A couper le souffle ....

Dossier :

Présentation :  une série de textes de l'Eglise ... particulière  ... à l'occasion du référendum de mai 2005  ... et réaction

Extraits : 

à couper le souffle.... page 1....deux documents de l'Eglise permettent de faire une évaluation du traité constitutionnel ...à défaut de lire l'ensemble du texte ... page 2 ...à nous les évêques responsables des Eglises particulières .. dans ce monde où doivent être relevés de terribles défis , les défis de la faim et de la pauvreté, de la liberté et de la paix, de la dignité de la personne et de la vie ...  ... serviteur de l'unité ... le monde est devenu un village global ... bâtir une fraternité universelle ...

 Le pape.... revenir sans cesse à « la racine du sacerdoce »: Jésus-Christ...... Il faisait remarquer qu’il ne s’agit pas, pour les prêtres, de « parler beaucoup » mais « d'annoncer une seule Parole, le Verbe de Dieu fait chair pour notre salut », et de « devenir vraiment les amis du Seigneur, partager ses sentiments, vouloir ce qu'il veut et non ce qu'il ne veut pas ».

L'éditorial « Voter pour l'Europe » parue dans le dernier bulletin paroissial, comme je vous l’ai brièvement signalé récemment, m’a laissé pantois... m’a coupé « le souffle »...

en io-relation ....  

l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique .... note doctrinale du card. Ratzinger

L'Europe dans la crise des cultures ...

Lecture de la Constitution européenne ... de la modernité à la post modernité ?

L'Europe des peuples et des cultures ... ... card. Poupard

 

 

 

A couper le souffle....

page 2

 

 

Benoît XVI a souligné pour ses prêtres la nécessité « d'être avec Dieu » et de chercher la « communion intime avec le Christ ».

Auteur: ROME, Vendredi 13 mai 2005

Source: Zenit.orgr

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« Le temps pour être en présence de Dieu est une priorité pastorale absolue, et au fond la principale », insistait le pape.

Il citait à plusieurs reprises son prédécesseur, Jean-Paul II, témoin de cette priorité de la prière « de la façon la plus concrète et la plus lumineuse, en toute circonstance de sa vie et de son ministère ».

La « réponse personnelle à l'appel à la sainteté demeure fondamentale et décisive », soulignait encore Benoît XVI: « il s'agit d'une condition absolue pour que notre ministère soit fécond », et pour que « l'Eglise reflète la lumière du Christ ».

Il évoquait pour preuve « l'extraordinaire expérience de Foi vécue lors de la disparition » de Jean-Paul II. L’Eglise de Rome s’est montrée à cette occasion, observait le pape, « profondément unie, pleine de vie et riche en ferveur ». Tel est, disait Benoît XVI « le fruit de votre prière et de votre apostolat ».

Le pape recommandait au clergé de Rome de revenir sans cesse à « la racine du sacerdoce »: Jésus-Christ. Il faisait remarquer qu’il ne s’agit pas, pour les prêtres, de « parler beaucoup » mais « d'annoncer une seule Parole, le Verbe de Dieu fait chair pour notre salut », et de « devenir vraiment les amis du Seigneur, partager ses sentiments, vouloir ce qu'il veut et non ce qu'il ne veut pas ».

En cette année de l’Eucharistie, le pape citait ces paroles de Jean-Paul II: « La Messe doit absolument être au cœur de notre vie et de chacune de nos journées » (Discours, 27 octobre 1995, XXXe anniversaire du décret conciliaire sur le ministère et la vie des prêtres, Presbyterorum Ordinis).

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Lundi le 16 mai 2005

Cher Père Dominique Barnérias,

L'éditorial « Voter pour l'Europe » parue dans le dernier bulletin paroissial, comme je vous l’ai brièvement signalé récemment, m’a laissé pantois... m’a coupé « le souffle »...

En effet, je ne vois pas comment cette prise de position peut être en harmonie avec les réflexions exprimées par le cardinal Joseph Ratzinger, le 1er avril 2005, dans le document « l'Europe dans la crise des cultures » …texte que je vous ai communiqué il y a quelques jours et dont voici quelques lignes qui peuvent préciser ma réaction.

« Il est vrai qu'il existe aujourd'hui un nouveau moralisme dont les paroles clés sont justice, paix - conservation du crée - paroles qui rappellent les valeurs morales essentielles dont nous avons véritablement besoin. Mais ce moralisme demeure vague et glisse, presque inévitablement, dans la sphère de la politique partisane. Il devient avant tout une prétention opposée aux autres…» … plaçant par la même « l’utopie politique au-dessus de la dignité de homme individuel » …et menant à « un christianisme et une théologie qui réduise le noyau du message de Jésus,. le « Règne de Dieu » aux « valeurs du Royaume », en identifiant ces valeurs avec les grands mots d'ordre du moralisme politique, et en se proclamant, dans la même temps synthèse des religions. Il en arrive ainsi à oublier Dieu, alors même qu'il est justement le sujet et la cause du « Règne de Dieu ».( extraits du document mentionné ci-dessus).

Ce christianisme réduit aux « valeurs du Royaume » j’ai eu l’impression de le retrouver bien souvent à la fête du diocèse organisé en ce dimanche de Pentecôte à Jambville . …. Du moins par les sujets des forums ….et par le choix et les propos des intervenants que j’ai pu rencontrer. Une exception de taille toutefois….le témoignage de Madame Christine BOUTIN qui su manifester un clair engagement politique et quotidien de chrétien pour « la Vie …. pour l’homme fils de Dieu ». et situant même cet enjeu comme l’enjeu capital de ce prochain siècle . L’un des présents a posé la question : « Mais que pouvons nous faire … cela ne dépend pas de nous » …. La réponse en bref « Que tous les chrétiens s’engagent pour la Vérité et la Vie … »

C’est en toute amitié que je vous adresse cette lettre …et j’aimerais beaucoup pouvoir en reparler avec vous …

Toujours à votre disposition, je vous prie de croire, cher Père Barnérias, en mes respectueuses salutations.

Robert Sablong

 

texte hébergé en  05/05

 

 

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