La France souffre d'une crise de confiance. Pourtant, ce
sont les esprits éclairés, relayés par les médias dominants, qui
prêchent aujourd'hui la méfiance de soi comme une vertu citoyenne
: aimer la France et ses valeurs fondatrices, l'enseigner, serait
devenu le signe d'un repli sur soi égoïste, et la marque d'une
attitude anti-sociale.
Nous pensons au contraire que la redécouverte de la patrie
comme communauté de culture — son histoire, sa langue,
ses principes de civilisation — aidera à retisser le lien social,
redonner la confiance, et ouvrir à l'intelligence de l'universel.
Dans cette perspective, il faut admettre que la priorité
politique essentielle est culturelle. La culture précède
la politique, c'est pourquoi l'éducation doit rester entre les
mains des Français eux-mêmes. Mais pratiquement, comment procéder
? Comment orienter le système scolaire ? Quelles initiatives
prendre et soutenir ?
UNE CONFERENCE-DEBAT
autour d'ANNE COFFINIER, directeur général de la
Fondation pour l'Ecole