THE ONE ...

   Les hommes-façade des ploutodémocraties universelles....

Dossiers : Le monde  Mondialisme

Présentation :...

 

Extraits :   Les artisans du désastre financier... ont été investis de la tâche d’apaiser la crise qu’ils ont eux-mêmes créée. Ils sont à l’origine de la débâcle financière.

 

en z relations ....

Le Nouvel Ordre Mondial en ordre de marche

La grande dépression du XXIe siècle : l'effondrement de l'économie réelle

 

 

n Les hommes-façade de la ploutodémocratie universelle

Obama, la créature forgée par Soros, Brejinsky, Rockfeller et les grands Banksters US

http://www.terreetpeuple.com/actualite/chroniques-par-pierre-vial/le-metis-lamerique-et-lethnopolitique.html

 

le 20.12.09

THE ONE...jour de l' intronisation ..." notre sauveur"  ... du monde 

 

    

« Obama, c’est notre nouveau prophète, c’est le messie, c’est Jésus »

http://www.fdesouche.com/articles/22134

Barack Obama est-il l'Antéchrist ?

http://revuedeweb.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/08/20/barack-obama-est-il-l-antechrist.html

 

Une deuxième cérémonie, ponctuée de plaisanteries

http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2009/01/22/01017-20090122ARTFIG00334-obama-prete-serment-une-deuxieme-fois-.php

L'événement historique de mardi ne s'était en effet pas déroulé comme prévu. Le président de la Cour suprême John Roberts a récité dans le désordre les mots du serment, dont le texte est inscrit dans la Constitution. Au lieu de proclamer à l'adresse du démocrate pour qu'il répète après lui «Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des Etats-Unis», le magistrat qui apprécie peu Barack Obama avait déclaré «Je jure solennellement de remplir les fonctions de président des Etats-Unis fidèlement». Perturbé, Barack Obama avait alors prêté serment en modifiant à son tour la phrase, sortant ainsi du texte constitutionnel.

Bien que les juristes de la Maison Blanche estiment que la prestation de mardi était valable, «par souci de précaution», Barack Obama a décidé de reprêter serment. «Nous avons décidé de recommencer parce que c'était tellement amusant», a plaisanté Barack Obama, en attendant sur un canapé le juge John Roberts. Cette fois, la cérémonie de trente secondes (sans cafouillage et sans Bible) n'a pas eu lieu devant deux millions de personnes mais dans la Salle des cartes de la Maison Blanche en petit comité. Seuls quelques conseillers et journalistes ont assisté à la scène.

Portrait en demi-teinte

http://www.dedefensa.org/article-portrait_en_demi-teinte_analyse_volume_23_n6_25_novembre_2008_06_12_2008.html

Tentative de portrait du nouveau président US. Un “homme politique postmoderne”, d'une génération dont les convictions sont réduites au conformisme mais féru d'action et de communication. Dans le système en crise, des surprises sont possibles.

 

 

     

 

...de la voracité financière de la ploutodémocratie universelle.....

8.11.08

Crise financière : hyper réglementation et cupidité

http://www.ibproma.com/societe.html

Rarement, crise financière n’a fait couler autant d’encre. Il est vrai que la gravité de la situation et ses conséquences vont affecter de manière directe ou indirecte l’ensemble de la population mondiale. Dans ce flot d’assurances et d’affirmations, il faut craindre la pensée unique et populiste qui consiste à simplifier le débat, chercher un responsable (les banques) et la cause en apparence évidente (le manque de régulation) pour ensuite émettre des solutions hâtives dont le résultat sera plus pénalisant qu‘efficace. Sans ignorer la nécessité de mieux réguler le secteur financier, il convient de nuancer les choses.

Régulation à l’américaine

Dans cette crise d’une ampleur inégalée depuis la fin des années 20, il semble de bon ton de relever un manque de régulation du système financier. Pourtant, le système financier n’a jamais été aussi régulé. Les exigences réglementaires se succèdent à un rythme effréné : de Bâle I (réglementation relative à l’exigence de fonds propres des banques édicté par la Banque des Règlements Internationaux situé dans la même ville), on est passé à Bâle II et sans prendre de risques, il est permis d’affirmer que Bâle III sera pour demain même si l’appellation changera très probablement car le I et le II ont montré leurs limites! L’inflation des textes en la matière prend des proportions inimaginables au point que plus de 70.000 pages de nouvelles réglementations américaines ont été ajoutées depuis la loi Sarbanes Oxley de 2002 ! Les agences fédérales chargées de réguler le secteur financier emploient plus de 12.000 personnes ! Toute cette régulation aux Etats Unis n’a cependant pas permis d’éviter la crise financière actuelle dont l’origine réside dans l’explosion d’une bulle immobilière résultant elle même d’un endettement excessif des ménages américains encouragé par des agences gouvernementales comme Fannie Mae et Freddie Mac.

Pourtant, les hommes politiques de tous pays confondus aiment affirmer avec force et vigueur qu’il faut réguler encore plus le système financier. La vérité n’est probablement pas aussi simple. Le parallélisme avec la politique de sécurité routière qui consiste à imposer une vitesse maximale à chaque tronçon de route est un parfait exemple de la tendance actuelle. Encadré à tout instant par des règles strictes, le conducteur se déresponsabilise et tend à perdre de vue les règles élémentaires de sécurité. En d’autres mots, ce qui n’est pas interdit est autorisé !

Cupidité

Après la multiplication des prêts hypothécaires, les banques américaines y ont vu une seconde source de profit considérable en procédant à la titrisation de leurs prêts (regrouper les prêts hypothécaires subprime dans un produit financier afin d’être revendu à d’autres banques souvent étrangères, appâtées par des taux supérieurs au marché). Cupidité de tous à tous les niveaux : le Gouvernement via l’accélération de l’économie et donc de ses recettes fiscales, les banques au travers d’une forte croissance de leur activité (la titrisation permet d’augmenter le volume des crédits sans devoir augmenter les fonds propres), les investisseurs institutionnels qui ont acquis les produits issus de la titrisation à return élevé et enfin l’épargnant final qui toujours désireux d’obtenir un taux d’intérêt supérieur au marché a investi dans des produits structurés (reprenant en sous-jacent les fameux produits en question) avec les dégâts que l’on connait. Aujourd’hui, nombre d’investisseurs s’offusquent de voir ces actifs se déprécier considérablement. Pourtant, il ne faut pas avoir fait un doctorat en économie ou un MBA pour comprendre que tout produit qui propose un intérêt ou un return plus élevé que le taux du marché (le taux de la BCE pour faire simple soit 3,75 % au 31 octobre) comporte un risque d’autant plus significatif qu’il s’écarte à la hausse de ce taux de référence.

Normes comptables : IFRS

A la suite de la crise précédente de 2003 et des scandales Enron et Worldcom, les autorités américaines se sont empressées d’imposer la norme comptable du Mark to Market, soit la valorisation des actifs au dernier cours de bourse. Sous la pression américaine, les Européens ont dû suivre sous peine de voir leurs sociétés cotées exclues des fonds de pension US et autres investisseurs institutionnels. Cette norme dite IFRS s’avère pourtant une véritable catastrophe et a très certainement amplifié la crise. L’actualité boursière toute récente nous donne un excellent exemple pour démontrer l’absurde d’une telle règle : à la suite de la prise de contrôle (74,1 %) de VW par Porsche (20 % étant déjà détenu par l’Etat de Basse-Saxe), les investisseurs ayant spéculé sur une baisse de l’action VW (vendu sans détenir le titre) ont été obligés de se racheter en catastrophe ce qui a fait monter le titre VW de 200 à plus de 945 EUR en une journée. En une journée, l’action VW est devenue la première capitalisation boursière au monde ce qui est naturellement totalement théorique car il est impossible de vendre une quantité significative d’actions VW à ce prix. Il est important de rappeler que le cours de bourse n’est représentatif que d’une transaction donnée à un instant t. Valoriser la participation de VW à 945 EUR comme demandé par les normes IFRS tiendrait de la folie pure et pourtant si nous étions au dernier jour de l’exercice comptable, la norme l’imposerait.

L’exemple inverse est malheureusement la réalité actuelle dans les bilans des banques et autres institutions financières qui voient leurs actifs se déprécier au delà de leur valeur intrinsèque et ce par manque d’acheteur. Les fortes dépréciations qu’elles doivent acter diminuent leurs fonds propres devenus soudainement insuffisants ce qui les obligent à faire appel à l’Etat, prêteur en dernier ressort mais également grand régulateur « infaillible »…

Michel de Villenfagne

Banque Transatlantique Belgium

 

7.11.08

secrétaire au Trésor.....un autre poste-clé, surtout par ces temps de crise venue on ne sait d’où pour des raisons tout aussi mystérieuses :  celui de secrétaire au Trésor.

http://france-licratisee.hautetfort.com/archive/2008/11/07/gare-au-changement.html

Voici les trois noms avancés pour succéder à l’actuel locataire du poste, Paulson : Paul Volcker, ex-président de la FED – Larry Summers, qui a déjà occupé ce poste de 1999 à 2001 sous Clinton et Timothy Geithner, actuel président de la réserve fédérale de New York.

 

13.12.08

 

Bernard Madoff, ex-patron du Nasdaq. (Crédit Photo: AP)

50 miliards de dollars : c'est le montant atteint par la fraude avouée par ce septuagénaire via une société pyramidale. Il pourrait s'agir du plus gros montage de ce genre jamais réalisé aux Etats-Unis.

http://www.lefigaro.fr/societes/2008/12/12/04015-20081212ARTFIG00274-un-ancien-dirigeant-du-nasdaq-avoue-une-fraude-de-milliards-de-dollars-.php

«Ce n'est qu'un grand mensonge, je suis fini, j'ai perdu environ 50 milliards...» ce sont, en substance, les derniers mots que Bernard Madoff a adressés à ses employés.

L'ancien dirigeant de la Bourse du Nasdaq a été placé en liberté sous caution. C'est ce qu'ont indiqué hier le parquet de New York et le FBI, suite à la découverte d'une vaste escroquerie portant sur un montant de 50 milliards de dollars.

Bernard Madoff, fondateur d'une société d'investissement nommée Madoff Investment Securities, aurait créé une «pyramide» financière à travers une autre société parallèle. Le conseiller en investissement exerçait aussi son métier dans cette société secrète qui gérait en janvier un encours de 17 milliards de dollars. Il pourrait s'agir du plus gros «montage Ponzi» jamais réalisé aux Etats-Unis. Ce type d'arnaque à grande échelle, consiste à verser des rendements mirobolants sur des placements avec l'argent de nouveaux souscripteurs. L'escroc fait en général valoir une technique ultra sophistiquée qu'il tient secrète. Cette arnaque porte le nom du premier homme, un émigré italien du début du siècle, à avoir mis en place ce système. Personnage en vue à Wall Street, Madoff utilisait ses contacts au sein du Nasdaq, le plus grand marché électronique d'actions du monde, pour alpaguer les gros poissons. Il aurait ainsi arnaqué entre 11 et 25 (gros) clients.

Pour Pierre-Yves Dugua, correspondant du Figaro à Washington, Bernard Madoff est un personnage affable, qui a joué de son aura pour mener à bien son escroquerie.
Madoff a admis mercredi soir devant ses employés avoir monté cette escroquerie, tout en ajoutant qu'il s'en remettrait aux mains des autorités. Il aurait souhaité avant tout rembourser ses dettes en se servant de la dernière enveloppe de 200-300 millions de dollars qui lui reste.

Une escroquerie «épique»

Cette affaire fait tâche en ces périodes difficiles, et éclate alors que les autorités essaient de changer le mode de fixation des rémunérations des dirigeants d'entreprises, considérées par certains comme exorbitantes. La SEC-Securities & Exchange Commission-, le gendarme boursier américain, a qualifié cette escroquerie d' «épique». Les experts de la SEC tentent de chiffrer le montant total de ses pertes. Lors de son arrestation à son domicile de Manhattan par le FBI, il n'aurait eu aucune hésitation à avouer son forfait.

S'il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, cette ancienne légende de Wall Street risque une peine maximale de 20 ans de prison, ainsi qu'une amende de 5 millions de dollars. Pour l'heure, il a été remis en liberté, contre une caution de 10 millions de dollars.

» Sale temps pour les Hedge funds (avec jdf.com)

» Madoff envoie le marché en enfer (avec jdfcom)

 

Extrait de son  Site sur Internet :

Sophisticated Disaster Recovery Facilities, Reflects the Attention to Every Detail 

....Madoff Securities has one of the most sophisticated disaster recovery facilities found anywhere in the securities industry. In addition to its offices in Manhattan, Madoff Securities maintains a fully equipped and staffed facility located near LaGuardia Airport. This office duplicates all of the features of the primary Madoff Securities offices. Madoff Securities' disaster recovery facility is not just an alternative trading room, but rather a full-fledged office which is equipped to receive and transact orders and to handle the clearing and settlement process as well.

Under the supervision of a facilities manager, this unique on-line facility is tested continuously to ensure that it is prepared to take over the firm's operations if any kind of disaster were to affect the Manhattan office. Members of the firm's staff are rotated through the facility and regularly perform their work from it. Thus, there is always staff on hand in case disaster strikes at the firm's main office.

The disaster recovery facility is on a different electric power grid than the main office, and it is served by a different telephone central office. The facility also has its own electrical generator.

Since this facility was created in 1992, it has been used as an adjunct to Madoff Securities' main office, and it has not been confronted with a major emergency. But the existence of this facility testifies to the high priority the firm places on being available to meet the needs of its clients under all conditions.

 

Gouvernement Obama : la continuité

 

http://www.dailymotion.com/video/k4mGUHlAbYX4p4TDA7

 

avec son prolongement en France :

Lettre confidentielle d'Emmanuel Ratier N° 268

« Patricia B... est une jeune femme, chef d'entreprise d'une grande qualité » a dit d'elle Nicolas Sarkôzy, omettant de signaler son appartenance à la Commission trilatérale. N'étant vraiment pas une acharnée du service public et de la défense des intérêts de l'Etat, Patricia Barbizet, directrice générale d'Artemis, (a holding familiale de François Pinault (qui contrôle ses participations dans Vinci, Christie's, le Stade Rennais, Le Point, etc.) puis présidente du conseil de surveillance de Pinault-Printemps-Redoute, a été choisie par Nicolas Sarkôzy, le 20 novembre, pour présider le comité d'investissement du nouveau Fonds stratégique, le fonds souverain à la française (20 milliards d'euros) qui pourrait jouer un grand rôle en 2009 et les années suivantes, devant ampleur de la crise économique qui s'annonce. Le bras droit de François Pinault est un parfait symbole de cette interpénétration du mondialisme financier et de la gouvernance française néo-libérale. Totalement inconnue du grand public, cette femme d'influence, qui est notamment trésorière du club très sélect Le Siècle, était classée 16' femme d'influence mondiale par le magazine américain Fortune en 2008.

 

31.02.09

Investiture d’Obama : Glissade à Wall Street. où sont passés tous les créanciers ?

http://fr.altermedia.info/general/investiture-dobama-glissade-a-wall-street-ou-sont-passes-tous-les-creanciers_19959.html#more-19959

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Où sont allés tous les créanciers ?

Les plus grandes institutions financières seraient en eaux troubles et endettées envers des créanciers anonymes. Depuis le déferlement de la crise financière, l’identité des créanciers reste un mystère.

Au fil des ans, l’establishment financier privé a instauré des hedge funds (fonds de placement, littéralement fonds de couverture et/ou spéculatifs) toujours enregistrés au nom de particuliers fortunés. De grandes richesses ont été transférées des grandes institutions financières vers ces hedge funds appartenant au privé, qui échappent largement à la réglementation gouvernementale.

Pourquoi les banques sont-elles endettées ? Envers qui ? Sont-elles les victimes ou les bénéficiaires ? Sont-elles les débiteurs ou les créanciers ?

Au fil des ans les plus grandes banques des États-Unis se sont séparées d’une partie de leurs bénéfices excédentaires en faveur de divers groupes de mandataires financiers : hedge funds, comptes dans les paradis fiscaux sous les tropiques, etc.

Bien que ces transferts de milliards de dollars soient transférées par voie électronique d’une entité financière à une autre, l’identité des créanciers n’est jamais mentionnée. Qui ramasse ces dettes de plusieurs milliards, qui sont les principaux responsables de la manipulation financière ?

Selon toute probabilité, l’effondrement de la valeur boursière des actions bancaires était connu d’avance. Les banques avaient déjà transféré en toute sécurité leur butin dans un paradis fiscal.

Les banques sont en grande difficulté après avoir reçu les centaines de milliards de dollars de l’argent des opérations de sauvetage.

Où est passé l’argent des opérations de sauvetage ? Qui encaisse les multi-milliards de dollars de l’argent des opérations de sauvetage du gouvernement ? Ce processus contribue à une concentration sans précédent de la fortune privée.

La presse reconnaît l’existence des milliards de dollars de la « dette interbancaire. » Mais pas un mot n’est dit sur les créanciers.

Il y a un créancier pour chaque débiteur.

Est-ce de l’argent que les élites se doivent à elles-mêmes ?

En fin de compte, ceux qui détiennent ces billions vont, à leur façon, «recoller les morceaux». Leur énorme fortune monétaire sera convertie en actifs par des acquisitions d’entreprises en faillite.

 

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 ...... et militaire ......

Source:  Le figaro

Date : 6.11.08

 

Rahm Emmanuel

  

Le représentant de l'Illinois au Congrès et ancien conseiller de Bill Clinton a accepté mercredi de devenir secrétaire général de la Maison-Blanche.

http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2008/11/06/01017-20081106ARTFIG00637-rahm-emanuel-un-chien-d-attaque-au-cote-d-obama-.php

 

Parmi les nombreux noms cités pour faire partie de l'administration Obama, un désormais est sûr. Il s'agit de Rahm Emanuel. Ce représentant de l'Illinois a accepté mercredi de devenir le secrétaire général de la Maison-Blanche, a annoncé Barack Obama. Le parlementaire, âgé de 48 ans, a réfléchi à l'offre du futur président américain pendant plus de vingt-quatre heures. Il redoutait l'impact de cette nomination sur sa famille et ses trois jeunes enfants. Toutefois, à en croire certains journalistes, ce proche du 44e président des Etats-Unis convoitait, avant cette proposition prestigieuse, la place de Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, et aurait plutôt hésité entre les deux positions. Tous deux élus de l'Illinois, Rahm Emanuel et Barack Obama fréquentaient les mêmes cercles politiques à Chicago. Les deux hommes se sont rapprochés lorsque Barack Obama est arrivé à Washington, en 2004, après avoir été élu sénateur.

Rahm Emanuel apportera à Barack Obama sa connaissance du fonctionnement interne du Congrès où il siège depuis 2002. Responsable des investitures du parti de l'Ane pour les législatives, il a été le principal artisan du retour d'une majorité démocrate à la Chambre des Représentants en 2006. «Rahm est le golden boy de son parti, il a su choisir les bons candidats et trouver l'argent», reconnait-on du côté républicain. Un élu prodige qui n'a rien d'un agneau. Décrit comme «hyperactif» et comme le «chien d'attaque du parti», le numéro 4 des démocrates à la Chambre des représentants, qui suivit au lycée des cours de ballet, est redouté pour sa combativité. A Washington, on n'a pas oublié le poisson mort, en voie de décomposition, que Rahm Emmanuel envoya à un sondeur qui l'avait contrarié. «Certains jours, je me déteste en me réveillant», admet lui-même le représentant de l'Illinois.

Son penchant pour l'offensive devrait aider Barack Obama qui a mené une campagne basée sur l'unité nationale, à faire passer ses réformes les plus audacieuses, estiment les spécialistes. John Boehner, chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, a aussitôt dénoncé «un choix ironique pour un président qui a promis de changer Washington et de rendre la politique plus courtoise».

A l'origine de la poignée de main Arafat - Rabin

Rahm Emmanuel connaît bien la Maison-Blanche : il y a travaillé en tant que conseiller politique sous l'administration Clinton, de 1993 à 1998. Le diplômé en communication, qui commença sa carrière, à la fin des années 80, auprès du maire de Chicago, a croisé le chemin de Bill Clinton à la fin 1991. Emanuel devient son collecteur de fond. Terriblement efficace il y gagne le surnom de «Rhambo» -, il récolte la somme record - à l'époque - de 72 millions de dollars. Ce trésor de guerre permet à Bill Clinton de balayer ses adversaires à la primaire démocrate et de survivre aux scandales qui éclatent lors de sa campagne de 1992. «Nous n'aurions jamais rien pu accomplir sans lui», déclara le 42e président américain. A la Maison-Blanche, Rahm Emanuel soigne l'image de son mentor. Il se montre ainsi très directif vis-à-vis de Tony Blair, qui doit tenir une conférence de presse au coté de Bill Clinton, alors empêtré en plein scandale Lewinsky : «ne foirez pas cette apparition, c'est important», lui lance-t-il, comptant redorer avec cette apparition «politique et sérieuse» le blason de Clinton.

A la fin de l'ère Clinton, Rahm Emanuel quitte brièvement la politique et se reconvertit dans la banque. Ses trois ans en tant que manager à la Dresner Kleinwort lui rapporteront plus de 16 millions de dollars. Cet intermède banquier s'achève en 2002 lorsqu'Emanuel se présente à la Chambre des représentants. Ayant siégé quelque temps, au conseil d'administration de l'organisme de prêts Freddie Mac, le parlementaire a toujours refusé de voter toute législation pouvant concerner son ancien employeur.

Rahm Emmanuel est, malgré lui, une figure du petit écran américain : il a inspiré dans la série «A la Maison-Blanche» le personnage de Josh Lyman. Ironiquement son frère, Ari, un célèbre agent de stars de Los Angeles, a lui servi de modèle pour créer Ari Gold, le héros de la comédie «Entourage». Rahm Emanuel est à l'origine d'une des images les plus célèbres de la présidence Clinton. Il a supervisé, jusqu'à la chorégraphie, la poignée de mains historique entre Rabin et Arafat lors de la signature, en 1993, des accords de paix d'Oslo.

«Il influera sur le président pour qu'il soit pro-israélien»

Le Proche-Orient tient une place cruciale dans le cœur du représentant de l'Illinois. Son père, Binyamin Emanuel, un pédiatre, est né en Israël et a émigré avec sa famille aux Etats-Unis dans les années 60. Peu avant la première guerre du Golfe, en 1991, Rahm Emanuel s'est porté volontaire, en tant que mécanicien, auprès d'un bureau de recrutement de Tsahal.Durant deux mois, il a réparé des blindés près de la frontière libanaise. Très pieux, il a tenu à obtenir, lors de l'examen du plan Paulson, une dispense de son rabbin pour pouvoir travailler en pleines fêtes du nouvel an juif de [Rosh Hashana].

Sa nomination a suscité l'enthousiasme de journaux israéliens. Maariv le présente comme «notre homme à la Maison Blanche». «Il va influer sur le président pour qu'il soit pro-israélien. Peut-il laisser sa conscience hors de la Maison-Blanche ?», a affirmé Binyamin Emanuel au quotidien.

 

7.11.08

Le futur secrétaire général de la Maison Blanche est presqu'un ancien combattant...

 ...de la guerre du Golfe mais au sein de l'armée israélienne !  >>>>suite>>>

7.11.08

Israël envisage d’agresser l’Iran

http://fr.altermedia.info/general/israel-envisage-dagresser-liran_17694.html

L’attitude d’Israël envers le problème nucléaire iranien reste invariable, et l’Etat hébreu n’écarte aucune option pour le régler, a déclaré vendredi le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, lors d’un entretien à Jérusalem avec la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice.

 

3.01.09

Obama, l’armée et la menace de la dictature aux Etats-Unis

http://fr.altermedia.info/general/obama-larmee-et-la-menace-de-la-dictature-aux-etats-unis_18990.html

En choisissant l’amiral Dennis Blair en tant que directeur du renseignement américain, le président désigné Barack Obama a intégré à son cabinet trois officiers à quatre étoiles qui sont à la retraite depuis peu. Cette représentation sans précédent du corps des officiers au sein de la prochaine administration démocrate est une indication de la croissance du pouvoir politique de l’armée américaine qui menace sérieusement les droits démocratiques fondamentaux.

Commandant en chef de l’armée des Etats-Unis dans le Pacifique en 1999-2000, Blair s’est distingué par ses tentatives de rapprochement entre le Pentagone et l’armée de l’Indonésie au moment où cette dernière procédait à une véritable boucherie au Timor-Oriental. Cela a eu pour effet de contrecarrer complètement les inquiétudes tièdes qu’avait exprimées l’administration Clinton quant aux droits humains dans cette région du monde.

Avant de faire appel à Blair, Obama avait nommé l’ancien général de la marine, James Jones, au poste de conseiller à la Sécurité nationale et l’ancien chef d’état-major de l’armée, le général Erik Shinseki, au poste de secrétaire aux Anciens combattants. On rapporte aussi que la prochaine administration pourrait demander au général à la retraite de l’Air Force, Michael Hayden, de demeurer au poste de directeur de la CIA.

Le Washington Post avait décrit samedi dernier cette concentration d’anciens hauts officiers dans l’administration comme une « tendance inhabituelle pour une administration démocrate, une tendance qui a surpris les deux camps politiques ».

Ces nominations ont été précédées par l’annonce que Robert Gates, le secrétaire à la Défense de l’administration Bush, allait demeurer à son poste au Pentagone, où de nombreuses « équipes de transition » sont à l’œuvre pour s’assurer que les guerres d’agression des Etats-Unis se poursuivent et que l’immense pouvoir de l’armée demeure illimité.

Plus tôt ce mois-ci Obama avait explicitement décrit sa soumission au Pentagone en déclarant, « Pour s’assurer la prospérité au pays et la paix à l’étranger, nous croyons tous qu’il faille maintenir l’armée la plus puissante de la planète. » A cette fin, il s’est engagé à augmenter les effectifs des forces terrestres américaines de 100 000 soldats et marines et a clairement fait savoir qu’il n’y aurait pas de coupures importantes au budget militaire. Ce dernier engouffre environ 850 milliards $ annuellement, dans des conditions d’énormes déficits et de crise financière qui s’intensifie.
[Suite →]

La France parachève son retour dans l'OTAN

LE MONDE | 04.02.09

http://www.lemonde.fr/organisations-internationales/article/2009/02/04/la-france-paracheve-son-retour-dans-l-otan_1150483_3220.html

Nicolas Sarkozy et ses conseillers sont dans la phase finale d'un processus qui mettra fin à plus de quatre décennies d'une "exception" française au sein de l'Alliance atlantique. L'Elysée prépare, ainsi que le chef de l'Etat l'avait annoncé à l'été 2007, le retour de la France dans les structures militaires intégrées de l'OTAN.

En 1966, c'est par une lettre adressée au président américain Lyndon Johnson que le général de Gaulle avait signifié le retrait de la France de ces structures, afin d'affirmer l'autonomie nationale en pleine guerre froide, et en s'appuyant sur l'acquisition de l'arme nucléaire.

Le virage voulu par M. Sarkozy doit être scellé début avril à Strasbourg et Kehl, lors du sommet marquant les 60 ans de l'OTAN, auquel participera Barack Obama. L'Elysée a voulu accompagner l'événement d'un fort affichage franco-allemand. En témoigne la tribune que le président Sarkozy et la chancelière Angela Merkel publient dans "Le Monde" et la Süddeutsche Zeitung : "Pour répondre aux crises et aux conflits, affirme ce texte, les alliances fondées sur des valeurs communes, comme l'Union européenne et l'OTAN, prennent une importance accrue."

"Il est dans notre intérêt de faire de la construction européenne et du partenariat atlantique les deux faces d'une même politique de sécurité", ajoute cette déclaration commune, faite à la veille de la conférence annuelle de Munich sur les questions de sécurité en Europe, à laquelle doit se rendre, samedi 7 février, M. Sarkozy.

Selon nos informations, l'Elysée a obtenu l'accord des Etats-Unis pour que deux commandements soient attribués à des généraux français au sein de l'OTAN. D'une part, le commandement basé à Norfolk en Virginie (Etats-Unis), appelé Allied Command Transformation (ACT), en charge de piloter les transformations de l'Alliance (doctrine, organisation et emploi des forces). D'autre part, un des commandements régionaux de OTAN, basé à Lisbonne, où se trouve le quartier général de la Force de réaction rapide de l'OTAN ainsi qu'un centre d'analyses de photos satellites.

Ces deux attributions ont été négociées notamment entre le conseiller diplomatique de M. Sarkozy, Jean-David Lévitte, et le conseiller de M. Obama pour la sécurité nationale, le général James Jones. Révélées en janvier par un blog Internet français (celui du journaliste Jean-Dominique Merchet) et confirmées par nos sources, elles traduisent une volonté de l'Elysée de présenter la "rénovation de la relation" entre la France et l'OTAN non pas comme une fin en soi mais comme faisant partie d'une stratégie plus large, en plusieurs volets, impliquant des contreparties.

"La France ne peut reprendre sa place" dans l'OTAN "que si une place lui est faite" avait déclaré M. Sarkozy au New York Times en septembre 2007. Mais les avis divergent, chez les experts et certains officiels français, sur le poids réel qui serait dévolu à la France à travers ses deux commandements. L'ACT, à Norfolk, mettrait la France aux premières loges de la réflexion sur la transformation de l'Alliance, mais ce commandement n'a aucun rôle quant aux opérations en cours. La plus importante est celle menée en Afghanistan, pour laquelle M. Obama pourrait demander officiellement, d'ici le sommet de Strasbourg-Kehl, de nouvelles contributions de troupes européennes. M. Sarkozy, qui a décidé, en 2008, d'augmenter le contingent en Afghanistan en lui conférant aussi un rôle de combat au sol, devra se prononcer sur la question.

Le poste de Lisbonne apparaît quant à lui d'importance moindre, étant l'un des multiples commandements régionaux de l'OTAN. Certains critiques, à Paris, considèrent qu'il aurait mieux valu briguer des postes dans des structures plus décisionnelles, quitte à se contenter d'une position de "numéro deux". En 1995-1997, la tentative de "retour" menée par l'équipe de Jacques Chirac avait buté sur le refus américain de céder le commandement Sud de l'OTAN, à Naples, très stratégique.

Concrètement, la réintégration pleine de la France devrait se traduire par l'envoi de quelque 900 militaires français dans l'appareil militaire intégré de l'OTAN. Ce qui entraînera un coût financier élevé. Un paradoxe, évoqué par des connaisseurs du dossier, est que l'injection de personnel militaire français intervient au moment où Paris appuie, comme le fait le Royaume-Uni, l'idée d'un amaigrissement des structures de l'OTAN, dont le caractère pléthorique hérité de la guerre froide ne se justifie plus au regard des nouvelles missions de l'Alliance. Celles-ci sont centrées, depuis une quinzaine d'années, sur des opérations de forces expéditionnaires, avec des coalitions ad hoc de pays contributeurs, parmi lesquels la France tient un rôle de premier plan.

Le "retour" complet de la France dans l'OTAN est conçu à l'Elysée comme une "normalisation", la levée à la fois d'une hypocrisie et d'un "tabou", car en réalité Paris avait déjà commencé, à partir de 2004 - et sans le clamer - à réinsérer des militaires dans les commandements intégrés, à Mons et à Norfolk (ils sont une centaine). Paris ne renonce, par ailleurs, en rien à sa dissuasion nucléaire, dogme sacro-saint hérité du gaullisme.

La perspective du "retour" a renforcé la capacité d'entraînement des Français sur le dossier de l'Europe de la défense, même si, en raison de blocages britanniques, les avancées ont été modestes en 2008. L'Elysée espère aussi pouvoir mieux peser sur la formulation du nouveau Concept stratégique de l'Alliance, qui, avec la guerre en Afghanistan, sera au coeur du sommet de Strasbourg-Kehl.

Dans les préparatifs du "retour", un accroc a cependant surgi. La Turquie a fait passer le message que la réintégration de la France devrait s'accompagner d'une plus grande souplesse de Paris sur la question de l'adhésion turque à l'UE, à laquelle M. Sarkozy est opposé. Au plan juridique, Ankara n'a pas de droit de veto sur le "retour" français. Mais pour régler ce problème politique gênant, l'Elysée a discrètement demandé à l'administration Obama d'intercéder.

 

4 avril 1949. Signature à Washington du traité de l'Atlantique Nord par 12 pays, dont la France. L'article 5 précise qu'une attaque contre un des signataires "sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties".

10 mars 1966. Le général de Gaulle annonce que la France va se retirer de la structure militaire intégrée de l'Alliance.

5 décembre 1995. La France annonce qu'elle reprend sa place au comité militaire, où elle n'avait qu'un rang d'observateur.

Engagement. Plus de 4 000 militaires français participent aujourd'hui à des opérations conduites par l'OTAN.

 

 

 

 

 

page ouverte en  11.08

 

 

 

..... et  conduit le petit blanc en France à focaliser sur

le racisme antiraciste....antisémite

 

 

"84% des Français heureux pour Obama", titre Le Parisien

 

Nuit blanche Obama 4 au 5 novembre 2008 >>>> voir>>>

 

8.11.80

La chancelière allemande Angela Merkel a appelé la société allemande à "lutter avec détermination contre le racisme et en particulier l'antisémitisme"

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/11/08/01011-20081108FILWWW00548-merkel-combattre-l-antisemitisme.php

Merkel : combattre l'antisémitisme

Source : AFP

08/11/2008 | Mise à jour : 17:27 |

La chancelière allemande Angela Merkel a appelé la société allemande à "lutter avec détermination contre le racisme et en particulier l'antisémitisme" à la veille du 70e anniversaire de la "Nuit de cristal", nom donné au pogrom contre les Juifs dans l'Allemagne nazie.

"Nous savons que l'indicible a commencé ce jour là et a débouché sur l'Holocauste", a déclaré la dirigeante conservatrice dans son message vidéo hebdomadaire diffusé sur Internet.

"Nous devons entretenir le souvenir pas seulement par devoir à l'égard des victimes mais aussi pour que cela ne se reproduise pas", a-t-elle ajouté.

Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, "beaucoup en Allemagne n'ont pas voulu voir. Mais nous connaissons aussi des témoins de l'époque qui savaient quel était le sort que connaîtraient les Juifs en Allemagne", a souligné la chancelière.

Angela Merkel doit participer dimanche, aux côtés de survivants du pogrom, à une cérémonie à la synagogue de la Rykestrasse à Berlin, la plus grande d'Allemagne, et l'une des rares à ne pas avoir été détruite par les nazis.

 

 

9.11.08

Diversité racialiste

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/11/diversit%C3%A9-racialiste.html

Jean-François Copé et Patrick Devedjian (UMP), Dominique Voynet (Verts), Christiane Taubira (PRG), Arnaud Montebourg et Christian Paul (PS) ont signé ensemble un "manifeste pour l'égalité réelle", publié par le Journal du Dimanche, et soutenu par Carla Bruni-Sarkozy :

"En négligeant sa propre diversité, la France désespère une large frange de sa jeunesse et l'empêche d'être fière de son pays. Nous sentons partout la crispation identitaire, des sifflements de La Marseillaise aux rappels à l'ordre qui restent vains et incompris".

"l'élection de Barack Obama éclaire par un contraste cruel les manquements de la République française et l'écart qui nous sépare d'un pays dont les citoyens ont su dépasser la question raciale et élire pour président un homme qui se trouve être noir".

"Quelle leçon! Nous autres Français, qui revendiquons notre universalisme pour faire pièce à cette diversité, nous devons bien écouter celle-ci".

Les signataires du texte réclament la mise en oeuvre effective d'un programme minimal pour l'égalité réelle" :

"engager des politiques publiques qui combattent les conséquences sociales des discriminations, systématiser les politiques volontaristes de réussite éducative et la promotion des talents dans les quartiers populaires, promouvoir des politiques urbaines qui permettent de réaliser la diversité sociale et de peuplement, inciter fortement les employeurs et le premier d'entre eux, l'Etat, à mettre en place des politiques de promotion de la diversité fondées sur l'obligation de résultat, limiter les mandats électoraux pour forcer le renouvellement du monde politique, soumettre les partis politiques à un pacte national de la diversité et organiser un Grenelle de l'égalité réelle et de la diversité". 

08/11/2008

LE CRIF, C’EST BIEN. LE CRIF ET LE CRAN, C’EST MIEUX

http://france-licratisee.hautetfort.com/archive/2008/11/08/le-crif-c-est-bien-le-crif-et-le-cran-c-est-mieux.html

le 31 octobre, date à laquelle, au niveau de leurs présidents respectifs Richard Prasquier et Patrick Lozes, ils ont discuté des sujets suivants : les élections américaines, la lutte contre le racisme, la célébration du 60e anniversaire de la Déclaration des Droits de l’Homme, et le rôle de René Cassin et de Martin Luther King. Tous sujets éminemment actuels et urgents pour le pays, vous en conviendrez.

 

Le CRAN « se positionne dans le combat contre les discriminations ethno-raciales et pour le devoir de mémoire ».

 

08/11/2008

Les plans de construction d'Auschwitz découverts
J.C. (lefigaro.fr) avec AFP

http://www.lefigaro.fr/international/2008/11/08/01003-20081108ARTFIG00513-les-plans-de-construction-d-auschwitz-decouverts-.php

 

Même article dans le Monde ce même jour   LEMONDE.FR avec AFP | 08.11.08

http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/11/08/des-plans-de-construction-originaux-d-auschwitz-retrouves-a-berlin_1116581_3214.html

 

Ces documents originaux ont été retrouvés en vidant un appartement berlinois. Certains sont signés par le grand chef de la SS, Heinrich Himmler.

Ce sont «les documents de l'horreur», comme les appelle Bild. Selon le quotidien allemand, des plans de construction originaux du camp d'extermination nazi d'Auschwitz ont été retrouvés en vidant un appartement à Berlin.

Le journal publie samedi en pleine page des fac-similés de plusieurs de ces documents. Il s'agit au total de 28 plans à l'échelle 1/100e, datés entre 1941 et 1943 et estampillés «Direction de la construction des Waffen-SS et de la police».

Certains sont signés d'anciens hauts responsables SS, l'un comporte les initiales de leur maître absolu, Heinrich Himmler.

Bild ne donne en revanche aucune précision sur le lieu, l'auteur et la date des ces trouvailles.

Mais selon le directeur des archives fédérales allemandes à Berlin, Hans-Dieter Kreikamp, interrogé par le journal, l'importance de ces documents est «extraordinaire»: «C'est la preuve authentique du génocide systématiquement planifié des juifs d'Europe».

Certains documents reproduits évoquent la construction d'un «camp de prisonniers de guerre» à Auschwitz.

La «cave aux cadavres»

Pourtant l'un représente clairement une chambre à gaz, intitulée comme telle («Gaskammer»), de 11,66 m sur 11,20 m. Ce plan a été dessiné par le «détenu N. 127», le 8 novembre 1941. A cette date, des expérimentations du gaz Zyklon B avaient déjà commencé.

Autrement dit, bien avant la conférence de Wannsee, qui s'est tenue le 20 janvier 1942, pour organiser la «solution finale de la question juive», c'est-à-dire l'extermination les juifs.

Un autre fac-similé montre le plan du célèbre long bâtiment d'entrée du camp d'Auschwitz-Birkenau, où avaient lieu les exterminations dans des chambres à gaz et auquel la voie ferrée conduisait directement pour déverser ses chargements de victimes.

Un plan montre également le premier crématorium. Cinq carrés y désignent les futurs fours crématoires. Le document annoté évoque la «L.Keller» pour «Leichenkeller», soit la «cave à cadavres», dont la longueur initiale prévue était de «8 mètres» mais pouvait être étendue «selon les besoins».

Plus d'un million de déportés, essentiellement des Juifs, ont péri au «camp de la mort» d'Auschwitz, situé près de Cracovie, en Pologne.

Plus de 6 millions de juifs sont morts sous le nazisme, selon les estimations les plus restrictives.

La libération d'Auschwitz le 27 janvier 1945 par les troupes soviétiques a permis de révéler au monde l'ampleur monstrueuse des crimes nazis.

Extrait du BILD :

Der Leitende Archivdirektor des Bundesarchivs in Berlin, Dr. Hans-Dieter Kreikamp, misst dem Dokumenten-Fund eine „außerordentliche Bedeutung“ bei. Kreikamp zu BILD: „Die Pläne sind die authentischen Zeugnisse des systematisch geplanten Völkermordes an den europäischen Juden.“

Die Dokumente enthüllen aber auch: Jeder, der mit Planung und Bau des Konzentrationslagers im Entferntesten befasst war, wusste, dass hier Menschen fabrikmäßig vergast werden sollten. Die Unterlagen widerlegen darüber hinaus auch die allerletzten Holocaust-Leugner.

Das erschütterndste Dokument des Grauens: der Plan einer „Entlausungsanlage“. Von einem „Auskleideraum“ führen Türen in einen „Wasch- und Brauseraum“ und von dort in einen „Ankleideraum“.

Vom Ankleideraum gehen aber auch Türen in zwei „Vorräume“ und von dort durch „Schleusen“ in eine „Gaskammer“. Schwarz auf weiß steht es auf dem Plan: „GASKAMMER“.

Dass in der 11,66 mal 11,20 Meter großen „Gaskammer“ nicht Kleidungsstücke mit dem bei der SS üblichen Blausäure-Mittel entlaust, sondern Menschen vergast werden sollten, muss als sehr wahrscheinlich angenommen werden. Denn der Plan, der von einem „Häftling Nr. 127“ in Auschwitz gezeichnet wurde, stammt vom 8. November 1941. Zu diesem Zeitpunkt experimentierte Lagerkommandant Rudolf Höß bereits mit dem Blausäuremittel „Zyklon B“, mit dem er im Stammlager Auschwitz kranke Häftlinge und russische Kriegsgefangene ermorden ließ.

 

10.11.08

Les équivoques de l'"obamania"

http://www.grece-fr.net/textes/_txtWeb.php?idArt=851

.........  Cette « racialisation » des commentaires, beaucoup plus forte encore hors des Etats-Unis qu’en Amérique même, et qui a oblitéré tout véritablement jugement politique, laisse songeur. Et ce qui est le plus remarquable (ou le plus révélateur), c’est qu’elle a été le fait des racistes comme des antiracistes, les premiers ulcérés de cela même qui réjouissait les seconds : l’arrivée d’un Noir à la tête de la plus grande puissance du monde – mais les uns comme les autres d’accord pour accorder à l’appartenance raciale d’Obama une importance démesurée.

Certains de ces commentaires ont même été stupéfiants. En France, tandis que le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) appelait à un rassemblement « pour saluer la victoire d’Obama et demander à Nicolas Sarkozy de ne pas oublier les revendications des Noirs de France », on a pu voir de jeunes Français d’origine africaine s’écrier : « On a enfin notre président ! », ou encore : « L’exemple à suivre nous vient des Etats-Unis ». (Ils ignorent sans doute qu’en France, c’est un Antillais, Gaston Monnerville, qui présida le Sénat de 1959 à 1968, poste qui faisait de lui le deuxième personnage de l’Etat). En Afrique, des voix plus nombreuses encore se sont élevées pour prédire qu’« Obama va sauver le continent africain » ou que le nouveau président va s’employer à élever le niveau de vie de tous les Kenyans au motif que son père était né au Kenya ! >>>>>>>>>>>

 

3.12.08

Présent du 3.12.08

La " nouvelle" équipe de Barack Obama

article de Jeanne Smits

.....

Donc, Hillary Clinton. Avec elle, Barack Obama a choisi une sénatrice qui avait voté la guerre en Irak en 2003. En lui confiant les responsabilités de la politique étrangère américaine, il cautionne une voix et une attitude. Hillary Clinton, rappelait lundi avec satisfaction Ehud Olmert, Premier ministre d'Israël, « est une amie de l'Etat d'Israël et du peuple juif » ; elle s'est dite favorable à des positions très fermes en faveur d'Israël menacé par un Iran qui pourrait disposer de l'arme nucléaire. « Une attaque contre Israël provoquerait une riposte massive des Etats-Unis. »

Y aura-t-il donc moins d'engagement en Irak ? Le retrait des hommes est théoriquement programmé, mais dans une sorte de continuité aussi puisque Barack Obama a reconduit le républicain Robert Gates, nommé secrétaire à la Défense par George R Bush, à son poste. On parle de « pragmatisme » : c'est l'homme qui connait le dossier. Mais comment ne pas voir une continuité ? Un message adressé aussi à l'Iran ? Un choix très parlant alors que le Pakistan, puissance nucléaire et point d'appui de'. Etats-Unis dans sa région, est soupçonné d'avoir servi de base aux at taques terroristes islamistes de Bombay ? La guerre contre le terrorisme est une nécessité, mais tout dépend di la façon dont on la mène...

Barack Obama prend son temps pour constituer son équipe. Sa première nomination, dès les premiers jour de son élection, mérite donc particulièrement d'être rappelée (tout comme il faudra se souvenir qu'il a annonce comme l'un de ses premiers actes de pouvoir le refinancement de l'avortement sur le plan international par le: Etats-Unis. Le choix de Rahm Emanuel, sénateur de l'Illinois, aussi âpre et combatif que Barack peut semble lisse, au poste de « chief of staff > (chef de cabinet) de la Maison Blanche, c'est tout un symbole.

Le chef de cabinet disposera, coin me ses prédécesseurs, d'un pouvoir stratégique : c'est lui qui détermine l'agenda du Président, lui qui décide de faire recevoir untel et non point te autre, en posant ses conditions. Rahrr Emanuel est un sioniste avoué et juif pratiquant, qui passe ses vacances familiales en Israël, qui scolarise ses enfants à l'école judaïque, plu: « faucon » que « colombe ». Son frère s'était distingué en menant campagne contre Mel Gibson en dénonçant l'antisémitisme de La Passion du Christ Israël avait salué sa nomination com. me une sorte de victoire personnelle. C'est aller bien loin. Mais la presse juive américaine voit tout de même Rahm Emanuel comme un homme capable de faire avancer le « tikkun olam -» : concept qui désigne l'action de perfectionner la société, et qui dans le judaïsme kabbalistique prend une dimension messianique qui rend Israël responsable de révolutionner le monde pour le bien de tous.

en relation :

Le Nouvel Ordre Mondial en ordre de marche

 

Les artisans du désastre financier, grâce à la Gramm-Leach-Bliley Financial Services Modernization Act (FSMA) de 1999, ont été investis de la tâche d’apaiser la crise qu’ils ont eux-mêmes créée. Ils sont à l’origine de la débâcle financière.

http://www.polemia.com/article.php?id=1824

Le : 20 Décembre 2008

La grande dépression du XXIe siècle : l'effondrement de l'économie réelle

La crise financière s’aggrave au risque de perturber dangereusement le système international des paiements

Cette crise est bien plus grave que la Grande Dépression. Tous les grands secteurs de l’économie mondiale sont touchés. De récents rapports suggèrent que le système des lettres de crédit, ainsi que le transport maritime international, qui constituent la bouée de sauvetage du système commercial international, sont potentiellement en danger.

Le « plan de sauvetage » bancaire, envisagé dans le cadre du fameux Troubled Assets Relief Program (TARP), n’est pas une « solution » à la crise, mais la « cause » de plus de débâcle.

Le « plan de sauvetage » contribue au processus de déstabilisation de l’architecture financière. Il transfère de grandes quantités d’argent public entre des mains de financiers privés au détriment du contribuable. Il conduit au dérapage de la dette publique et à une centralisation du pouvoir bancaire sans précédent. Qui plus est, l’argent du renflouage est utilisé par les géants financiers pour garantir leurs acquisitions d’entreprise à la fois dans le secteur financier et dans l’économie réelle.

En revanche, cette concentration sans précédent de puissance financière accule à la banqueroute des secteurs entiers de l’industrie et de l’économie des services, provoquant la mise au chômage de dizaines de milliers d’employés.

Les hautes sphères de Wall Street éclipsent l’économie réelle. De grandes quantités d’argent, accumulées par une poignée de conglomérats de Wall Street et leurs associés des fonds spéculatifs (hedge funds), sont réinvesties dans l’achat de biens réels.

La richesse sous forme d’argent se transforme en possession et contrôle des moyens de production réels que sont notamment l’industrie, les services, les ressources naturelles, les infrastructures, etc.

L’effondrement de la demande de biens de consommation

L’économie réelle est en crise. L’augmentation du taux de chômage qui en résulte est propice à la baisse des dépenses de consommation, qui se répercute à son tour sur le niveau de la production des biens et services.

Aggravée par la politique macro-économique néolibérale, cette spirale descendante cumulative aboutit à une offre excédentaire de marchandises.

Les entreprises ne peuvent vendre leurs produits puisque leurs employés ont été mis au chômage. Les consommateurs, à savoir les travailleurs, ont été privés du pouvoir d’achat nécessaire au maintien de la croissance économique. Avec leurs maigres revenus, ils ne peuvent se permettre d’acheter les biens produits.

La surproduction entraîne une série de faillites

Les listes de biens invendus s’accumulent. Tôt ou tard, la production s’écroule ; l’offre de marchandises diminue à cause de la fermeture des installations de production, notamment des usines de fabrication et de montage.

Dans ce processus de fermeture d’usines, toujours plus de travailleurs deviennent des chômeurs. Des milliers d’entreprises en faillite sont chassées du paysage économique, entraînant la chute de la production.

La pauvreté généralisée et le déclin mondial du niveau de vie résultent des bas salaires et du chômage généralisé. C’est le fruit d’une économie mondiale de main-d’œuvre bon marché, largement caractérisée par les usines d’assemblage à faible salaire dans les pays du tiers-monde.

La crise actuelle étend les contours géographiques de l’économie de main-d’œuvre bon marché, provoquant l’appauvrissement de grands pans de population (dont la classe moyenne) des pays prétendument développés.

Aux Etats-Unis, au Canada et en Europe de l’Ouest, le secteur industriel entier est potentiellement en danger.

Nous avons affaire à un long processus de restructuration économique et financière. Dans sa phase initiale, débutant dans les années 1980, à l’ère Reagan-Thatcher, des entreprises locales et régionales, des exploitations agricoles familiales et de petites entreprises ont été déplacées et détruites. En retour, le boom des fusions et des acquisitions dans les années 1990 a conduit à la consolidation simultanée de grandes entités corporatives, à la fois dans l’économie réelle et dans les services bancaires et financiers.

Toutefois, dans les récents développements, la concentration du pouvoir bancaire se fait au détriment des grandes entreprises.

Ce qui diffère dans cette phase particulière de la crise, c’est non seulement la capacité des géants financiers (grâce à leur contrôle décisif sur le crédit) à créer le chaos dans la production de biens et de services, mais aussi à saper et à détruire les grandes sociétés de l’économie réelle.

Les faillites surviennent dans tous les principaux secteurs d’activité : fabrication, télécommunications, vente au détail, centres commerciaux, compagnies aériennes, hôtels et tourisme, sans parler de l’immobilier et de la construction, et des victimes de la débâcle du prêt hypothécaire à risque (subprime).

General Motors a confirmé qu’il « pourrait être à cours de liquidités d’ici quelques mois, ce qui provoquerait l’un des plus grands dépôts de bilan de l’histoire étasunienne » (USNews.com, 11/11/08). En retour, cela pourrait se répercuter sur une série d’industries connexes. L’évaluation des pertes d’emplois dans l’industrie automobile des Etats-Unis va de 30.000 à plus de 100.000 (Ibid.).
(…)

Dans les deux derniers mois, de nombreuses fermetures d’usines aux Etats-Unis ont entraîné le licenciement définitif de dizaines de milliers d’employés. Ces fermetures touchent plusieurs domaines clés de l’activité économique, notamment les industries pharmaceutique et chimique, l’industrie automobile et ses secteurs connexes, l’économie des services, etc.

Dans les usines, les commandes ont diminué de façon draconnienne. Une étude de l’entreprise Autodata a signalé en octobre que « la vente de voitures et camionnettes avait chuté de 27% en septembre par rapport à l’an dernier » (Washington Post, 03/10/08).

Le chômage

Selon le US Bureau of Labor Statistics, 240 000 emplois supplémentaires ont été perdus, seulement au cours du mois d’octobre :

« Le US Bureau of Labor Statistics du ministère du Travail étasunien a annoncé aujourd’hui que le nombre d’emplois salariés non agricoles a chuté de 240 000 en octobre, le taux de chômage passant de 6,1 à 6,5 pour cent. Tel que cela a été revu et corrigé, ces pertes d’emploi salarial en octobre suivaient celles d’août et septembre, soit 127.000 et 284.000. L’embauche (à vérifier) a baissé de 1,2 million dans les 10 premiers mois de 2008, plus de la moitié de la baisse s’étant produite au cours des trois derniers mois. En octobre, les pertes d’emplois se poursuivent dans l’industrie manufacturière, la construction et chez plusieurs prestataires de services.

Parmi les chômeurs, le nombre de personnes ayant perdu leur emploi et ne s’attendant pas à être rappelées au travail est passé de 615.000 à 4,4 millions en octobre. Au cours des 12 derniers mois, la taille de ce groupe a augmenté de 1,7 million » (Bureau of Labor Statistics, novembre 2008).

Les données officielles ne décrivent ni la gravité de la crise ni ses effets dévastateurs sur le marché du travail, puisque beaucoup de pertes d’emplois ne sont pas signalées.

La situation dans l’Union européenne est tout aussi inquiétante. Un récent rapport britannique indique la probabilité d’un chômage généralisé accablant dans le Nord-Est de l’Angleterre. En Allemagne, un rapport publié en octobre suggère que 10 à 15% de tous les emplois du pays dans l’automobile pourraient être perdus.

Des suppressions d’emplois ont aussi été annoncées dans les usines de General Motors et de Renault-Nissan en Espagne. La vente de voitures neuves en Espagne a chuté de 40% en octobre par rapport aux ventes du même mois l’an dernier.

Faillites et saisies : une opération de pêche aux capitaux des géants de la finance

Il y a parmi les entreprises au bord de la faillite des affaires extrêmement rentables et lucratives. Question importante : qui prend le contrôle des droits de propriété des grandes corporations industrielles en faillite ?

Les faillites et les saisies hypothécaires sont des opérations de pêche aux capitaux. Avec l’effondrement des valeurs boursières, le prix de l’action des sociétés cotées subit une importante chute qui affecte immédiatement la solvabilité et la capacité de ces sociétés à emprunter et/ou à renégocier leur dette (qui se base sur la valeur cotée de leurs actifs).

Les spéculateurs institutionnels, fonds spéculatifs (hedge funds) et autres, ont tiré profit de butins inattendus.

Ils provoquent l’effondrement des sociétés cotées grâce à la vente à découvert et autres opérations spéculatives. Ils profitent ensuite de leurs gains de la spéculation à grande échelle.

Selon un rapport publié dans le « Financial Times », il est évident que l’effondrement de l’industrie automobile des Etats-Unis est en partie le résultat de la manipulation : « General Motors et Ford ont perdu 31%, à 3,01 dollars, et 10,9%, à 1,80 dollar, malgré l’espoir en un possible sauvetage de l’industrie au bord de la ruine par Washington. La chute est survenue après que la Deutsche Bank eut fixé un prix cible de zéro pour GM » (« Financial Times », 04/11/08).

Les financiers se livrent à une débauche de magasinage. Les 400 milliardaires étasuniens de Forbes attendent dans les limbes.

Dès qu’ils auront consolidé leur position dans le secteur bancaire, les géants financiers, incluant JP Morgan Chase, Bank of America et autres, utiliseront leurs gains inattendus et l’argent du plan de sauvetage qui leur est fourni dans le cadre du TARP, pour étendre leur contrôle sur l’économie réelle.

La prochaine étape consiste à transformer les actifs liquides, à savoir la richesse en papier monnaie, en acquisitions dans l’économie réelle.

A cet égard, Berkshire Hathaway Inc. de Warren Buffett est l’un des principaux actionnaires de General Motors. Plus récemment, à la suite de l’effondrement des valeurs boursières en octobre et novembre, Buffett a renforcé sa participation dans le producteur de pétrole ConocoPhillips, sans mentionner Eaton Corp, dont le prix à la Bourse de New York a chuté de 62% par rapport à son pic en décembre 2007 (Bloomberg).

Les cibles de ces acquisitions sont les nombreuses industries très productives et les entreprises du secteur des services, qui sont au bord de la faillite et/ou dont la valeur boursière s’est effondrée.

Les gestionnaires de portefeuille ramassent les morceaux.

Propriété de l’économie réelle

A la suite de ces développements, qui sont directement liés à la crise financière, l’ensemble de la structure de propriété d’actifs de l’économie réelle est en effervescence.

La richesse en papier-monnaie accumulée par les délits d’initiés et les manipulations boursières sert à prendre le contrôle d’actifs économiques réels, en déplaçant les structures de propriété préexistantes.

Nous faisons face à une relation malsaine entre l’économie réelle et le secteur financier. Les conglomérats financiers ne produisent pas de marchandises. Ils font essentiellement de l’argent grâce aux transactions financières. Ils utilisent le produit de ces transactions pour prendre le contrôle des véritables sociétés de l’économie réelle, qui produisent des biens et des services pour la consommation des ménages.

Dans une tournure amère, les nouveaux propriétaires de l’industrie sont des spéculateurs institutionnels et des manipulateurs financiers. Ils deviennent les nouveaux capitaines de l’industrie, non seulement en déplaçant les structures de propriété préexistante, mais aussi en installant leurs copains dans les fauteuils des gestionnaires des entreprises.

Pas de réforme possible dans le cadre du consensus Washington-Wall Street

Le sommet financier du G20 à Washington le 16 novembre confirme le consensus Washington-Wall Street.

Bien que présentant officiellement un projet de restauration de la stabilité financière, dans la pratique l’hégémonie de Wall Street reste intacte. La tendance va vers un système monétaire unipolaire dominé par les Etats-Unis et soutenu par leur supériorité militaire.

Les artisans du désastre financier, grâce à la Gramm-Leach-Bliley Financial Services Modernization Act (FSMA) de 1999, ont été investis de la tâche d’apaiser la crise qu’ils ont eux-mêmes créée. Ils sont à l’origine de la débâcle financière.

Le sommet financier du G20 ne remet pas en question la légitimité des fonds spéculatifs et des divers instruments du négoce des dérivés. Le communiqué final comporte un engagement imprécis et vague « pour mieux réglementer les fonds spéculatifs et créer davantage de transparence dans les titres adossés à des créances hypothécaires, dans le but de stopper la glissade économique mondiale ».

La solution à cette crise peut venir uniquement d’un processus de « désarmement financier » qui remette vigoureusement en question l’hégémonie des institutions financières de Wall Street, notamment leur contrôle sur la politique monétaire. Le « désarmement financier » nécessiterait aussi le gel des instruments du commerce spéculatif, le démantèlement des fonds spéculatifs et la démocratisation de la politique monétaire. L’expression « désarmement financier » a été inventée à l’origine par John Maynard Keynes dans les années 1940.

Obama approuve la déréglementation financière

Barack Obama a adopté le consensus de Washington-Wall Street. Dans une tournure amère, l’ancien député Jim Leach, un républicain qui parrainait la FSMA en 1999 à la Chambre des représentants, conseille maintenant Obama sur l’élaboration d’une solution opportune à la crise.

Jim Leach, Madeleine Albright et l’ancien ministre des Finances Larry Summers, qui a aussi joué un rôle clef dans l’adoption de la FSMA (La Financial Services Modernization Act ou loi de modernisation des services financiers), étaient présents le 15 novembre au sommet financier du G20 en tant qu’équipe consultative du président élu Barack Obama :

« Barack Obama et Joe Biden, le président et le vice-président élus, ont annoncé que l’ancienne secrétaire d’Etat, Madeleine Albright, et l’ancien député républicain Jim Leach, seront disponibles pour rencontrer en leur nom les délégations du G20 lors de la réunion du sommet. Leach et Albright tiennent ces réunions non officielles pour obtenir la contribution des délégations en visite au nom du président et du vice-président élus » (mlive.com, 15/11/08).

Michel Chossudovsky
Traduction par Pétrus Lombard
Mondialisation.ca
Article original en anglais : « The Great Depression of the 21st Century: Collapse of the Real Economy », publié le 15 novembre 2008.
Correspondance Polémia
10/12/08

Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur d'économie à l'Université d'Ottawa. Il est l'auteur de « Guerre et mondialisation », de « La vérité derrière le 11 septembre » et de « Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial » (best-seller international publié en 11 langues).

Michel Chossudovsky

Vous remarquez que « promouvoir un homme politique par la couleur de sa peau » a quelque chose de raciste...

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/obama-fera-bien-pis-que-bush/924/0/307173

Je remarque, une fois de plus, que voter pour un Noir parce qu’il est noir n’est pas un geste foncièrement raciste. Si j’appelle à voter pour un Blanc parce qu’il est blanc, il est probable que je risque la prison. Par ailleurs, quand vous connaissez la tradition « politique » de l’Illinois (Etat champion toutes catégories en matière de gangstérisme et de corruption), vous me permettrez d’émettre un doute sur les « mérites » de l’ami du pasteur Wright, antisémite notoire qui a « formé » le sénateur Barack Hussein Obama.

 

 

 

 

 

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