le pain de vie....    

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Présentation:  Textes tirés des Evangiles et de la Bible ou "le pain" nous est donné comme symbole de notre nourriture terrestre  spirituelle. Le Psaume auquel Jésus fait référence dans le Discours du pain de vie est donné ci dessous. J'ai assemblé ces deux textes en vue de la réunion que la paroisse de Ste Pauline à bien voulu organiser sur le sujet "Donnez nous notre pain de ce jour" ...au sujet de laquelle vous pouvez trouver des détails sous "  Rencontre-Café "Notre pain de ce jour""

Extraits: Discours du pain de vie: Oeuvrez, non pour l'aliment qui se perd, mais pour l'aliment qui demeure en vie éternelle ....Je suis le pain de vie. Qui vient à moi n'aura jamais faim, qui croit en moi n'aura jamais soif. Mais je vous l'ai dit Vous avez vu et vous ne croyez pas ....Comme le Père, le Vivant, m'a envoyé, et comme moi, je vis par le Père, ainsi le convive par moi vivra. Tel est le pain du ciel non pas comme ont mangé vos pères, et ils sont morts. Qui consomme ce pain vivra pour l'éternité.

Psaume78 (77) Les leçons de l'histoire d'Israël: (24) pour les nourrir il fit pleuvoir la manne, il leur donna le froment des cieux ; du pain des Forts homme se nourrit, il leur envoya des vivres à satiété.......(32) Malgré tout, ils péchèrent encore, ils n'eurent pas foi en ses merveilles....ils le flattaient de leur bouche, mais de leur langue ils lui mentaient,  leur coeur n'était pas sûr envers lui, ils étaient sans foi en son alliance..... (61) Dieu entendit et s'emporta, il rejeta tout à fait Israël ;....Il livra sa force à la captivité, aux mains de l'adversaire sa splendeur; il remit son peuple à l'épée, ...(69)...Il élut David son serviteur, il le tira des parcs à moutons, de derrière les brebis mères il l'appela pour paître Jacob son peuple et Israël son héritage ; il les paissait d'un coeur parfait, et d'une main sage les guidait.

Résonances

Reflets: multiples en UN, la vie de l'Esprit, éternité, pain de vie, "notre pain quotidien", matériel-spirituel, corps et esprit,AJeNous , châtiment du matérialisme, société de consommation, OGM, Manipulation génétique, pandémies..

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 Discours du pain de vie

Auteur: Les Evangélistes

Source: le Nouveau Diatessaron

de René Laurentin

 

Jésus répond - En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Oeuvrez, non pour l'aliment qui se perd, mais pour l'aliment qui demeure en vie éternelle  celui que le Fils de homme vous donnera, car c'est Lui que Dieu le Père a marqué de son sceau. (*Jn 6, 26-27)

Ils lui disent:  Que ferons-nous pour réaliser les oeuvres de Dieu?

Jésus répond - L' oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en Celui qu'il a envoyé.

- Quel signe fais-tu donc, pour que nous voyions et croyions en toi? Quelle oeuvre vas-tu faire? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, comme il est écrit « Il leur a donné à manger le pain du ciel » (Ps 77, 24).

Jésus répond - En vérité, en vérité je vous le dis, ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c'est mon Père qui vous a donné le pain du ciel le vrai, le Pain de Dieu, celui qui descend du ciel et donne la vie au monde.

Ils lui disent donc: Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là ! (*Jn 6, 28-34)

Jésus répond - Je suis le pain de vie. Qui vient à moi n'aura jamais faim, qui croit en moi n'aura jamais soif. Mais je vous l'ai dit Vous avez vu et vous ne croyez pas ! Tout ce que me donne le Père viendra à moi, et quiconque vient à moi, je ne le jetterai pas dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m'a envoyé. Et la volonté de Celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. Oui, telle est la volonté de mon Père, que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour (*Jn 6, 35-40).

Les Juifs donc murmuraient - Il a dit : « Je suis le Pain descendu du ciel. » Mais ce type-là n'est-ce pas Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère? Comment peut-il dire à présent Je suis descendu du ciel (*Jn 6, 41-42) ?

Jésus répond - Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire. Et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car il est écrit dans les prophètes « Ils seront tous enseignés de Dieu. » (Is 54, 13; *Jn 6, 43-45) Quiconque entend le Père et comprend vient à moi. Non que personne ait vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : Lui a vu le Père. En vérité, en vérité je vous le dis, celui qui croit possède la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert et ils sont morts. Mais voici le pain qui descend du ciel. Quiconque en mange ne meurt pas. Je suis le pain vivant descendu du ciel. Quiconque mangera de ce pain vivra éternellement, car le pain que je donne, c'est ma chair livrée pour la vie du monde.

Les Juifs discutaient entre eux en disant - Comment ce type-là peut-il nous donner sa chair à manger?

 Jésus répond - En vérité, en vérité je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Qui consomme (grec : trôgôn) ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment nourriture et mon sang est vraiment breuvage. Qui consomme ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Comme le Père, le Vivant, m'a envoyé, et comme moi, je vis par le Père, ainsi le convive par moi vivra. Tel est le pain du ciel non pas comme ont mangé vos pères, et ils sont morts. Qui consomme ce pain vivra pour l'éternité. (*Jn 6, 26-58 § 163)

 04/03

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PSAUME 78 (77)

Les leçons de l'histoire d'Israël

Source: La Bible de Jérusalem

page 921

Écoute, ô mon peuple, ma loi :

tends l'oreille aux paroles de ma bouche ;

j'ouvre la bouche en paraboles,

j'évoque du passé les mystères.

 

Nous l'avons entendu et connu,

nos pères nous l'ont raconté ;

nous ne le tairons pas à leurs enfants,

nous le raconterons à la génération qui vient

 

les titres de Yahvé et sa puissance,

ses merveilles telles qu'il les fit;

il établit un témoignage en Jacob,

il mit une loi en Israël ;

 

il avait commandé à nos pères

de le faire connaître à leurs enfants,

que la génération qui vient le connaisse,

les enfants qui viendront à naître.

 

Qu'ils se lèvent, qu'ils racontent à leurs enfants, 

qu'ils mettent en Dieu leur espoir,

qu'ils n'oublient pas les hauts faits de Dieu,

et ses commandements, qu'ils les observent;

qu'ils ne soient pas, à l'exemple de leurs pères,

une génération de révolte et de bravade,

génération qui n'a point le coeur sûr

et dont l'esprit n'est point fidèle à Dieu.
 

Les fils d'Éphraïm, tireurs d'arc,

se retournèrent, le jour du combat;

 ils ne gardaient pas l'alliance de Dieu,

ils refusaient de marcher dans sa loi ;

 

 ils avaient oublié ses hauts faits,

ses merveilles qu'il leur donna de voir

 devant leurs pères il fit merveille

en terre d'Égypte, aux champs de Tanis.

 

13

Il fendit la mer et les transporta,

il dressa les eaux comme une digue ;

il les guida de jour par la nuée,

par la lueur d'un feu toute la nuit ;
 

il fendit les rochers au désert,

il les abreuva comme à la source du grand abîme ;

du roc il fit sortir des ruisseaux

et descendre les eaux en torrents.
 

Mais de plus belle ils péchaient contre lui

et bravaient le Très-Haut dans le lieu sec ;

ils tentèrent Dieu dans leur coeur,

demandant à manger à leur faim.
 

 Or ils parlèrent contre Dieu ;

ils dirent : « Est-il capable, Dieu,

de dresser une table au désert ?

20

« Voici qu'il frappe le rocher,

les eaux coulent, les torrents s'échappent mais du pain,

est-il capable d'en donner,

ou de fournir de la viande à son peuple ? »
 

Alors Yahvé entendit, il s'emporta ;

un feu flamba contre Jacob,

et puis la Colère monta contre Israël,

car ils étaient sans foi en Dieu,

ils étaient sans confiance en son salut.

24

Aux nuées d'en haut il commanda,

il ouvrit les battants des cieux ;

 pour les nourrir il fit pleuvoir la manne,

il leur donna le froment des cieux ;

du pain des Forts homme se nourrit,

il leur envoya des vivres à satiété.
 

I1 fit lever dans les cieux le vent d'est,

il fit venir par sa puissance le vent du sud,

 il fit pleuvoir sur eux la viande comme poussière,

la volaille comme sable des mers, 

il en fit tomber au milieu de son camp,

tout autour de sa demeure.
 

 Ils mangèrent et firent bien rassasiés,

il leur servit ce qu'ils désiraient;

eux n'étaient pas revenus de leur désir,

leur manger encore en la bouche,

que la colère de Dieu monta contre eux

il massacrait parmi les robustes,

abattait les cadets d'Israël.
 

32

 Malgré tout, ils péchèrent encore,

ils n'eurent pas foi en ses merveilles.

 I1 consuma en un souffle leurs jours,

leurs années en une panique.

 

 Quand il les massacrait, ils le cherchaient,

ils revenaient, s'empressaient près de lui.

 Ils se souvenaient : Dieu leur rocher,

Dieu le Très-Haut, leur rédempteur !

 

Mais ils le flattaient de leur bouche,

mais de leur langue ils lui mentaient,

 leur coeur n'était pas sûr envers lui,

ils étaient sans foi en son alliance.
 

Lui alors, dans sa tendresse,

effaçait les torts au lieu de dévaster;

sans se lasser, il revenait de sa colère

au lieu de réveiller tout son courroux.

 Il se souvenait : eux, cette chair,

souffle qui s'en va et ne revient pas.
 

40 Que de fois ils le bravèrent au désert,

l'offensèrent parmi les solitudes ! 

Ils revenaient tenter Dieu, affliger le Saint d'Israël, 

sans nul souvenir de sa main,

ni du jour qu'il les sauva de l'adversaire.
 

 Lui qui en Égypte mit ses signes,

ses miracles aux champs de Tanis,

 fit tourner en sang leurs fleuves,

leurs ruisseaux pour les priver de boire.

 Il leur envoya des taons qui dévoraient,

des grenouilles qui les infestaient ;

il livra au criquet leurs récoltes

et leur labeur à la sauterelle ;
 

 il massacra par la grêle leur vigne

et leurs sycomores par la gelée ;

il remit à la grêle leur bétail

et leurs troupeaux aux éclairs.
 

Il lâcha sur eux le feu de sa colère,

emportement et fureur et détresse, un envoi d'anges de malheur;

il fraya un sentier à sa colère.

Il n'exempta pas leur âme de la mort,

à la peste il remit leur vie ; ,

51 il frappa tout premier-né en Egypte,

la fleur de la race aux tentes de Cham.

 Il poussa comme des brebis son peuple,

les mena comme un troupeau dans le désert ;

 il les guida sûrement, ils furent sans crainte,

leurs ennemis, la mer les recouvrit.

 

Il les amena vers son saint territoire,

la montagne que sa droite a conquise ;

 il chassa devant eux les païens,

il leur marqua au cordeau un héritage ;

il installa sous leurs tentes les tribus d'Israël.

 

Ils tentaient, ils bravaient Dieu le Très-Haut,

se refusaient à garder ses témoignages ;

 ils déviaient, ils trahissaient comme leurs pères,

se retournaient comme un arc infidèle ;

ils l'indignaient avec leurs hauts lieux,

par leurs idoles ils le rendaient jaloux.

 

60

 Dieu entendit et s'emporta,

il rejeta tout à fait Israël ;

il délaissa la demeure de Silo,

la tente où il demeurait chez les hommes.

 

61 Il livra sa force à la captivité,

aux mains de l'adversaire sa splendeur;

 il remit son peuple à l'épée,

contre son héritage il s'emporta.

 

 Ses cadets, le feu les dévora,

ses vierges n'eurent pas de chant de noces;

 ses prêtres tombèrent sous l'épée,

ses veuves ne firent pas de lamentations.

 

 Il s'éveilla comme un dormeur, le Seigneur,

comme un vaillant terrassé par le vin,

il frappa ses adversaires au dos,

les livra pour toujours à la honte.

 

 Il rejeta la tente de Joseph,

il n'élut pas la tribu d'Éphraïm;

 il élut la tribu de Juda,

la montagne de Sion qu'il aime.

69 Il bâtit comme les hauteurs son sanctuaire,

comme la terre qu'il fonda pour toujours.

 

Il élut David son serviteur,

il le tira des parcs à moutons,

de derrière les brebis mères il l'appela

pour paître Jacob son peuple

et Israël son héritage ;

il les paissait d'un coeur parfait,

et d'une main sage les guidait.

 

 04/03

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sonances:     

 

 ... et dire que jusqu'a un temps pas si lointain, je récitais le " donnez nous notre pain quotidien" en le situant chez le boulanger... quant à la communion ....je réalise également à travers cette notion du multiple en UN et son inverse ... tout le sens de la COMMUNion

 

J'adresse ces textes à Thibaut, qui fait sa  communion solennelle ce prochain dimanche..

 

en communion avec lui.

 

Robert

19.05.03         

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Reflets:

Christianisme "Qu'eux aussi soient un en nous....".... une vision du multiple en Un...

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