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PERSONNES DIFFICILES
Auteur:
Diane Hantz
Source: séminaire
TRAVAILLER AVEC DES PERSONNES DIFFICILES
copie fournie par Thierry
Date :
01.2010
La Personnalité narcissique
Avec elle même:
A le sentiment d'être exceptionnelle, hors du commun et de mériter plus
que les autres.
Préoccupée par des ambitions de succès éclatant dans les domaines
professionnel, amoureux,
- Souvent très soucieuse de son apparence physique et vestimentaire.
Dans ses relations avec les autres:
- S'attend à des attentions, des privilèges, sans se
sentir obligée à la réciprocité. - Eprouve de la colère lorsqu'on ne lui
accorde pas les privilèges qu'elle attend. - Exploite et manipule les autres pour
atteindre ses buis.
- Peu empathique, peu touchée par les émotions des autres. Le
comportement (le Type A
Mode de réaction à la pression du temps et de recherche de contrôle de
l'environnement
Lutte contre le temps: impatient, soucieux daller plus vite, comprime
le maximum de choses à faire dans un temps limité, soucieux d'exactitude, intolérant
à la lenteur chez les autres
Sens de la compétition: tendance à vouloir "gagner" même dans les
situations anodines de la vie courante, la conversation ou les sports de
loisir.
Engagement dans l'action: travaille beaucoup, prend ses activités à
coeur, et transforme ses loisirs cri tâches orientées vers un but.
Personnalité Anxieuse
- Soucis trop intenses et très fréquents p.r. aux risques de la vie
quotidienne pour soi même et ses proches.
- Réactions de sursaut, tension physique élevée. sommeil léger.
perturbé, difficulté de concentration.
- Excès de prudence et tendance à contrôler.
Personnalité paranoïaque
1 - Méfiance
-Suspecte les autres de mauvaises intentions à son égard.
- Réticent à se confier car craint que l'information soit utilisée
contre lui. -Discerne des significations hostiles, humiliantes ou
menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins.
- Se sent facilement offensée et en garde rancune.
- Doute de la loyauté des autres, même des proches, souvent jalouse. -
Prête à des représailles disproportionnées si se sent offensée.
2- Rigidité
N'exprime pas ses sentiments ou plus..
Peu de sens de l'humour surtout à son encontre.
-Défend vigoureusement ses positions sans les assouplir envers
l'autre.
La personnalité histrionique (avec P.dépendante).
http://psychologie-m-fouchey.psyblogs.net/?post//La-personnalite-histrionique
A besoin d'être au centre de l'attention d'autrui, souvent en utilisant
son aspect physique.
Formulation emphatique ou dramatique (de ses émotions, discours plus
centré sur les impressions que sur les faits. )
Utilise fréquemment un comportement de séduction intellectuelle ou
sexualisée. Facilement influencé par autrui ou par les circonstances
(suggestibilité). - "Tendance à idéaliser ou à évaluer exagérément les
autres.
La personnalité passive-agressive
- Résiste habituellement aux exigences des autres dans les domaines
professionnels ou personnels.
- Discute exagérément les ordres, critiques les figures d'autorité.
- Mais de manière détournée: fait traîner les choses, est
volontairement inefficace, boude, "oublie", se plaint d'être incomprise,
méprisée ou injustement traitée,
notes prises par TJ :
manque des RdV ..arrêt de soins
manque de confiance...façon d'exister
>>>méfiance >>imitation >>>peu d'investissement
la personnalité obsessionnelle
- Perfectionnisme: est exagérément attentive aux détails, aux
procédures, au rangement et à l'organisation, souvent au détriment (lu
résultat final.
- Obstination: têtue, insiste obstinément pour les choses soient faites
comme elle l'entend et selon les règles.
- Froideur relationnelle: a du mal à exprimer des émotions
chaleureuses: souvent très formelle, froide et embarassée.
- Doute: a du mal à prendre des décisions, par peur de commettre une
erreur, tergiverse exagérément. procrastine.
- Rigueur morale: extrêmement consciencieuse et scrupuleuse
La personnalité Schizoïde
- Ne recherche pas ou peu les relations. proches y compris
intra-familiales. Ne se lie pas facilement.
- Choisit presque toujours des activités (loisirs ou professionneles)
solitaires. - Paraît indifférent aux compliments ou aux critiques des
autres. - Apparaît froid, détaché, plus ou moins indéchiffrable.
ILa personnalité dépendante
l) Besoin d'être pris en charge ou rassuré par les autres.
- Difficulté à prendre des décisions seul et laisse souvent les autres
prendre des décisions importantes à sa place.
Difficulté à initier des projets ou à agir seul par manque de confiance
dans son propre jugement ou dans ses capacités.
- N'aime pas être seul.
2) Peur de perdre le lieu
- Dit oui pour ne pas déplaire.
- Très touchée par la critique ou la désapprobation.
- Accepte de faire des choses qui lui déplaisent pour garder l'appui
d'autrui- Très perturbée par les ruptures
29 juillet 2010
INTERVIEW - Si la justice ne dispose d'aucune
statistique, les spécialistes estiment que plusieurs dizaines de
nouveau-nés sont tués chaque année par leur mère en France. Sophie
Marinopoulos, psychologue et auteur de La Vie ordinaire d'une mère
meurtrière (Ed. Fayard), décrit les mécanismes psychiques qui
conduisent au «néonaticide», ce crime commis dans les 24 heures suivant
la naissance.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/07/29/01016-20100729ARTFIG00580-ces-meres-infanticides-sont-incapables-de-s-expliquer.php
LE FIGARO. - Quel est le profil psychologique des mères
infanticides ?
Sophie MARINOPOULOS. - La plupart du temps, ce
sont
des femmes décrites comme timides, réservées ou secrètes par leur
entourage. Cela cache en réalité une grande pauvreté affective, une
incapacité à exprimer ses sentiments. Sur les photos des mères
néonaticides, on remarque ce gel des affects: on peut lire un vide,
une absence dans l'expression de leur visage. Ces femmes ont peu
d'estime d'elle-même et on retrouve toujours, dans leur histoire, des
manques affectifs.
Devant les enquêteurs, l'aide-soignante a assuré avoir eu
conscience de ses huit grossesses. Elle dit qu'elle ne voulait plus
d'enfants.
Cette femme se confie pour la première fois depuis vingt ans: il
est trop tôt pour avoir accès à son histoire intime. Dans
ces affaires, on ne peut se fier aux premières auditions devant la
police. La plupart du temps, les mères infanticides avouent tout de
suite, parce que cela les libère, mais elles sont incapables de
s'expliquer. Parfois, ces femmes n'ont même pas eu conscience d'être
enceintes. Parfois aussi, elles ont su, mais elles ont occulté. Cette
dénégation est un moyen de défense mis en place par le psychisme
lorsque l'angoisse et la souffrance sont insupportables. D'une
certaine manière, l'entourage a été victime du même mécanisme,
puisqu'il n'a pas «voulu» voir.
Comment expliquez-vous la répétition des meurtres?
Ayant fait abstraction de leur grossesse, ces femmes n'ont pas
envisagé son dénouement. Elles se retrouvent donc totalement débordées
au moment de l'accouchement. Leur unique objectif devient alors
d'extraire l'enfant et de survivre. Puis il faut nettoyer, ranger et
faire disparaître le corps du nouveau-né. Elles font tout cela de
façon mécanique, sans affect. Soulagées, les mères infanticides
retournent ensuite à leur vie ordinaire avec le même mal-être. Pour
elles, le plus dur est passé, mais rien n'est réglé. Et le mécanisme
peut se répéter.
Est-il possible d'éviter ces infanticides en série?
La prévention est essentielle. On banalise trop souvent,
aujourd'hui, les grossesses non suivies ou non déclarées, sous
prétexte que l'accouchement s'est bien passé et qu'un lien semble
s'être créé entre la mère et le bébé. Il s'agit en fait de signes
qu'il faut prendre en charge. Mais notre société, qui a idéalisé la
maternité, a du mal à accepter que des mères puissent être
défaillantes.
LIRE AUSSI :
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Schizophrénie entre le choc de l'infanticide et le droit à
l'avortement
De Jeanne Smits dans
Présent :
"La nouvelle est (encore) capable de choquer :
huit cadavres d’enfants tout juste nés ont été découverts dans un
pavillon et dans un jardin dans le village de Villers-au-Tertre,
apparemment tués à la naissance par leur mère qui avait dissimulé ses
grossesses successives. Toute la presse en parle et on s’interroge
devant les raisons de ce qui apparaît comme une tragédie
monstrueuse. [...] La nouvelle choque donc… encore. Car il ne
fait de doute pour personne que les enfants à peine nés sont des êtres
humains à part entière, et qu’il faut une singulière dose d’inhumanité
– ou de folie – à une mère pour tuer le fruit de ses entrailles…
Jusqu’à huit ou dix fois ? Selon le procureur de la République de
Douai, les enfants seraient tous issus du même couple, et il ne
s’agirait nullement d’un cas de « déni de grossesse ». La femme a
avoué, toujours selon la presse, qu’elle avait systématiquement caché
ces grossesses qu’elle ne supportait pas, même à son mari.
L’affaire n’aurait choqué personne, n’aurait même pas été
évoquée par la presse [...] si elle avait avorté de ces huit enfants
ou davantage. Que son mari l’ait su ou non. On l’a même
entendu à la radio ou à la télévision : les journalistes se demandent
comment cette tragédie a pu se produire alors que l’IVG
est légale et accessible à tous, cela aurait « évité » le problème…
Mais en enterrant les huit enfants « de trop » d’une autre manière.
Dans le ventre, ce sont des « encombrants » sans visage et
sans âme – c’est ce que l’on prétend, du moins –, à peine nés ce sont
nos semblables et la compassion naturelle peut enfin se manifester.
On parlera, gageons-le, des problèmes psychologiques, voire
psychiatriques de cette mère dénaturée, si sa culpabilité est établie.
On ira peut-être jusqu’à parler d’un couple diabolique, si la
complicité du mari devait être mise au jour. Mais la vraie
schizophrénie est déjà là, dans cette incohérence qui impose le
silence face au massacre des petits d’homme que l’on tue à raison de
200 000 et plus par an dans le ventre de leurs mères – « droit » des
femmes – et les titres « à la une » pour huit nouveau-nés achevés un
peu plus tard. Incohérence, et infantilisme : ici on est bien
dans le cadre du déni de ce que l’on ne voit pas et ne touche pas de
ses yeux !"
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