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Présentation:
interview du cardinal Ratzinger .. d'actualité en cette fin d'année
2004 où le problème de société principal a trait à
l'homosexualité... mariage, adoption des enfants, homophobie, chaîne télé
... la nouvelle cause de la lutte des classes...(
26 novembre 2004)
Extraits:
La laïcité n'est plus un
facteur de neutralité garantissant la liberté générale, et elle est en
train de devenir une idéologie .... la politique
comme l'économie ont besoin de responsabilité morale, d'un sens de la
responsabilité qui vient du cœur de l'homme et qui en fin de compte est
liée à la présence ou à l'absence de Dieu".
une vision très nouvelle du rapport entre le "je"
et le "tu" de l'homme et de la femme .... l'Europe court à la décadence. Nous nous
détachons ..de toutes les autres grandes cultures, qui ont toujours
reconnu la signification de la sexualité selon laquelle l'homme et la
femme sont créés pour garantir ensemble l'avenir de l'humanité. Or, il
s'agit d'une garantie qui n'est pas que physique, mais aussi morale".
résonances :
les religions, les idéologies et
certaines philosophies sont (pour homocoques) des Weltanschauungen
.... aussi insistons-nous actuellement non au choc des civilisations
.... mais choc des Weltanschauungen .... et ceci mondialement .
de par les flux migratoires importants choc traverse la
plupart des nations ... des continents ... la première guerre
mondiale des Weltanschauungen ....
en
io-relation
....
lutte de l'homotranche contre homocoques et
ENUN, laïcisme, rationalisme, monde visible -- monde invisible,
positivisme, Création, l'homme -- les ensembles, ...
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Une société sans Dieu s’autodétruirait ...
affirme le card. Ratzinger
CITE DU VATICAN, Vendredi 19 novembre 2004 (ZENIT.org) – Une société
sans Dieu s’autodétruirait, affirme le cardinal Joseph Ratzinger, préfet
de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, dans un entretien publié ce
vendredi dans le quotidien italien "La Repubblica" (www.repubblica.it). Le
Service d’information du Vatican publie aujourd’hui cette traduction de
l’entretien.
Selon le cardinal bavarois, on note actuellement "une agressivité
idéologique séculière assez préoccupante. En Suède par exemple, un Pasteur
qui avait prêché sur l'homosexualité en se servant d'un extrait de
l'Ecriture a été incarcéré pendant un mois. La laïcité n'est plus un
facteur de neutralité garantissant la liberté générale, et elle est en
train de devenir une idéologie. Elle s'impose par le biais de la loi et
interdit l'expression publique du point de vue catholique et chrétien. Ce
point de vue, qui risque de devenir strictement privé, va vers la
mutilation. Il y a donc un conflit et nous devons défendre la liberté
religieuse face à l'imposition d'une idéologie qui se présente comme
l'unique voie rationnelle, alors qu'elle n'est que l'expression d'un
certain rationalisme".
"La juste laïcité est la liberté de religion, rappelle le cardinal
Ratzinger. L'état ne peut imposer une religion mais doit offrir un espace
aux religions en rapport avec leur responsabilité envers la société,
c'est-à-dire permettre aux religions d'être des facteurs constitutifs de
la vie sociale".
Le cardinal Ratzinger explique que l'essence profonde du christianisme
"est une histoire d'amour entre Dieu et les hommes". Il ajoute : "Si l'on
comprend cela tout le reste suivra".
Or, actuellement, fait remarquer le cardinal Ratzinger, la place de
Dieu dans notre société est "très marginalisée".
Il précise : "Dans la vie politique, il est presque indécent de parler
de Dieu, comme s'il s'agissait d'une atteinte à la liberté des
non-croyants. Le monde politique a ses lois et ses voies propres, mais il
exclut Dieu comme s'il n'appartenait pas à ce monde. Il en va de même en
économie, mais aussi dans la vie privée, où il demeure en marge".
Inversement, continue le cardinal Ratzinger, "j'estime nécessaire de
comprendre à nouveau -et c'est tout à fait possible- que la politique
comme l'économie ont besoin de responsabilité morale, d'un sens de la
responsabilité qui vient du cœur de l'homme et qui en fin de compte est
liée à la présence ou à l'absence de Dieu".
Il avertit : "Une société dans laquelle Dieu serait totalement absent
s'autodétruirait. Nous en avons eu l'illustration avec les régimes
totalitaires du siècle dernier".
A propos de l’enseignement en matière de morale sexuelle et familiale,
et du fossé qui s’est creusé entre l'enseignement de l'Eglise et le
comportement des fidèles, le cardinal déclare : "Il est évident que nous
devons continuer à réfléchir. Au début même de son pontificat, Jean-Paul
II a donné une nouvelle approche anthropologique et personnaliste à cette
question, en développant une vision très nouvelle du rapport entre le "je"
et le "tu" de l'homme et de la femme. Certes, la contraception a provoqué
une très ample révolution anthropologique, qui n'a pas été comme on
pouvait le croire une aide aux situations délicates mais a changé la
vision même de la sexualité, de l'être humain et de son corps. La
sexualité a ainsi été détachée de la fécondité, ce qui a changé
radicalement le concept de la vie humaine. L'acte sexuel a perdu son
intentionnalité et sa finalité, qui avaient jusqu'ici été évidentes et
déterminantes. Tous les comportements sexuels sont devenus équivalents les
uns des autres et ce qui découle principalement de cette révolution c'est
l'équivalence entre homosexualité et hétérosexualité. Paul VI a donc eu
raison de poser un problème d'une telle ampleur".
Face au phénomène de l’homosexualité, le cardinal Ratzinger déclare :
"D'abord, l’Eglise doit avoir un grand respect pour ces personnes qui
souffrent et qui désirent trouver un mode de vie correct. Mais en venir à
créer une formule juridique fixant une sorte de mariage homosexuel ne les
aidera aucunement".
A propos du choix espagnol, le cardinal déplore : "il détruit la
famille et la société". Et de préciser : "Le droit crée la morale car le
commun pense que dit la loi est moralement licite. Si au plan juridique
une telle union ressemblerait au mariage, nous aurions toutefois une
société ne reconnaissant plus ni la spécificité ni le caractère
fondamental de la famille, le fait même que l'homme et la femme ont un
devoir de continuité envers l'humanité, et pas simplement biologique.
C'est pourquoi le choix espagnol ne rend pas un véritable service aux
homosexuels, car on détruit par là les éléments fondamentaux de l'ordre".
Répondant à une question sur la possibilité d'admettre un pacte de
solidarité entre deux personnes, y compris entre deux homosexuels, qui
soit reconnu et défendu par la loi, le cardinal répond : "Que le
législateur le veuille ou non, une telle institutionnalisation semblerait
aux yeux de l'opinion publique une sorte de mariage alternatif, d'où une
relativisation inévitable du mariage. Il ne faut pas oublier qu'avec les
choix vers lesquels l'Europe s'engage on court à la décadence. Nous nous
détachons ainsi de toutes les autres grandes cultures, qui ont toujours
reconnu la signification de la sexualité selon laquelle l'homme et la
femme sont créés pour garantir ensemble l'avenir de l'humanité. Or, il
s'agit d'une garantie qui n'est pas que physique, mais aussi morale".
ZF04111902
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