financières de Wall Street, notamment leur contrôle sur la
politique monétaire. Le « désarmement financier » nécessiterait
aussi le gel des instruments du commerce spéculatif, le
démantèlement des fonds spéculatifs et la démocratisation de la
politique monétaire. L’expression « désarmement financier » a été
inventée à l’origine par John Maynard Keynes dans les années 1940.
Obama approuve la déréglementation
financière
Barack Obama a adopté le consensus de
Washington-Wall Street. Dans une tournure amère, l’ancien député
Jim Leach, un républicain qui parrainait la FSMA en 1999 à la
Chambre des représentants, conseille maintenant Obama sur
l’élaboration d’une solution opportune à la crise.
Jim Leach, Madeleine Albright et l’ancien
ministre des Finances Larry Summers, qui a aussi joué un rôle clef
dans l’adoption de la FSMA (La Financial Services Modernization
Act ou loi de modernisation des services financiers), étaient
présents le 15 novembre au sommet financier du G20 en tant
qu’équipe consultative du président élu Barack Obama :
« Barack Obama et Joe Biden, le président et le
vice-président élus, ont annoncé que l’ancienne secrétaire d’Etat,
Madeleine Albright, et l’ancien député républicain Jim Leach,
seront disponibles pour rencontrer en leur nom les délégations du
G20 lors de la réunion du sommet. Leach et Albright tiennent ces
réunions non officielles pour obtenir la contribution des
délégations en visite au nom du président et du vice-président
élus » (mlive.com, 15/11/08).
Michel Chossudovsky
Traduction par Pétrus Lombard
Mondialisation.ca
Article original en anglais : « The
Great Depression of the 21st Century: Collapse of the Real Economy »,
publié le 15 novembre 2008.
Correspondance Polémia
10/12/08
Michel Chossudovsky est directeur du Centre de
recherche sur la mondialisation et professeur d'économie à
l'Université d'Ottawa. Il est l'auteur de « Guerre
et mondialisation », de « La vérité derrière le 11 septembre »
et de « Mondialisation
de la pauvreté et nouvel ordre mondial » (best-seller
international publié en 11 langues).
Michel Chossudovsky
Vous remarquez que « promouvoir un homme politique par la
couleur de sa peau » a quelque chose de raciste...
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/obama-fera-bien-pis-que-bush/924/0/307173
Je remarque, une fois de plus, que voter pour un Noir parce
qu’il est noir n’est pas un geste foncièrement raciste. Si
j’appelle à voter pour un Blanc parce qu’il est blanc, il est
probable que je risque la prison. Par ailleurs, quand vous
connaissez la tradition « politique » de l’Illinois (Etat champion
toutes catégories en matière de gangstérisme et de corruption),
vous me permettrez d’émettre un doute sur les « mérites » de l’ami
du pasteur Wright, antisémite notoire qui a « formé » le sénateur
Barack Hussein Obama.
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