la Loi ..et des lois ...

Vie - la famille - le Pouvoir, la puissance Jean-Paul II

Sommaire :

des lois contre la vie ou la famille ...le législateur, et le législateur catholique en particulier, ne peut contribuer à formuler ou approuver des lois contraires aux normes premières et essentielles qui règlent la vie morale. Jean-Paul II

Il ne faut pas confondre le « mariage » avec tout autre « pacte »

 

 
 

un élu catholique ne peut soutenir des lois contre la vie ou la famille

 

Auteur : Jean-Paul II

Source : http://www.libertepolitique.com/det_decryptage.php?id=2482&PHPSESSID=afb3c7ca684f2641baf418b7b5b6ea35

 

Recevant l'ambassadeur d'Argentine près le Saint-Siège, le 28 février, le pape Jean-Paul II a rappelé qu'un législateur catholique ne peut voter en faveur d’une loi portant atteinte à la vie ou au mariage. « Il me semble opportun de rappeler que le législateur, et le législateur catholique en particulier, ne peut contribuer à formuler ou approuver des lois contraires aux normes premières et essentielles qui règlent la vie morale. »

Ces principes, a déclaré le Saint-Père, sont « l'expression des valeurs les plus élevées de la personne humaine, provenant en ultime instance de Dieu, législateur suprême ». Le pape demande avant tout aux législateurs chrétiens de respecter « la valeur de la vie humaine, sans laquelle non seulement on viole le droit de chaque être humain depuis le moment de sa conception jusqu'à son terme naturel, et que personne ne peut s'arroger la faculté de violer, mais sans laquelle on réduit également le fondement même de toute coexistence humaine ».

« L'autre pilier de la société » que tout législateur doit défendre, « est le mariage, union d'un homme et d'une femme, ouvert à la vie, qui donne lieu à l'institution naturelle de la famille. […] Celle-ci est non seulement antérieure à tout autre ordre plus vaste de coexistence humaine mais elle le soutient, étant en soi un tissu primitif de relations intimes guidées par l'amour, le soutien mutuel et la solidarité ».

« Il est nécessaire de rappeler cela à un moment où les tentatives de réduire le mariage à un simple contrat individuel, aux caractéristiques très différentes de celles qui sont propres au mariage et à la famille et qui finissent par la dégrader, comme s'il s'agissait d'une forme d'association secondaire au sein du corps social, ne manquent pas. »

 

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ROME, Jeudi 22 septembre 2005 (ZENIT.org) – Il ne faut pas confondre le « mariage » avec tout autre « pacte », fait observer le cardinal Herranz, dans un entretien publié dans le quotidien italien « La Repubblica ».

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la Repubblica : Mais, pour ce qui est de droits des citoyens, comme le sont les membres des couples de fait, comment le législateur doit-il se comporter?

Card. Herranz : Si vous voulez, je vous réponds de façon générale, parce que ce que je dis, je ne le dis pas en référence à la situation italienne actuelle, ni au débat en cours sur les propositions faites par Prodi à propos d’une loi future sur les droits des couples de fait. Selon moi, le législateur doit toujours, dans son action, agir pour le bien commun. Il doit toujours faire très attention à ce que la loi qu’il propose aille toujours dans la direction du bien de la communauté qu’il gouverne. C’est très important, et il est bon que ceux qui font les lois ne le perdent jamais de vue. Je le répète, mon raisonnement a un caractère général, je ne me réfère pas seulement à l’Italie, mais à tout autre nation. Comment met-on en œuvre le bien commun? Au fond, c’est simple, en travaillant constamment en fonction de la solidité et de la clarté des institutions portantes de la société, parmi lesquelles une place prééminente revient toujours au mariage et à la famille, biens communs par excellence. C’est pourquoi toutes les lois qui favorisent la famille fondée sur le mariage sont bonnes. Les autres lois, qui, au contraire, cherchent à affaiblir le mariage et la famille ne sont pas si bonnes.

La Repubblica : Mais il reste le fait que l’Etat ne peut ignorer, en termes de droits, ces personnes qui, pour des raisons très variées, ne se marient pas, et décident de vivre ensemble. De nombreux couples de fait mettent au monde des enfants et donne vie à des cohabitations stables. Comment ignorer une telle réalité?

Card. Herranz : Une chose est de parler de mariage et de famille, une autre de parler des droits des personnes individuellement, des droits qui sont inaliénables. Personne ne veut le nier. Il s’agit d’être clairs et de ne pas créer de confusion même de caractère sémantique. Sur les droits personnels, législateurs et juristes ont un vaste champ d’étude et d’intervention, il suffit d’avoir davantage d’imagination, de créativité. Mais tout cela ne doit pas être pensé et fait au détriment du mariage et de la famille.

© La Repubblica 2005

 
 
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