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Le cerveau-t-il un sexe ? ...Nécessité fait loi : différence de sexe implique différence cérébrale. Et c'est là que différence devient complémentarité. Celle des deux sexes d'une espèce assurant sa pérennité.

Merci à la femme .....Merci à toi, femme, pour le seul fait d'être femme! Par la perception propre à ta féminité, tu enrichis la compréhension du monde et du contribues à la pleine vérité des relations humaines.  Jean-Paul II

mes Résonances : L'identité se vit de l'intérieur ....

 

 

 
 

Le cerveau-t-il un sexe ?

 

Auteur : Philippe CIOFI, chercheur à l'Inserm

Source : Le Figaro 8 mars 2004

 

La question du sexe cérébral a dû se poser très tôt en biologie. En effet, comment expliquer que les mâles sont agressifs et territoriaux, que cette tendance apparaît ou se renforce alors qu'ils commencent à s'intéresser aux femelles, et que la castration la fait disparaître ? Ces interrogations séculaires sont, en 1849, pour la première fois éclairées par une expérience réalisée par l'Allemand Berthold. Il décrit comment la transplantation d'un testicule restitue le comportement sexuel chez le coq castré, démontrant ainsi la relation entre la glande sexuelle et l'activité cérébrale. Viennent ensuite la découverte de l'œstradiol (hormone de l'ovaire) en 1925 et celle de la testostérone (hormone du testicule) en 1935, qui permettront trente années de recherches sur la relation intime du sexe avec le cerveau. Vers 1960, dans le domaine médical, la contraception orale utilise les hormones sexuelles pour bloquer l'activité cérébrale qui déclenche l'ovulation ; dans le domaine fondamental, les expériences concluent que le comportement sexuel des animaux adultes dépend de la nature des hormones, mâles ou femelles, qui auront circulé chez le feetus. Enfin en 1971, un article scientifique montre chez le rat la différence qui existe entre les sexes dans le câblage d'une petite région du cerveau. D'où la notion de sexualisation de l'anatomie cérébrale, vite étendue à tout le cerveau, et retrouvée dans toutes les espèces étudiées, ; compris la nôtre.

Quand ovule et spermato zoïdes se rencontrent lors de la conception, le chromosome sexuel apporté par le spermatozoïde décide du sexe du futur individu : mâle pour un chromosome Y, femelle pour un chromosome X. L'ovule de son côté apporte toujours un X. Toutefois, jusqu'à la septième semaine de grossesse, l'embryon porte les ébauches des organes génitaux des deux sexes et les glandes sexuelles sont immatures. S'il porte la paire de chromosomes XX, les ébauche: masculines régressent naturellement et des ovaires se constituent. S'il porte la paire XY, des testicules se développent, ils détruisent les ébauches féminines, puis consolident les ébauches masculines (c'est la masculinisation du foetus).

La masculinisation est réalisée par la testostérone nouvellement sécrétée et qui imprègne l'organisme, y compris le cerveau. Celui-ci, à ce stade précoce du développement, est encore asexué : son programme d'organisation dépendra de la présence ou non de la testostérone. Ainsi, chez le foetus femelle, dans certaines régions cérébrales, des populations entières de neurones vont spontanément survivre ou mourir, se connecter plus ou moins fortement, utiliser une chimie précise.

Chez le foetus mâle, dans ces régions sexualisables, les événements se produisent dans l'autre sens, créant les différences qui aboutiront au sexe fonctionnel cérébral de l'individu ; définissant, par exemple, son orientation et son identité sexuelles, ainsi que son émotivité, ses capacités cognitives, etc.

Cependant, ce processus de sexualisation est complexe, touchant des millions de neurones, et chaque individu aura pour finir un cerveau avec un ensemble de caractères unique en son genre. C'est pourquoi les neurobiologistes qui étudient le sexe cérébral-anatomique, chimique ou fonctionnel - font leurs mesures sur un grand nombre d'individus pour obtenir la valeur moyenne représentant la majorité des cas. Quand le biologiste évolutionniste évoque le sexe cérébral, il parle de reproduction : le cerveau permet l'ovulation ou la production des spermatozoïdes. Nécessité fait loi : différence de sexe implique différence cérébrale. Et c'est là que différence devient complémentarité. Celle des deux sexes d'une espèce assurant sa pérennité.

Soyons finalistes : aux premiers temps de l'histoire les femelles s'occupent des enfants dans leur caverne alors que les mâles chassent et guerroient. De quelle optimisation cérébrale auraient-ils chacuns le plus besoin ? Les femelles éduquent le jeune enfant, organisent l'économie du groupe, se déplacent dans une aire limitée dont elles connaissent tous les détails. Les mâles défendent le territoire social et partent à la chasse, ce qui suppose le renoncement à l'agression interindividuelle, le souvenir de longs parcours, la formulation d'objectifs précis, des prises de décision rapides. Dans ce XXIe siècle balbutiant, les psychologues nous démontrent que nos facultés cognitives nous rappellent nos origines. Les hommes, renonçant à l'agression, ont plus tendance à établir une hiérarchie, ce qui accélère les prises de décisions, nécessite d'apprécier la compétition et de résister au découragement. Equipés pour la chasse, leurs résultats sont meilleurs dans les tests de lancer et de visée, de rotation mentale d'objets, de discrimination de formes géométriques, de déduction logique. Les femmes, éducatrices, ont de meilleures performances aux tâches du langage. Economistes, elles font plus rapidement les opérations simples. Ménagères, elles ont une meilleure coordination des actes de précision, et identifient plus vite les objets déplacés ou manquants dans un ensemble.

Que faut-il en conclure, concernant les individus hors normes et l'organisation de la société ? Hors normes, car leur sexualisation cérébrale ne s'est pas faite comme en moyenne, ou naturellement exceptionnels car l'évolution culturelle a besoin d'eux ?
 

 

Merci à la femme

Ce que dit le Pape, La femme,

Textes choisis par les moines de l'Abbaye de Solesmes,

 Editions du Sarment, 2001, p. 114-116.
http://www.denistouret.net/textes/Jean-Paul_II.html

 

Le merci adressé au Seigneur pour son dessein sur la vocation et la mission de la femme dans le monde devient aussi un merci concret et direct aux femmes, à chacune des femmes, pour ce qu'elles représentent dans la vie de l'humanité.

Merci à toi, femme-mère, qui accueilles en ton sein l'être humain dans la joie et dans la peine d'une expérience unique par laquelle tu deviens sourire de Dieu pour l'enfant qui vient au monde, tu deviens le guide de ses premiers pas, le soutien de sa croissance, puis le point de repère sur le chemin de sa vie.

Merci à toi, femme-épouse, qui unis d'une façon irrévocable ton destin à celui d'un homme, dans une relation de don réciproque, au service de la communion et de la vie.

Merci à toi, femme-fille et femme-sœur, qui apportes au foyer familial puis dans le complexe de la vie sociale les richesses de ta sensibilité, de ton intuition, de ta générosité et de ta constance.

Merci à toi, femme-au-travail, engagée dans tous les secteurs de la vie sociale, économique, culturelle, artistique, politique, pour ta contribution irremplaçable à l'élaboration d'une culture qui puisse allier la raison et le sentiment, à une conception de la vie toujours ouverte au sens du « mystère »), à l'édification de structures économiques et politiques humainement plus riches.

Merci à toi, femme-consacrée, qui, à la suite de la plus grande des femmes, la Mère du Christ, Verbe incarné, t'ouvres en toute docilité et fidélité à l'amour de Dieu, aidant ainsi l'Église et l'humanité entière à donner à Dieu une réponse «sponsale» qui exprime merveilleusement la communion qu'il veut établir avec sa créature.

Merci à toi, femme, pour le seul fait d'être femme! Par la perception propre à ta féminité, tu enrichis la compréhension du monde et du contribues à la pleine vérité des relations humaines.

(Lettre aux femmes, 29 juin 1995, ORf 28)

 

 

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"Si vous êtes malade ou en voyage, si l'un de vous revient du lieu d'aisance ou si vous avez touché des femmes et que vous ne trouviez pas d'eau, recourez alors à une roche propre et essuyez vous en la figure et les mains." (verset 43/4)

http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=5195

05.05

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mes résonances....

 

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