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Présentation:
A l'occasion de
la réunion du conseil d'administration du Fonds mondial contre le sida ce
17 novembre à Arusha (en Tanzanie) et alors que celui-ci est au bord de la
banqueroute, c'est un membre de la commission Nord-Sud d'Act Up-Paris,
Khalil Elouardighi, qui le reconnaît amèrement dans "Le Monde" de ce même
jour : avec son Plan d'urgence présidentiel pour l'aide contre le sida (Pepfar
en anglais), l'Amérique est en pointe, faisant honte aux pays européens
Extraits:
Dans
tous les cas, les organisations non gouvernementales (ONG) de santé
sexuelle des pays en développement doivent, pour recevoir ces subsides,
apporter la preuve qu'elles ne communiquent jamais sur les possibilités
d'avortement auprès de leurs patientes. » ...."lutte contre la toxicomanie
", l'infidélité, le multipartenariat ou la prostitution....
en
io-relation
....
culture mortifère, démographie, santé
mentale, interrelation, valeurs, couple, mariage, metaxu ...amour ...
égocentrisme ... ensemble-HOMENTRANCHE ...maladie de socièté
Cancer du sein alerte rouge !
Mieux dépisté, mieux soigné, le cancer du sein
poursuit néanmoins son inexorable progression ....maladie de société
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Sida :
s'attaquer aux vraies causes
Auteur:
RÉMI FONTAINE
Source:
Présent 18.11.04
« Ainsi, d'un point de vue
financier, M. Bush, avec ses 3 milliards par an sur cinq ans [soit
15 milliards de dollars dévolus essentiellement à la prévention], est
comparativement inattaquable. Et force est de reconnaître que le Pepfar
va financer l'accès au traitement de centaines de milliers de malades du
sida des pays pauvres - ce qu'aucun autre pays riche ne propose à ce
jour », écrit le militant d'Act Up. Pour faire aussitôt aux
Etats-Unis un certain nombre de reproches qui se retournent contre la
politique idéologique de son propre mouvement - « 90 % des
bénéficiaires de ces fonds sont des organisations religieuses (...).
Dans tous les cas, les organisations non gouvernementales (ONG) de santé
sexuelle des pays en développement doivent, pour recevoir ces subsides,
apporter la preuve qu'elles ne communiquent jamais sur les possibilités
d'avortement auprès de leurs patientes. »
C'est exactement l'inverse qui se
passe en France laïciste avec des subventions qui ne vont qu'aux
officines anti-confessionnelles de la culture de mort (Planning
familial, Aides...), dans ce qui constitue un véritable détournement de
fonds sociaux. Lutter contre le sida n'est pas faire la promotion de
l'avortement, de l'homosexualité, de la libération sexuelle, des
comportements à risques... dans un comportement qui relève pour le coup
du syndrome du pompier-pyromane. On sait que le scandale du sang
contaminé procède d'une telle attitude suicidaire de non-discrimination,
faisant primer l'idéologie sur la vérité scientifique coïncidant avec la
vérité morale...
- « La prévention que finance
l'administration Bush n'a concrètement aucun rapport avec ce que ce
terme désigne en français . promotion du préservatif auprès des jeunes,
des homosexuels, des minorités ethniques marginalisées, des travailleurs
et travailleuses du sexe, ou du matériel d'injection jetable auprès des
usagers de la drogue. Non, ce dont parle l'ambassadeur américain, c'est
au contraire de "lutte contre la toxicomanie ", l'infidélité, le
multipartenariat ou la prostitution. Dans la stricte lignée (...)
des déclarations publiques de Randall Tobias, directeur du Pepfar, le 23
avril, selon lesquelles "les statistiques montrent que le préservatif
n'est pas réellement efficace [fiable à 100 %]. (...) En Zambie, il aura
fallu que le gouvernement arrête de fournir de préservatifs aux lycéens
pour que débute le programme Pepfar... »
Khalil Elouardighi ne saurait mieux
dire, malgré lui, que cette politique, qui vise à « substituer au
travail de promotion du matériel de prévention - comme il dit
joliment en désignant l'allumette ! - la lutte contre les
comportements jugés déviants et les minorités les plus fortement
infectées » constitue la bonne prévention, efficace en amont, contre
le sida, en s'attaquant non pas seulement aux effets mais aux véritables
causes de la pandémie.
RÉMI FONTAINE
texte hébergé
en 11/04
haut de page
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