L'enjeu, nouveau, de cette 4ème guerre
mondiale n'aurait pas pu être cité il y a seulement 30 ans sans faire
hausser les épaules, doucement sourire, ou hurler de rire. On aurait
pu imaginer mille autres contentieux portant sur des territoires, des
mers, du pétrole, des gisements, de l'eau, des brevets, des droits, la
genèse ou gestation de nouveaux systèmes économiques, la volonté
d'hégémonie etc...
Non, la situation est plus grave que
tout cela : le contentieux fondamental est au plus haut rang de
l'immatériel.
"Quiconque nie que le terrorisme
fait partie de l'islam est un mécréant" : Omar Bakri Mohamed (leader
musulman anglais)
Le nouvel enjeu est de l'ordre suprême
du sacré. Le sacré, ce roc immatériel, socle porteur où se cristallise
la quintessence de la nature humaine, ce sur quoi repose son intimité
secrète. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'enjeu déclaré
est religieux.
Oui la religion a toujours fait se
heurter les hommes. Mais aujourd'hui est différent : la puissance des
armes peut en une heure irréversiblement anéantir l'humanité et le
fait vraiment nouveau est que la religion peut mettre toute seule ces
armes en mouvement.
L'avenir de notre quotidien terrestre
et matériel repose donc sur l'adhésion ou non de combattants réels à
des croyances sur l'au-delà, sur ce qui se passe dans une zone qui
échappe et échappera toujours par essence au vérifiable, au rationnel,
au quantifiable, à l'expérience scientifique. La croyance religieuse
est un corpus d'informations métaphysiques parfaitement indémontrables
et n'ayant pas la plus petite chance d'être démontrées
scientifiquement dans les « siècles des siècles ».
L'horreur d'une guerre de religion
réside dans le fait qu'il n'est pas possible de « démontrer » le
sacré, ni espérer rationnellement raisonner l'adversaire, ni le
terroriser, ni lui infliger des souffrances telles qu'il « cédera ».
Le sacré est sacré, ce qui signifie justement insensible à toutes les
pressions humaines.
Une façon de vaincre serait d'anéantir
totalement le siège de la croyance c'est à dire l'adversaire physique.
Même cette « solution finale » est à courte vue puisque la croyance
des vaincus et disparus peut toujours gagner les rangs du vainqueur.
L'impasse est totale, le piège parfait, les armes terrifiantes.
L'absurdité de cette situation a
quelque chose de magnifique et d'horrible. Comment a-t-on pu en
arriver là et qui a pu créer une telle situation ?
Question naïve ? Interrogation ridicule ? Réponse inexistante ? Cul de
sac dialectique ? Quelle force inconnue peut générer à la fois le
magnifique et l'horrible ?
Nous adopterons ici le point
de vue subjectif de la foi chrétienne qui est la nôtre pour
logiquement proposer à un problème religieux une explication
religieuse.
Pour comprendre et apprécier ce qui va
être évoqué ici, il convient de connaître les bases de la matière
religieuse du Judaïsme du Christianisme et de l'Islam. La plupart des
lecteurs ont sur ces sujets une connaissance souvent modeste mais
suffisante pour la lecture qui suit.
Ecrire sur Dieu et sur les êtres qui
sont par définition supérieurs à l'homme en hiérarchie théologique,
comporte risques, précautions et contraintes. L'une est de reconnaître
la difficulté à appréhender ces êtres, l'autre est de croire qu'on ne
peut rien en appréhender du tout.
Parler de religion et décrire les
êtres métaphysiques revient à peindre un tableau dont le sujet est
invisible. Il faut donc procéder indirectement. Tels les physiciens
qui ne peuvent espérer appréhender les particules élémentaires de la
matière que par les traces qu'elles laissent lors de collisions
déclenchées dans les cyclotrons, les théologiens ne peuvent espérer
appréhender Dieu et ses créatures surnaturelles, s'ils existent, que
par l'analyse d'effets réels et objectifs, jamais par vision directe.
Le centre du tableau à peindre
comporte donc une image forcément indistincte, mais les contours
deviennent de plus en plus nets, au fur et à mesure que l'on s'éloigne
vers les bords, puisque le peintre peut observer seulement des ombres
portées et des effets humainement perceptibles de ce qui est au centre
et restera à jamais invisible. Voyons donc ces ombres et ces effets.
2- Les Pères de l'Eglise.
Les Pères de l'Eglise sont les théologiens qui ont
« fait » l'Eglise, c'est à dire ici le Christianisme au sens large
(Catholiques, Protestants et Orthodoxes). Les Pères de l'Eglise ont
patiemment défini pour les générations futures la substance précise du
Message laissé par le Christ. Ce ne fut pas une mince affaire. Ce
Message, il a d'abord fallu le rapporter oralement pendant des
décennies, dans l'esprit et autant que possible, la lettre où il avait
été énoncé, puis l'écrire noir sur blanc, puis le commenter et
l'éclairer et tout cela en le vivant simultanément. Il a aussi fallu
combattre les hérésies des premiers siècles (gnose, montanisme,
adoptianisme, arianisme, nestorianisme, monophysisme, pélagianisme
etc.), alors que le corps de doctrine était encore nouveau et donc mal
compris de l'ensemble du monde.
Le titre posthume de Père de l'Eglise
est attribué à tout théologien réunissant 4 caractères : Orthodoxie de
la doctrine qu'il a professée, Sainteté reconnue de sa vie,
Approbation de l'Eglise (qui est le corps complet de tous les croyants
représenté par sa plus haute hiérarchie), Ancienneté.
Cette époque des Pères de l'Eglise,
dite patristique, théologiquement la plus riche puisqu'il fallait en
quelque sorte « asseoir le Message pour l'éternité », se termine avec
Isidore de Séville en 636 en Occident, et avec Jean Damascène en749 en
Orient.
Les Pères de l'Eglise n'ont pas eu à
se prononcer sur l'Islam dont le livre fondateur, le Coran, n'a été
écrit que vers 680, près de 50 ans après la mort de Mahomet en 632,
pas même Jean Damascène, pourtant né vers 650.
Jean Damascène (aussi nommé Mansour),
chrétien qui, dit-on, avait succédé à son père comme ministre des
finances du calife de Damas, a dû quitter son poste en l'an 700, alors
qu'il était placé devant l'alternative de le garder ou d'abjurer sa
foi pour embrasser l'Islam. Retiré dans la vie monastique dès l'an
700, Jean a écrit "la source de la connaissance", premier traité
synthétique raisonné du dogme chrétien. Alors qu'il ne mourut qu'en
750 âgé de 100 ans passés, Jean Damascène a traité l'Islam par le
mépris en ne lui faisant l'aumône d'aucune réflexion, ni analyse qui
nous soit parvenue, malgré les très nombreux travaux théologiques
signés de lui.
Alors que l'incendie allumé par
Mahomet se déclarait aux portes-mêmes de son monastère (califat
Omeyyade de Damas), Jean Damascène a (implicitement au moins) affirmé
la suprématie absolue du Christianisme sur l'Islam, doctrine qu'il ne
peut pas ne pas avoir eu l'occasion d'analyser en grand détail, vu sa
personnalité propre et les circonstances de la perte de sa charge de
ministre. Etrange et fascinant chassé-croisé de l'Histoire, qui semble
de la plus parfaite actualité avec les débats et tensions du 21ème
siècle.
Ce silence total des Pères de l'Eglise
sur l'Islam, en partie imposé par la chronologie, est assourdissant
aujourd'hui, alors que l'Islam, au début du 3ème
millénaire, envahit des pays christianisés depuis 2000 ans comme
l'Italie. Ce silence est d'autant plus gênant que depuis 2000 ans, des
ouvrages innombrables ont traité des hérésies du christianisme et que
l'Islam est théologiquement ancré dans le christianisme et le
judaïsme.
3- Les penseurs.
Il est très remarquable et très important de
constater que tous les grands penseurs chrétiens comme tous les grands
philosophes du Moyen Age et postérieurs, en Europe, ont toujours, avec
une remarquable constance généralisée, négligé l'étude du Coran, même
quand ils se targuaient de le connaître (Voltaire), et bien que
l'Islam soit la culture exogène la plus voisine de l'Europe.
Est-ce la barrière de la langue et de
l'alphabet totalement étrangers ? Pas uniquement. Les mystérieux
hiéroglyphes égyptiens suscitaient beaucoup plus d'intérêt et de
travaux que les subtilités de l'arabe.
Il semble que la première raison en
soit le désintérêt total pour un message qui apparaissait très pauvre
et de plus régressif sur quasiment tous les points considérés comme
les conquêtes intellectuelles capitales commencées avec Pythagore (qui
vécut tout de même plus de 12 siècles avant l'écriture du Coran) et
Platon (10 siècles avant le Coran). Il n'est pas exagéré d'affirmer
que pour l'Occident le Coran a toujours été disqualifié d'entrée et
d'office par l'élite et par toute l'intelligentsia.
Même pour un esprit moyenâgeux le
niveau de sophistication intellectuel de l'Islam faisait sans aucun
doute bailler (au mieux), amusait, ou irritait, mais en tout cas
faisait très peu recette, alors que toute la littérature Grecque et
Latine pour ne nommer qu'elle, était avidement recherchée, traduite et
disséquée, en dépit de son antériorité considérable.
L'Islam a toujours en fait été très
profondément, très sincèrement méprisé, et pas seulement parce qu'il
ne présentait aucune compatibilité possible avec le message chrétien
enseigné, malgré les nombreux emprunts faits à ce message. Il est
richement significatif que des penseurs religieux et philosophiques de
la puissance et de la trempe de St Thomas d'Aquin, d'Erasme ou de
Pascal (voir leurs stupéfiantes biographies), lesquels avaient une
culture très vaste, et une curiosité universelle, n'aient absolument
jamais perçu le moindre intérêt à examiner, ne serait-ce que pour la
beauté du geste, le cas de l'Islam.
Reconnaissons que cette désaffection
perdure de nos jours. L'arrivée de l' Islam dans nos pays occidentaux
(surtout Europe et Canada), principalement introduit par migration de
populations arabes, ne change guère la donne. Le bon sens populaire
des non-musulmans perçoit l'Islam soit avec une bienveillance amusée,
soit indifférence, soit hostilité, comme source de maux objectifs
particulièrement abondants et inadmissibles (terrorisme) et comme
fauteur de troubles durables et insolubles dans la vie pratique de
tous les jours (insécurite, impolitesse, séparation des sexes,
alimentation, jeûne rituel, jours de congés etc...)
Le charisme personnel de leaders
musulmans occidentaux tels le néo-Suisse Tarek Ramadan et tous les
autres penseurs dûment agréés ou auto-proclamés, ne modifie pas ces
perceptions. Cette mauvaise note attribuée à l'Islam n'est pas à
mettre sur leurs fautes et carences humaines, leur inaptitude à porter
« la bonne parole ». Elle ne peut que provenir du rayonnement propre à
la doctrine sur laquelle ils s'appuient.
Rayonnement est le mot. L'Islam a pour
symbole le croissant lunaire, la lune, astre toujours
un peu mystérieux et maléfique dans l'inconscient humain, car ne
luisant que la nuit, alors que surgissent tous les fantômes et que
sont perpétrés tous les forfaits nécessitant l'anonymat des ténèbres.
La nuit l' Enfer remonte visiter les Hommes. Seule la clarté pale de
la lune, quand elle veut bien luire, fournit une lumière traîtresse qui
ne rassure personne.
Aussi chiche et avare soit-elle, la
clarté de la lune n'a qu'une origine : la lumière éclatante du soleil
situé de l'autre côté de la terre.
La lumière lunaire du Coran, pale mais
réelle, provient-elle du Coran ? N'est-elle pas le reflet du sublime
soleil de Jérusalem qui a été magnifiquement capturé dans les écrits
multi-millénaires de la Bible et des Evangiles, lesquels ont été
pillés pour asseoir le Coran.
Lumière "noire"
des ténèbres, la lune "porte" une lumière qui n'est pas la sienne.
Etymologiquement ceci évoque le terme latin de luci-fer
(porteur de lumière). L'archange Lucifer, était avant sa chute d'une
indicible beauté et rayonnait de la lumière que Dieu lui avait
accordée. Devenu Satan après sa déchéance, il tente, habillé du seul
reflet-souvenir de la lumière de Dieu, de se faire passer pour lui.
Examinons cet étrange personnage.
4- Satan.
Satan laisse coi le scientifique, fait hausser des
épaules les esprits forts, éclater de rire les sots, sourire les
indulgents, parler les érudits, taire les religieux, frémir et
frissonner les poètes. Baudelaire a eu la célèbre citation « la plus
belle ruse du Diable est de nous persuader qu'il n'existe pas ».
Depuis Tertullien (2ième siècle) ce sont surtout les poètes qui ont
trouvé des mots convaincants pour bien parler de Satan et qui lui ont
consacré d'innombrables oeuvres et chefs d'oeuvres.
Les Pères de l'Eglise, ceux qui ont
fabriqué la colonne-vertébrale culturelle de notre civilisation, puis
dans leur lignée, les Scolastiques, consacraient aussi des traités
entiers à Satan. Les procès en satanisme et sorcellerie furent
nombreux au moyen-Age. On l'a vu, les Pères de l'Eglise n'ont pas pu
se prononcer sur l'Islam trop tardif pour eux, ni donc examiner cette
religion théologiquement sous l'angle d'une hérésie chrétienne
particulièrement sévère, ni eu la possibilité d'en sonder
l'instigateur terrestre Mahomet ou son commanditaire extraterrestre
déclaré : le « dieu » de l'Islam.
Une première fois donc au 7ème
siecle, l'Islam a magistralement esquivé la sanction des Pères.
Magistralement implique la main d'un magister, d'un maître...
Les Scolastiques, sans référence
théologique des Pères de l'Eglise sur le sujet, n'ont fait plus tard
que cautionner 8 croisades contre les infidèles. "Inutile de gaspiller
de la matière grise exégétique sur de pareilles horreurs, seule l'épée
peut répondre à l'Islam" semble résumer la position générale du monde
Chrétien vis-à-vis de l'Islam. L'Islam n'attendait d'ailleurs aucune
provocation pour frapper très fort le premier.
Les Pères de l'Eglise, dont certains
connaissaient parfaitement le monde Arabe et le Moyen-Orient, pour en
être les enfants (St Paul était un juif pharisien très instruit de
Tarse et le grand St Augustin « tunisien de souche » était de
Carthage, sans compter de nombreux autres moins connus), auraient
certainement eu, quant à eux, énormément à dire sur l'Islam. La langue
de bois n'était pas leur défaut, et les enjeux et blocages du
politiquement correct d'aujourd'hui, pas leur souci.
C'est l'archange Gabriel
qui a révélé le Coran à Mahomet, affirme ce dernier. Gabriel est un
personnage bien connu de la Bible et il existe une sorte de
« copyright culturel » hébraïque sur lui. Comme Mickey qui ne peut
être appelé à de nouvelles aventures sans l'autorisation des studios
Disney (le grand créateur Walt Disney était par ailleurs juif
américain), Gabriel a donc techniquement joué là un rôle « pirate ».
Or les pirates de tout temps n'ont pas
la réputation de travailler aux oeuvres menant à l'édification du
Royaume de Dieu.
Comment imaginer Gabriel dans ce rôle
impossible : porteur de la révélation islamique ? L'erreur « de
casting », est en fait préméditée.
Avec les années, cette supercherie,
pourtant de très piètre facture à l'origine, s'est révélée, par le jeu
de forces mystérieuses titanesques, être une conspiration aux
dimensions planétaires, aux conséquences devenues incontournables pour
les plus grandes forces politiques du monde. Des trillions (milliers
de milliards) de dollars jetés dans le traitement des désordres
islamiques n'ont pas donné pour l'instant beaucoup plus de résultats
qu'un seau d'eau sur une maison incendiée. Une incroyable réalité
s'impose : les conséquences apocalyptiques de la Révélation de l'Ange
ne sont plus cernables, même en cauchemar.
Une machination de cette ampleur
est-elle d'origine humaine ? Mahomet a-t-il pu seul
générer pareil cataclysme ?
Mais quel autre archange célébrissime
de la Bible aurait pu avoir l'audace d'usurper l'identité de son
confrère Gabriel, se faire passer pour lui auprès d'un prophète
terrestre, forcément très rudement secoué par une apparition
surnaturelle de ce niveau hiérarchique ? On peut se perdre en
conjectures... Lucifer, celui qui aime faire croire qu'il n'existe
pas, est un bon candidat cependant.
Il est vrai que les anges ne sont pas
des êtres très bien identifiés. Leur sexe donna longtemps lieu à des
discussions passionnées.
Curieusement les mots de Lucifer et de
Satan ne font pas sourire les musulmans. C'est un fait à méditer qui
n'est pas anodin et révèle l'esprit du Coran.
Mais revenons à Mahomet lui-même.
Gabriel lui aurait révélé le Coran,
lequel serait l'expression-même, en arabe, de la Parole surnaturelle
de........ Dieu. Mahomet cite ses sources : c'est Dieu lui-même qui a
délégué Gabriel pour porter une parole si infiniment précieuse,
destinée à régir la totalité du genre humain.
Si pour ce travail, Dieu ne s'est pas
déplacé lui-même, comme il l'avait fait pour arrêter le bras
d'Abraham, ou dicter les tables de la Loi à Moïse chez les Juifs, ou
annoncer l'Evangile, puis se faire clouer sur des madriers de bois,
chez les Chrétiens, c'est ......tout simplement parce que Mahomet l'a
dit et qu'il est le seul témoin de la chose. Notons bien les faits
purs et durs (selon Mahomet lui-même, seul formellement habilité à le
dire) : Dieu ne s'est pas déplacé. Vu les dimensions
de l'affaire aujourd'hui, rien n'est neutre.
5- La révélation :
Tout mollah, mutawa, ou étudiant de madrasa vous le
confirmera sans ambiguïté : le texte du Coran, la Parole, est si
précieuse et si sacrée, que pas une virgule, pas un tout petit point
(et il y en a beaucoup en calligraphie Arabe) ne peut y être changé.
Le Coran est FIXÉ ETERNELLEMENT, sur la forme comme
sur le fond, et aucun humain, conseil de sages, théologien ou docteur,
concile ou congrès de croyants, n'est autorisé à tout jamais,
à l'altérer de façon aussi infime que ce soit.
Ceci a de nombreux effets pratiques et
plusieurs conséquences dramatiques :
Le tout premier effet est que le petit
paragraphe précédant, écrit par moi, auteur de cet essai en français
classique, langue où les mots ont un sens précis, pénètre très
rarement du premier coup dans la tête du lecteur, voire jamais. C'est
pourtant une des CLÉS de l'Islam. J'invite donc le
lecteur à relire ce paragraphe, où figure « FIXÉ
ETERNELLEMENT », et à s'arrêter 3 minutes, montre
en main, pour bien réfléchir ce que cela veut dire. Ces 3
minutes seront un investissement inestimable et beaucoup de temps
gagné pour la compréhension en profondeur de la nature de l'Islam
.......
Lecteur, as-tu relu le paragraphe et
médité les 3 minutes sur sa signification ?
Dans la pratique donc, les
innombrables copistes qui ont calligraphié le Coran au cours des
siècles, le connaissaient absolument par coeur, ainsi que tout bon
étudiant sortant des écoles coraniques.
Au cours de la copie manuscrite (qui
dura des siècles avant l'imprimerie), aucune correction n'était
autorisée en cas d'erreur typographique ou de dérapage de plume. Par
respect pour la Parole Révélée, tout devait alors être détruit et
repris à zéro (on ne gratte pas la Révélation), ce qui imposa de
lourdes contraintes et responsabilités aux copistes, aux temps où le
prix du papyrus et du parchemin était exorbitant. Je fais cependant
confiance au pragmatisme arabe et à l'esprit schizoïque (voir plus
bas) du Musulman pour avoir toujours su, en secret, tourner ces menues
difficultés.
Le texte du Coran d'aujourd'hui est
effectivement rigoureusement le même que les plus anciens manuscrits
qu'on puisse en trouver.
Autre conséquence colossale : le fait
que le Coran soit EN ARABE , élève ipso facto l'arabe
au rang de LANGAGE SACRÉ. Ceci n'est pas un vain mot
car :
nul ne peut espérer vraiment saisir
toute la quintessence de l'Islam sans acquérir un niveau linguistique
équivalent à l'agrégation d'arabe,
que les Indonésiens, Malaisiens, les
Nigériens, les Black Panthers de Chicago ou même les voisins Iraniens
se le disent. Ils le savent en général.
les traductions, même en arabe non
littéraire contemporain, sont forcément par nature, approximatives et
infidèles. En conséquence, tous les arabes lisent le Coran
dans le texte, lequel n'est jamais actualisé.
Les arabes ayant l'arabe pour langue
maternelle, ont donc l'immense privilège de parler tous les jours LE
SEUL LANGAGE SACRÉ de la planète. Quel que soit leur niveau de
fortune, ils ont donc la fierté, l'arrogance et la témérité de penser
être les élus parmi les élus. Comme disait en substance le saoudien
scheik Yamani, président de l'OPEP, interviewé en 1985 dans le ciel, à
bord de son palace volant quadriréacteur privé : « croyant, je peux
aussi bien demain retourner vivre pour toujours sous une tente au
milieu du désert et ne boire que du lait de chamelle ». Ecarté par le
roi Fahd en 1986, c'est peut-être ce qu'il fit.
La nature intouchable du Coran
explique son immense faiblesse sur beaucoup de plans pratiques et
paradoxalement lui donne sa force.
Plongeons-nous un peu plus dans le
détail du Coran.
De même que le soleil de midi occulte
considérablement le croissant (islamique) de la lune en plein jour, de
même les ineffables beautés spirituelles bibliques, bien plus
anciennes que le Coran avec leurs insondables reflets orientaux,
empruntées par l'Islam au Judéo-christianisme, occultent et maquillent
les apports sinistres et affligeants de Mahomet et du mystérieux
Messager surnaturel qui a parlé par lui.
Pillage bédoin, viol culturel et vol
de droit d'auteurs (inconnus), les paroles du Messager ne peuvent
finalement cacher leur pauvreté spirituelle depuis 1300 ans, que grâce
à une loi scélérate de l'omerta, punissant de mort
toute contestation ou remise en cause. Quel Messager divin peut se
permettre de prescrire la mort terrestre à un contestataire, pour
asseoir le règne de sa Révélation, sans avoir la patience, élémentaire
pour un être immortel, d'attendre la punition éternelle ?
Homicide et menteur
sont les 2 grands qualificatifs traditionnels de Satan dans tous les
textes. Le mensonge peut paraître véniel comparé à l'homicide,
pourtant les deux sont placés sur le même plan, équivalents en
gravité. Souvent l'un mène à l'autre et réciproquement. Nous avons
l'homicide . Où est le mensonge ?
Il est spécifiquement inscrit dans les
prescriptions du Coran : le bon musulman a pour DEVOIR de mentir. Ce
devoir a un nom : la takia (nombreuses
orthographes possibles dues à la transcription depuis l'alphabet
arabe). Il faut à tout prix, pour « la cause », cacher la vérité
épouvantable, sordide et indéfendable du Coran. Tout « croyant » a
donc obligation d'utiliser l'ensemble des moyens du mensonge pour ce
faire : omission, distorsion, falsification, dissimulation, mensonge
frontal, intimidation, humour, violence.
6- Allah, Dieu, Yahweh :
Le Coran présente Allah, Dieu de l'Islam comme le
même que celui d'Abraham et que celui des Chrétiens. C'est ici que
Satan, Père du Mensonge, montre sa queue : l'analyse théologique
démontre irréfutablement qu'Allah n'est pas Dieu.
Dieu étant celui qui EST, il échappe à
la description classique. Il ne peut être décrit, ni défini que par
quelques attributs dogmatiques que l'on sait consubstantiels à sa
nature.
Le Dieu Juif est par définition le même
que celui des Chrétiens, puisque Jésus-Christ était juif, et n'a
jamais renié sa foi juive, bien au contraire. Il enseignait la Torah
au Temple de Jérusalem, depuis l'âge de 12 ans, dit l'Evangile, de
même que le fera plus tard et plus âgé, son plus important disciple le
pharisien Saul. On peut rappeler au passage que Saül, qui deviendra
St. Paul, n'a jamais rencontré Jésus, du moins avant la mise à mort de
celui-ci sur la croix. Les douze apôtres étaient tous juifs et de
religion juive jusqu'à leur mort. Les premiers chrétiens n' ont été
recrutés presque exclusivement que parmi les juifs pratiquants. Le
Christianisme ne se présente pas en concurrence du Judaïsme mais comme
la Nouvelle Alliance en continuité parfaite et harmonie totale avec
les prophètes et les révélations de la Torah. Le Christ EST le Messie
abondamment annoncé dans la Torah, et à partir de là tout s'enchaîne
très simplement sans aucune rupture théologique.
Les Juifs de confession Israélite
d'aujourd'hui, ont simplement continué leur tradition multi-millénaire
en déclarant qu'à leur avis Jésus n'était pas le Messie annoncé et
qu'il n'y avait pas lieu de s'emballer sur ce personnage en dépit de
ses étonnantes caractéristiques. Pour eux, il convient d'attendre
encore et d'espérer un Messie plus conforme à leurs espoirs.
Le Dieu des Chrétiens a 3
caractéristiques absolument incontournables : il satisfait aux
mystères de la Trinité, de l'Incarnation et de la Rédemption-Résurrection.
Les 3 caractéristiques citées sont
toutes refusées de façon totale, irréversible et sans appel par
l'Islam. Il y a donc une absolue différence de nature et d'identité
entre l' « Allah » musulman et le Dieu des Chrétiens. Il ne peut en
aucun cas et quelle que soit la façon dont on envisage le problème,
s'agir du même Etre.
Enfin la matière ou substance de quoi
le Dieu chrétien est réputé fait, est décrite au mieux par un mot
(encore qu'approximatif) : « AMOUR ».
La matière ou substance de quoi Allah
est fait n'est absolument jamais « AMOUR » avant tout. Tout à fait
comme l'huile de serpent des charlatans du Middle-West américain, la
matière dont est fait Allah, a toutes les qualités concevables par
l'esprit humain. Allah a 100 noms arabes , le « Tres Haut », etc... A
l'instar de la « snake oil », il soigne aussi tous les maux... mais à
grand coups de babouches et de sabre bien aiguisé. La divinité
islamique a des caractéristiques très inquiétantes qui rappellent
furieusement celles dont Lucifer lui-même a aimé se parer. Il est Un
et Unique, la Lumière des Lumières, il exige l'obéissance absolue et
la soumission totale, au point que c'est l'étymologie du mot Islam. Il
est inaccessible, ce qui est bien commode pour gérer ses rendez-vous,
et en opposition extraordinaire avec toute la personne du Christ.
Comme à Adam et Eve, il promet à ses fidèles d'accéder à la « Suprême
Connaissance » (ce qui est extrêmement présomptueux, au vu des
capacités humaines, et ce que ne fait jamais le Dieu des Chrétiens).
La Bible tient beaucoup à l'épisode de
la tentation du Paradis Terrestre où Satan en personne, déguisé en
serpent justement, provoque le bannissement des Hommes du Paradis,
source de tous nos maux.
Allah ne peut lui-même aimer (puisque
non doté d'organes sexuels disent, sans rire le moins du monde, les
exégètes musulmans). Les 100 noms qu'il possède sont suprêmement
pompeux et plus que passablement « surchargés » et « poseurs »,
énumérant beaucoup de qualités dont il se montre avare dans les faits
(le Très Miséricordieux). Il punit sans hésiter et avec une
stupéfiante et brutale cruauté tout ceux qui dévient ou pourraient
dévier de sa Révélation. Allah n'est pas à la disposition de son
peuple. Comme un dictateur fou, il est aux commandes et exige
impérativement des rituels tangibles formels, précis, constants,
contraignants et temporels (la profession de foi, 5 prières par jour,
l'impôt financier, le ramadan, le pèlerinage).
7- Chaytan :
Satan (Chaytan ou Iblis) n'est pas absent du Coran.
La Révélation coranique donne cependant une explication
théologiquement infiniment plus « soft » que la Torah, et donc la
Bible, de la chute de l'Ange Lucifer. Cette explication coranique
ressemble fort à une apologie camouflée de Satan, par et pour
lui-même :
Iblis en effet ne s'est pas révolté
sans raison contre Dieu, mais parce que Dieu prétendait l'obliger, lui
le grand et beau Iblis, à se prosterner devant l'Homme tout
fraîchement créé au Paradis Terrestre. Ceci atténue singulièrement sa
culpabilité d'avoir regimbé devant un ordre "déraisonnable" d'Allah.
Plus royaliste que le roi, Iblis est donc seulement plus musulman
qu'Allah lui-même, car il n'accepte de se prosterner que devant Allah.
Au passage, on reconnaît bien là, le réflexe bédouin de fierté qui est
probablement un trait multi-millénaire des habitants d'Arabie. Voici
le dialogue coranique exact (VII, 10-17) :
Allah, s'adressant aux hommes :
« nous vous avons créés, nous vous
avons donné votre forme. Puis nous avons dit aux Anges :
prosternez-vous devant Adam. »
Ils se prosternèrent à l'exception d'Iblis,
qui n'était pas de ceux qui se prosternent.
Allah dit : « qu'est-ce qui t'empêche
de te prosterner quand je te l'ordonne moi-même ? »
Iblis répondit : « je suis meilleur que
lui, tu m'as créé avec du feu et tu l'as créé, lui, avec de la
fange. »
Allah dit : « va-t-en d' ici. D'ou te
vient cet orgueil ? En vérité tu es au nombre des misérables. »
Alors, dans une négociation
typiquement à l'orientale, comme au souk, Iblis demande, et obtient
( !), d'Allah une remise de pénalité, c'est-à-dire un délai pour
obtempérer et se prosterner devant l'Homme :
« laisse-moi un peu de temps, jusqu'au
jour où (les hommes) ils ressusciteront ».
Réponse d' Allah, grand seigneur et
théâtral : « en vérité tu auras cette trêve »
Réplique d'Iblis, cabotin, insolent,
et véritable « tête-à-claques » dans la plus pure tradition arabe :
« et puisque tu m'as induit en erreur, je les épierai pour observer
s'ils vont dans le droit chemin. Et j'irai sur eux avec certitude,
derrière et devant, à gauche et à droite, et tu n'en trouveras guère
qui soient reconnaissants ».
Allah termine par : « va-t-en d'ici
méprisé et chassé. Et quant à ceux qui te suivront, ...j'en remplirai
l'Enfer où tu seras »
Même si son ordre était idiot, Allah
ne peut se permettre de perdre la face, très importante au
Moyen-Orient, et il a droit à la soumission de tous. Iblis est donc
puni. On voit ici la différence théologique formidable par rapport à
la Bible où le contentieux entre Satan et Dieu est beaucoup plus
radical, même s'il reste opaque, affaire de créatures supérieures,
au-delà de la portée des hommes, et qui n'a aucun rapport avec la
création de l'humanité.
Mis à part donc l'historique exact du
contentieux entre Dieu et Satan, la place véritable de Satan dans
l'Islam est pourtant conforme à la connaissance que les théologiens
Chrétiens ont de Satan. Il faut savoir que le Diable de la Bible n'est
pas du tout athée, bien au contraire. Satan connaît Dieu, et est bien
certain de son existence pour l'avoir contemplé de près. Il connaît
les dogmes chrétiens beaucoup mieux que les théologiens qui n'ont pas
ses ressources pour en démêler les mystères. De plus Satan n'est pas
du tout nécessairement, favorable à l'athéisme car pour offenser Dieu
au maximum il faut bien croire en son existence.
Or justement et comme par une curieuse
coïncidence, l'Islam interdit, sous peine de mort, l'athéisme.
Il est autorisé par la loi coranique d'être juif, chrétien ou autre
(et au passage, d'être soumis comme tels à des impôts bien plus élevés
que les musulmans), mais il est rigoureusement interdit de se déclarer
athée, même en payant un impôt exorbitant. Cette loi est appliquée
avec rigueur, même dans les états islamiques ultra-modernes comme
l'Emirat d'Abu Dhabi. A Abu Dhabi les étrangers solvables vivants sur
place payent très cher une foule de services que les citoyens locaux
ont gratuitement de droit. Les étrangers insolvables sont eux esclaves
de fait... Après 20 ans de séjour dans les pays du Golfe, l'auteur
parle ici en connaissance de cause.
8- L'Islam quotidien.
Dans sa vie quotidienne, le musulman est donc devant
l'alternative pratique suivante : adhérer, au moins en esprit, à la
lettre des préceptes du Coran donc aussi aux plus typiquement
sataniques, meurtres rituels, Jihad anti-juive, anti-chrétienne,
anti-animiste, anti-athéiste, mensonges pour la bonne cause, et ruses
altérant provisoirement la perception de l'islam (le fameux mensonge
islamiste ou « takia »), viol des esclaves etc., ou bien, en
n'adhérant pas à tous les préceptes, offenser Allah (par définition et
obligatoirement, puisqu'il est croyant).
Dans la pratique cela se traduit pour
l'immense majorité des musulmans par une adhésion sélective, hautement
variable avec les circonstances, aux préceptes les plus commodes pour
rendre la vie de tous les jours supportable et vivable.
Si apparemment la majorité des
musulmans ne suit pas à la lettre chaque mot du Coran à tout instant
de sa vie, il faut bien comprendre que chaque musulman croyant a comme
projet de pouvoir le faire un jour et comme but de
pouvoir l'imposer à tout son entourage, et si possible à toute
l'humanité. Les accommodements apparents du moment ne se
justifient dans son fort intérieur
que pour mieux préparer l'Islam intégral futur.
Idéologiquement, cela rappelle le cas
du communisme, où l'étape préliminaire imparfaite de socialisme, dans
laquelle rien n'est encore comme cela devrait être, est un mal
nécessaire avant le Nirvana du communisme pur.
Il est autorisé par exemple de
ne pas se lancer dans la Jihad islamique, tant que
le rapport de force n'y est pas favorable. Très logiquement, courir au
massacre si l'ennemi est manifestement en surnombre, ne peut que
retarder l'avènement de l'Islam universel, donc est contre-productif,
donc est momentanément proscrit par le Coran. Ceci
permet de dire sans être totalement « en faux-sens », que la Djihad
n'est pas prescrite par le Coran.
Seuls les combattants-suicide qui l'ont
choisi peuvent le faire, avec la bénédiction secrète mais réelle de
tous les autres. Au Paradis, 72 femmes consentantes
et 80 000 esclaves dévoués sont promis (le Coran précise que ces
chiffres sont un minimum) pour chaque combattant mort comme martyr de
l'Islam au combat. Ces promesses ne sont pas de vagues « on-dit » mais
bien garanties par écrit dans les écrits sacrés (ici les Hadiths et
non le Coran), infalsifiables, intouchables, et immuables. Les
promesses mirifiques du guru Mahomet n'engagent que ceux qui les
écoutent. Pour l'information des occidentaux, les femmes-martyres
telles qu'on a commencé à en voir se sacrifier depuis peu, en
Palestine et à Moscou (combattantes Chéchènes de la Jihad), n'ont
elles, la garantie écrite que d'un seul mari consentant au Paradis car
les femmes doivent rester monogames pour l'éternité. Pas d'égalité des
sexes même dans l'au-delà.
Les condamnations musulmanes
officielles des attentats, suicides ou non, sont donc toujours
parfaitement hypocrites, mais parfois aussi sincères quand il est
évident que le combattant responsable a attiré de telles foudres de
représailles de la part de l'adversaire sur la communauté musulmane
(l'umma) que son sacrifice a tactiquement été une très mauvaise
initiative militaire. Les communiqués de presse musulmans n'emploient
pas le mot de suicide mais toujours de martyr, le suicide étant
formellement interdit en Islam (voir plus bas). A propos, martyr de
qui ?
La sincérité de ces mêmes condamnations
n'a absolument jamais (vérifiez les communiqués) pour motivation la
compassion pour le sort des victimes déchiquetées qui sont presque
toujours des cibles civiles et donc faciles, mais pas innocentes au
yeux de l'Islam. Nulle part en effet Mahomet ne demande compassion
pour les infidèles (les non-musulmans). Satan travaille à cornes
découvertes.
Noter que les éventuels musulmans,
victimes collatérales du terrorisme islamique, sont considérés, soit
comme des martyrs eux-mêmes du combat tactique (pas d'omelette sans
casser d'ufs), soit comme des traîtres collaborateurs ou encore comme
des hérétiques (chiites).
La takia est la seule à pouvoir
extraire les larmes de crocodile transparentes de condamnations
superficiellement indignées, toujours très courtes, et
extraordinairement peu suivies d'effet (aucune dénonciation de
militants, aucune collaboration spontanée).
Le seul problème constant auquel se
heurte le musulman est donc l'accommodement journalier avec les règles
coraniques petites et grandes. Un modus vivendi s'instaure dans chaque
communauté, allant du suivi quasi-intégral (talibans d'Afghanistan) à
un Islam beaucoup plus « cool » comme en Egypte (qui fut un temps
entièrement chrétienne), au Liban (où il y a encore de fortes
minorités chrétiennes), en Malaisie, à Bahreïn, à Dubaï et même en
Irak. Mais il est toujours parfaitement compris de tous et bien
sous-entendu que le « resserrement des boulons » n'est que repoussé à
plus tard.
Individuellement on observe donc le
célèbre comportement schizophrène musulman qui est aussi généralisé
qu'imprévisible, extraordinairement irritant et décevant pour un
occidental qui considère la parole donnée comme une valeur intangible.
La décision unilatérale subite du musulman de se conformer dorénavant
à un précepte coranique, avéré ou obscur, auquel il ne se conformait
pas la veille, autorise une étonnante variété (en fait une infinité)
de changements de comportement qui sont tous couverts par l'absolution
coranique. On a pu résumer ce phénomène par l'expression « esprit
schizoïde de l'Islam » (terme forgé par Antoine Moussali,
prêtre catholique libanais, spécialiste de l'Islam).
La phrase suivante est souvent entendue
à l'Ouest : l'Islam propose un idéal inégalitaire, médiéval, oriental,
démodé, macho, inapplicable.
D'abord l'Islam ne propose jamais rien,
il peut seulement donner l'illusion de proposer. En fait
sournoisement, ou par force, il impose toujours d'une main
d'acier.
Ensuite que l'idéal musulman soit de
façon ultra-rigide à la fois obligatoire et incurablement utopique est
un double atout, non-pas une double tare. Ainsi il
apparaît à tort bien inoffensif à l'Ouest car disqualifié d'office, ou
en tout cas rédhibitoire et condamné à plus ou moins long terme. Très
grave erreur : c'est oublier de compter sur le « schizoïsme » qui
autorise, dans l'attente du gand jour, au musulman une stratégie
d'Islam multi-vitesses, qui comme une boite électronique automobile de
Formule 1, peut passer instantanément de l'une à l'autre et donner des
accélérations fulgurantes, laissant médusés les concurrents et les
spectateurs. Qui aurait cru un instant que des petits jeunes-gens
convenables ingénieurs, éduqués, ayant vécu et étudié aux USA,
seraient le 09/11/01 à New York, les stratèges et auteurs du plus
médiatique (à ce jour, attendons la suite) fait de guerre de la Jihad.
Les « jeunes de banlieue » français
d'origine beur ne mettent pour la plupart jamais les pieds dans une
mosquée, ne font aucune des 5 prières quotidiennes, ne donnent aucune
dîme (zakhat) pour leur culte, ne font jamais le pèlerinage de la
Mecque et ne respectent pas ou très mal le Ramadan. Ils sont
cependant, dans leur fort intérieur, membres à part entière de l'umma
(communauté des Croyants musulmans). Leurs actes d'impolitesse, de
menus vols, de sabotages ou de grand banditisme sont plus ou moins
ouvertement et plus ou moins inconsciemment dédiés à la victoire
finale de l'Islam, dans le cadre mythique extraordinaire du pillage
autorisé religieusement et de l'Islam multi-vitesses.
9- Les fruits de l'Islam.
Macroscopiquement, le résultat pour les sociétés de
droit musulman est encore autre : on obtient des sociétés farouchement
nationalistes, esclavagistes, égoïstes et cruelles, rusées, repliées
sur des privilèges plus que médiévaux (alors que le Moyen-age européen
a toujours été en marche vers un mieux, précisément sous l'action du
puissant ferment chrétien), théologiquement bloquées, aussi
intrinsèquement perverses que les sociétés marxistes athées de
naguère. Seules les grandes qualités propres au substrat
humain et évidemment toutes antérieures à l'avènement de l'Islam en
632 (sens extrême de l'hospitalité, humour subtil, et souvent
grande gentillesse pour les arabes), font que la vie en milieu
islamique peut présenter de très bons moments.
La logique cartésienne si particulière
à la France aurait dû depuis longtemps, se tourner vers l'Islam et
passer au crible sa génèse historique, son contenu idéologique, son
histoire jusqu'à nos jours, ses fruits temporels et intemporels et son
bilan comparé à celui des autres religions. Le Christ a donné une
règle magique de simplicité « c'est au fruits que l'on
reconnaîtra l'arbre ». Après 1300 ans il est autorisé
d'estimer le recul suffisant. L'arbre de l'Islam a-t-il donné
des fruits ? Où sont-ils ? A quel prix ? Faut-il vendre son
âme au Diable pour les acquérir ? Qui les distribue ? Peut-on les
cueillir sur l'arbre sans être lacéré par des épines ou tomber de
haut ?
Le Coran dit IX 29-30 : « combattez les
Juifs et les Chrétiens, jusqu'à ce qu'ils paient directement le tribut
après s'être humiliés ». S'appuyant sur des promesses d'au-delà
ultra-généreuses, les fruits de l'Islam sont prosaïquement terrestres,
et effectivement, il faut le reconnaître ultra-généreux, puisque
d'origine criminelle. L'Islam a commencé on ne peut plus clairement,
comme une machine idéologique de blanchiment d'argent sale, de butin,
de pillages et de meurtres. Le Coran est rigoureusement (on l'a vu)
identique aujourd'hui. L'expression Islam modéré est un oxymoron.
L'ISLAM MODÉRÉ N'EXISTE PAS.
L'Islam modéré est une fiction totale,
qui ne recouvre rien de musulman au sens théologique. En pratique
cette expression désigne un Islam « soft » qui ne bénéficie pas de
« l'autorisation » de Mahomet, sauf (et c'est là que se situe le
malentendu) si les musulmans qui le vivent font tout pour assurer
l'avènement prochain de l'Islam vrai. Seuls les ignares, les naïfs ou
les traîtres peuvent croire que l'islam modéré est la forme définitive
et enfin reformée de l'Islam.
Edouard Balladur, une personnalité
française connue pour son aptitude légendaire à arrondir les angles,
son comportement consensuel et sa répugnance professionnelle aux
déclarations fracassantes, est aussi connu pour une très grande
intégrité intellectuelle : sur l'Islam, dans son dernier livre La
fin de l'illusion jacobine, Fayard, Paris, janvier 2005, il a
écrit : « C'est par la violence guerrière, la ruse,
l'assassinat, par des combats et des razzias aussi bien que par le
prosélytisme et la parole qu'il (NDLR : Mahomet) a réussi à imposer sa
religion ».
La grande question demeure :
où sont les fruits du Coran ?
Dans le concert des nations, la
musique jouée par l'Islam produit-elle des notes et accords suscitant
l'admiration générale et le désir de tous d'apprendre leur partition ?
Respecte-t-elle aussi des entractes de silences polis et reposants ?
Les quelques couacs musicaux entendus ne sont-ils dus qu'à des
musiciens novices (âgés de seulement 1300 ans) ?
Ou bien au contraire, doit-on avouer
que la cacophonie musulmane est atroce, permanente, que les hurlements
de leurs musiciens terrorisent l'assistance, bloquée dans la salle,
alors que le plafond de l'opéra menace de s'écrouler ? Image et
fiction ?
Se rappelle-t-on encore que les
mélomanes moscovites ont physiquement vécu la situation le 23 Oct.
2002 quand des tchétchènes ont pris en main la représentation pour
jouer leur mélodie à eux. Parmi l'assistance de 800 otages, retenus 3
jours dans le théâtre, tous les musulmans furent autorisés à partir et
s'en sortirent donc indemnes. L'assaut des forces de l'ordre se solda
par 140 morts dont 50 tchétchènes et 90 mélomanes non-musulmans...tous
victimes du solfège de Satan. Pourtant tout le monde sait que la
musique adoucit les moeurs...
Qui est assez ennemi des hommes pour
frapper symboliquement Londres le 7 juillet 2005 à l'heure même de
l'ouverture d'une conférence internationale tournée vers l'écologie et
l'aide au tiers-monde (G 8) et le lendemain du choix par le comité
olympique de cette ville comme capitale des jeux 2012 ? Double gifle
pour la paix universelle.
10- Bienfaits de l'Islam dans les pays occidentaux.
Tout intellectuel-chercheur se fixant comme travail
une analyse de l'Islam avec un minimum d'objectivité et de
clairvoyance est littéralement enlisé avant d'avoir écrit la première
ligne. Les conclusions de tels travaux lui apparaissent d'office et a
priori si dérangeantes, et catastrophiques, qu'on se demande par quel
prodige, personne ne les a déjà faites, écrites et hurlées sur les
toits en obtenant un franc succès.
Vient à l'esprit du candidat-analyste,
le conte de Hans Christian Andersen : « Les habits neufs du
roi ».
Histoire d'un roi danois à qui des
escrocs-couturiers vendirent à prix d'or des habits magiques, réputés
invisibles aux gens bornés ou ne pouvant bien exercer leur emploi, et
à eux seulement, mais magnifiques pour tout le reste des mortels.
Le roi se promenait donc dans son
palais, habillé de ces vêtements imaginaires, alors que personne
n'osait lui en faire la remarque, de peur justement de passer pour
borné ou incapable. Le roi lui-même, comme chacun de ses sujets, ne
voyait pas les vêtements, se croyait le seul dans ce cas et ne
soufflait mot, de peur de perdre sa place.
Le jour d'un grand défilé public, le
roi se présenta à son peuple, habillé des pieds à la tête des seuls
beaux habits magiques. Dans l'assistance de ce jour, un enfant tout
jeune, donc non concerné par les contraintes et préjugés des adultes,
se mit à remarquer d'une voix forte que le roi était nu.
Consternation dans la foule. La glace était brisée. Le scandale
éclatait enfin, bien évident de tous. Tout un chacun, s'il s'était
lui-même senti moins morveux aurait pu éviter au roi cette terrible
humiliation (à condition de ne pas se retrouver au fond d'un cachot
pour dénonciation calomnieuse, malhonnêteté, ou incapacité dans son
emploi).
Pour l'Islam, un souffle malfaisant
beaucoup plus dangereux que les escrocs-couturiers semble à l'uvre.
L'affaire est suspecte et sent le soufre à plein nez.
De multiples aspects se présentent à
l'esprit du chercheur : des conclusions si désespérément négatives que
l'objectivité obligera bien à présenter comme elles sont, ne peuvent
que nuire à l'ordre public. Elles seront forcément déplaisantes pour
les musulmans croyants, ridicules et ennuyeuses pour les non-croyants.
De toutes façons, les observations à faire ne peuvent pas à ce point
être restées inaperçues par le passé et sont de fait forcément
connues, peut-être même évidentes et donc sans utilité pour tous. Il
s'est créé, pense-t-il, depuis longtemps un équilibre social sur la
conscience collective de ces problèmes. Finalement ce travail si
prometteur ne sera-t-il pas stérile et neutre dans ses conséquences,
sauf pour le chercheur lui-même, qui y gagnera potentiellement une
source d'ennuis, voire une catastrophe personnelle. L'affaire Rushdie
reste dans les mémoires...
L'étude cartésienne de l'Islam
ressemble encore à la mission de reconnaissance militaire d'une
forteresse médiévale réputée ensorcelée par un commando de sapeurs du
génie doté de moyens modernes classiques. La mission semble
parfaitement simple, définie, et possible selon l'Etat-major. Pourtant
jamais personne en haut-lieu n'en ordonne l'exécution. Les quelques
soldats de base, équipés et prêts à agir, qui, excédés d'attendre
l'ordre de mission, en commencent l'exécution, sont stoppés à la fois
par leur hiérarchie mais aussi par toutes sortes de difficultés
inattendues, saugrenues et parfois ridiculement triviales. Quel
sorcier ou force peut affoler à ce point des systèmes politiques et
humains qui pourtant en ont vu bien d'autres ?
Si Gabriel a été remplacé par
un autre ange de rang élevé, identique ou supérieur, et que
cet ange a diffusé par Mahomet sa propre propagande, on ne voit que le
Maître des Ténèbres, anciennement Lucifer. Et pourquoi pas
finalement ? Aucune secte, aucune religion n'a jamais porté à une
telle échelle son idéologie conquérante et atteint ce nombre de
fidèles.
Et si l'Islam était rebaptisé : la
Révélation de Lucifer ?
Les Israélites et les Eglises
Chrétiennes n'ont jamais, officiellement en tout cas, associé Satan et
Islam. Ni les Orthodoxes, ni les Catholiques, ni la myriade d'Églises
protestantes. Ce fait mérite un très grand respect et une humble
analyse.
Il faut bien savoir que Satan fait
partie des personnages Bibliques. Il est tout-à-fait présent aussi
bien dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau. Son action
correspond à une déontologie précise et intelligente. Il n'est pas un
personnage au rabais qui peut être ignoré, sous-estimé, minimisé ou
apprivoisé. Et Satan travaille et agit. Aucun théologien Chrétien
(Catholique, Protestant ou Orthodoxe) ne pourrait et n'oserait jamais
déclarer que Satan n'existe pas. Le faire serait une véritable
mutilation du message évangélique et serait condamné comme hérétique.
Pour le Chrétien, il n'existe qu'une
attitude viable : croire à la Bible et à ce qu'elle révèle. Il lui est
donc impossible de faire l'économie de Satan.
On l'a vu, il en est de même pour les
Musulmans.
Mais croire à Satan n'implique pas
d'être Chrétien ni Musulman. Les nombreuses sectes sataniques
l'illustrent.
Dans le Nouveau Testament on découvre
que Satan peut non-seulement tenter passagèrement un humain, mais
aussi en prendre possession intégrale. Il est dit de Judas « et Satan
entra en lui ».
Comment expliquer que personne n'ait
jamais pensé, vu les conséquences terribles de la Révélation
coranique, aussi bien pour les Musulmans que pour leurs adversaires,
que Satan n'avait pas pris possession de Mahomet ?
La réponse est complexe.
Comme on l'a vu, ceci est en partie le
résultat de l'histoire. Quand les Pères de l'Eglise ont passé la main,
en 750, les grands travaux d'assise de la doctrine chrétienne étaient
finis, les grandes hérésies « de jeunesse » sur les points
fondamentaux du dogme étaient considérés comme jugulés. Juste à ce
moment-là l'Islam est apparu. Si l'on considère que les Omeyyades
(661-750) étaient de joyeux drilles, fort peu théologiens (voir la vie
de Walid II), les Abbassides qui les ont renversés pour impiété, ont
commencé pour la première fois à mettre la pression-Islam en très
grand (749-1258).
Le message islamique a été dès
l'origine « diaboliquement » taillé sur mesure pour vaincre les
obstacles qui attendent un mouvement religieux à son avènement et dans
son expansion. Ce message monothéiste et guerrier était
révolutionnaire et conquérant, juste assez différent du Christianisme
pour ne pas être franchement classable comme une hérésie, mais juste
assez proche pour en voler une partie de l'éclat et de la
transcendance. Comme un mauvais pastiche de tableau de grand maître,
l'Islam fait illusion sur les néophytes et fait bailler ou scandalise
le connaisseur.
L'entreprise Islam malgré des
tribulations (schisme chiite) et des revers (refoulement en Europe et
perte de l'Espagne) a connu une réussite que l'on peut qualifier de
surnaturelle. Serait-il possible à un gourou moderne, de lancer un
mouvement connaissant une telle fortune, malgré toutes les ressources
technologiques et financières actuelles, et les connaissances
culturelles, psychologiques, politiques, hypnotiques même, si
facilement disponibles aujourd'hui ? Comme il est théologiquement
impossible, on l'a vu, que le Dieu des Chrétiens ait inspiré le Coran
à Mahomet, on reste pensif sur la renonciation apparente des Eglises à
voir là, la main du seul ennemi surnaturel possible de Dieu.
Luther a dit que le pontife romain
n'était que le « démon sous le manteau du Pape ». Les Catholiques ont
officiellement qualifié Luther de « fils de Satan ». Mahomet lui, s'en
tire sans anathème théologique particulier alors que les théologiens
musulmans ne se privent pas d'expédier des « fatwas » mortelles sur
tout individu qui ose manquer de respect à l'Islam.
Le travail de Satan a toujours été très
peu baptisé comme tel. Le nombre de forfaits et de malheurs qui
pourraient lui être imputés étant infinis, il est fort risqué
théologiquement d'invoquer la responsabilité de Satan à tout instant.
11- Effondrement des oeuvres hors dessein de Dieu.
La phénoménale « verrue-Islam » au flanc du dogme
judéo-chrétien, si elle pouvait être étouffée comme hérésie dans les
tous premiers temps, ne l'est absolument plus. Devenue monstrueuse,
cette énorme métastase est incontournable et acceptée désormais par
beaucoup comme un élément permanent du paysage idéologique. De façon
pragmatique, les Eglises acceptent ce fait, même si beaucoup
considèrent l'Islam comme la plus grande catastrophe idéologique et
culturelle de l'histoire de l'humanité, avant même le communisme (qui
pourtant a fait de vraiment gros dégâts puisqu'on parle de 100
millions de morts aux derniers décomptes).
Face à l'Islam, les positions romaine,
juive et protestante ne sont pas qu'idéologiques. Le temporel et la
politique jouent.
On s'accorde au final à reconnaître que
le soit-disant naïf Oncle Sam, plutôt judéo-protestant, a quand-même
assez magistralement mis échec-et-mat le communisme dans le cadre de
la guerre froide, même si, par la Pologne, l'Eglise Catholique a joué
un rôle déterminant dans l'écroulement final.
L'Islam a lui-même été un rempart très
efficace contrele marxisme. L'Islam a finalement protégé l'Egypte,
l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Irak et leurs voisins de l'emprise
communiste et donc empêché que l'URSS ne survive plus longtemps, en
contribuant efficacement à mettre hors de sa portée les richesses
pétrolières arabes. Il n'est pas du tout impossible que l'Islam à son
tour, s'écroule par implosion théologique comme un gigantesque château
de cartes dans un avenir moins lointainement multi-séculaire qu'on ne
pourrait l'imaginer.
Le raisonnement théologique conducteur
est :
---- soit l'Islam est bel et bien une
création de Satan lui-même, et il est appelé à s'écrouler sous ses
propres contradictions. Cet édifice qui semble défier toutes les lois
de l'architecture idéologique a prouvé sa résilience mais ne survivra
pas au retour du Christ et de toutes façons, dans l'intérim, « les
portes de l'Enfer ne prévaudront point ». Y dénoncer prématurément la
main de Satan présente peut-être beaucoup plus de risques que
d'avantages. La puissance de Satan mis dos au mur est immense et sa
capacité de nuisance ne doit recevoir unilatéralement aucune occasion
de s'exercer. De toutes façons il ne semble pas opportun du tout de le
faire.
La Tradition de l'Eglise s'auto-justifie
dans le fait que, si cette démarche n'a jamais été, ou pu être,
entreprise, c'est que forcément elle ne s'inscrivait pas dans la
volonté du Christ. Si la main de Satan semble évidente, et même si
elle est avérée, il y aurait un piège quelque part dans le fait de le
dénoncer. La seule façon d'éviter le piège est de ne pas s'y
précipiter. Les voies du Seigneur étant impénétrables, il faut lui
laisser l'initiative de résoudre ce problème gigantesque, puisqu'il a
permis qu'il se développe. A tout le moins il faut laisser à Dieu
l'initiative de donner un signe permettant de tenter cette
dénonciation.
Enfin la branche Protestante qui
depuis Luther et Calvin a toujours historiquement été particulièrement
en pointe et novatrice dans l'exégèse et la prédication des textes des
2 Testaments, est probablement plus à même que l'Eglise Romaine de
porter la première estocade tactique à l'Islam. Ce qui compte c'est la
victoire stratégique. A l'échelle des millénaires, il peut sembler
urgent de ne rien faire sur ce sujet pour l'instant. Il est d'ailleurs
possible encore que le dessein de Dieu soit de permettre que, dans le
choc titanesque qui pourrait résulter d'un affrontement
Islamo-Judéo-Chrétien, les coups portés au camp Judéo-Chrétien par
l'Adversaire soient la condition historique d'une réunion des
Christianismes et de la conversion massive des juifs ainsi que l'a
prévu St. Paul.
---- soit l'Islam est autre chose, et
est une création du Dieu Chrétien dans un dessein encore totalement
incompréhensible ou plus simplement une création humaine. Y dénoncer
la main de Satan pourrait alors être un gravissime contre-sens
théologique aux conséquences incalculables. Même si des penseurs
Jésuites peuvent donner l'illusion d'avoir opté pour cette façon de
voir, ce n'est probablement pas la vision romaine, qui est
l'expectative.
12- Les versets sataniques :
L'assise de faits objectifs et historiques sur
laquelle reposent les religions est tellement ténue, que l'existence
même du Christianisme peut être considérée comme un miracle. Le
Christ, ce vagabond insolite, n'a exercé sa prédication que 3 petites
années, et a fini dans la déchéance la plus totale : vraiment
impossible d'imaginer un échec apparent final plus patent.
Le développement incongru de l'Islam
doit être pris avec humilité et respect. Lancer une croisade
idéologique, une chasse aux sorcières, ou un grand nettoyage
idéologique, serait forcément à double tranchant. Dans l'état actuel
des communications électroniques, l'embrasement idéologique serait
instantanément planétaire. Au contraire laisser le temps décanter et
laisser le moissonneur « séparer le bon grain de l'ivraie » est
peut-être de fait la seule option viable.
Le mauvais traitement qui a été
réservé à Salman Rushdie quand il était au cur de la tempête pour ses
« Versets sataniques », par la quasi totalité de la hiérarchie
catholique et israélite, semble montrer que pour l'heure l'attaque
idéologique de l'Islam par les religions bibliques n'est absolument
pas à l'ordre du jour. Il semble que la crainte principale des
autorités religieuses soit que tenter d'arracher la verrue-Islam du
flanc Judéo-chrétien entraînerait une hémorragie telle du patient
qu'elle pourrait avoir des conséquences trop graves. Le fait que rien
ne peut être fatal au christianisme est pourtant une certitude absolue
dans le credo chrétien : « les portes de l'Enfer ne prévaudront pas. »
(Mat 16,18).
Judéo-christianisme et Islam, même
s'ils sont concurrents, antagonistes et antinomiques, font front
commun devant des menaces communes jugées à tort ou à raison plus
graves : athéisme, matérialisme, laïcisme, relativisme généralisé, voire...satanisme. Défendre Satan pour mieux pouvoir travailler contre
son oeuvre, dans une lutte commune des « religions du Livre » n'est ce
pas le triomphe du machiavélisme ? A condition que le plan
réussisse...Mais ne dit-on pas qu'il faut avoir une très longue
cuillère pour souper avec le Diable...et gare aux retours de soufre.
Il faut rappeler que les constatations
théologiques de Rushdie sur la nature satanique du verset LIII, n'ont
jamais pu être levées par des contre-explications valables des
exégètes musulmans.
Rappelons brièvement les faits :
à un stade de sa prédication Mahomet
fut en butte à l'hostilité de l'assistance mecquoise et, afin de leur
plaire, introduisit dans son enseignement (sourate 53-v19-20), une
reconnaissance de al-Lat, al-Uzza, Manat, 3 idoles polythéistes
mecquoises.
Plus tard il reconnut son erreur (plus
que désastreuse pour un prédicateur présumé de son niveau) et aggrava
fortement son cas quand il voulut se couvrir (sourate 22-v52) en
disant que Satan lui avait directement inspiré la reconnaissance des
idoles.
Pire encore, si c'était possible, il
dit que tous les prophètes qui l'ont précédé, sans aucune exception,
ont aussi subi des interventions sataniques qui ont teinté leurs
actions, mais que Dieu avait toujours contré ces interventions
sataniques.
Donc pour résumer : Mahomet, est pris
sur le fait en position de compromission avec Satan en personne (il le
précise bien lui-même) au sujet de divinités polythéistes. Il
reconnaît la faute, plaide coupable, mais affirme que tous les autre
grands prophètes ont eu des égarements analogues. Ceci inclut bien-sûr
Issa (le Christ) qui est un très grand prophète selon l'Islam.
Les versets dits sataniques le
resteront donc et ne peuvent plus en aucun cas être rectifiés.
Juridiquement, le délit est constitué et pour le
prophète des prophètes il est d'une gravité sans mesure. Satan a
encore une fois laissé voir la pointe de ses cornes.
Les Chrétiens, focalisés sur leurs
saintes Ecritures et n'accordant de fait aucun crédit véritable au
Coran, qu'ils ne connaissent de toutes façons pas, n'ont pas encore
réalisé la pleine portée de ces faits. Car le Coran EST, à la
virgule près la parole d'Allah. Il ne peut en aucun cas
comporter d'erreur aussi infime soit-elle. Or le Coran ne fait ni plus
ni moins (sourate 22-v52) qu'affirmer théologiquement et formellement,
la compromission de Mahomet avec Satan, puis l'infériorité du Christ
par rapport à Satan et la certitude que le Christ a, comme tous les
autres, inclus dans la trame du contenu doctrinal de son enseignement
ce que Satan lui dictait, même si plus tard Allah (qui n'est pas le
Dieu des Chrétiens rappelons-le) avait annulé ces interventions,
influences et inclusions. Le sacrilège est patent et gravissime. Il
n'est pas possible d'imaginer pire de quelque façon qu'on se tourne.
L'Eglise a fait brûler des livres et
des hérétiques, les Chrétiens se sont autrefois étripés entre eux pour
des points de doctrine beaucoup moins importants que cette
subordination coranique du Christ à Satan, aussi brève aurait-elle pu
être.
13- Un possédé du Démon ?
Personne ne semble s'être penché non-plus avec une
attention critique soutenue sur les circonstances très particulières
de réception des messages surnaturels par Mahomet. Le moins qu'on
puisse en dire est que les témoignages divers qui nous sont parvenus
s'ils sont vrais, font frissonner. Les signes décrits relèvent
beaucoup plus de la démonologie que de l'angélologie. De nombreux
saints Chrétiens ont décrit leurs « rapports physiques et luttes corps
à corps » avec Satan. La française Marthe Robin (1902-1981) est une
des plus récentes. Marthe Robin a laissé de nombreux experts médicaux
totalement perplexes. Des études françaises sérieuses sur son absence
totale d'alimentation ont été conduites. Ses dons physiques et mentaux
hors du commun n'ont jamais trouvé d'explication. Ses contacts
sataniques journaliers ne laissaient personne indifférent, mais Satan
y était bien identifié comme tel, non comme ange.
Ce qu'a connu Mahomet est conforme à
ces récits proprement terrifiants où le cartésianisme français abdique
et se retranche pudiquement derrière des descriptions diverses comme
« transes, états seconds, hystérie, hypnotisme de groupe, force de
caractère, force physique et poids décuplés, ascendance sur
l'entourage », puis « dons physiques et mentaux hors du commun », puis
« phénomènes inexpliqués ». Les récits concernant Mahomet ne sont pas
rassurants et ne prêtent pas à sourire. Il n'y a pas eu supercherie
sur les « dons » véritables du personnage qui était une intelligence
supérieure, un meneur d'homme, charismatique, apprécié des femmes.
Mahomet semble avoir été à part et depuis sa prime enfance en proie à
des crises étranges.
Dans le "Siratu'l Rasul" (vss.
105-106) de Ibn Hisham il est rapporté une conversation où la mère et
la nourrice de Mahomet échangent leurs craintes pour le jeune garçon :
« Crois-tu que Satan est venu en lui ? Sa nourrice admit qu'elle le
craignait » ("Mizanu'l Haqq", page 347).
En plusieurs endroits de l'ancienne
littérature musulmane, il est rapporté un incident survenu à Mahomet
enfant : " Quant à l'Apôtre d'Allah, Gabriel vint à lui pendant qu'il
jouait avec les autres gamins. Il le prit, le jeta à terre, et lui
fendit le cur. Puis il en extrayait une goutte de sang séché et dit
« Ceci est la portion de Satan en toi »... et les gamins coururent à
sa mère et dirent « en vérité Mahomet a été tué ». Ils revinrent à lui
et il avait changé de couleur ." (Mishkat IV, page 367).
Beaucoup plus tard, Khanat 1-ière
femme de Mahomet et co-témoin effrayée de l'une des apparitions, pose
candidement la question de savoir s'il s'agit d'un ange ou de Satan (Mishkat
IV, vs.154). Dans les apparitions suivantes Mahomet parle de jinn
(esprit malfaisant), de folie ou possession démoniaque. Les témoins
disent qu'il avait des syncopes au cours desquelles il avait de
l'écume aux lèvres et des rugissements analogues à ceux d'un jeune
chameau (Mizanu'l Haqq, page 345). Les médecins contemporains verront
là des symptômes de l'épilepsie.
Toujours lors d'apparitions révélant
le Message, Mahomet se plaint d'être gêné par des sons de cloches
constants, alors que les témoins le voient dans un état de sueur
impressionnant un jour de grand froid (Mizanu'l Haqq, page 345).
Si les apparitions survenaient alors
que Mahomet était sur son chameau celui-ci, pliait sous le poids
soudain du Prophète, et devait s'agenouiller.
Un témoin rapporte que la jambe du
Prophète qui se trouvait sur la sienne (celle du témoin) lors d'une
apparition (les arabes n'ont pas de mobilier et sont toujours sur des
tapis et des coussins au sol) devenait terriblement lourde et que
Mahomet en syncope avait l'air d'être en drogue.
Mahomet entrait dans des transes
furieuses et il est spécifiquement rapporté qu'il avait une aversion
totale pour tout ce qui ressemblait à la croix du Christ. « parlant du
retour de Jésus il dit qu'il brisera le mythe de la croix » (Mishkat
IV, page 80 ff.).
Mahomet avait une telle horreur de la
croix qu'il brisait tout objet entrant chez lui qui portait un signe
de cette nature.
De très nombreux récits occidentaux
d'exorcismes beaucoup plus modernes totalement indépendants de
Mahomet, mentionnent des faits analogues.
La supercherie suprême peut avoir été
d'associer une possession diabolique réelle, au sens biblique et
chrétien, comme celle de Judas, à une Révélation pseudo-biblique
entièrement truquée, avant que la bonne parole chrétienne authentique,
dont Mahomet a eu la primeur, ne parvienne aux oreilles des bédoins et
arabes des villes.
La possession physique de Mahomet peut
aussi avoir été si absolue que Satan a littéralement pris les
commandes de ce vecteur humain déjà surdoué au départ. Partenariat
satanique et résultats sataniques dépassant toutes les normes.
L'Islam et sa non-mise à l'index
théologique, fait évidemment partie d'une lutte planétaire où les
grands acteurs du complexe Judéo-Chrétien jouent des parties
compliquées. Officiellement introduire un personnage aussi élusif,
insaisissable et finalement, malgré tout ce qu'on voudra bien dire,
aussi dangereux que Satan dans l'équation théologique de l'Islam n'est
semble-t-il dans l'intérêt de personne.
Avant de sortir Satan des cartons, les
Chrétiens doivent penser à préserver leurs communautés très
minoritaires au Liban, en Egypte, en Syrie, en Irak, au Pakistan et
dans de nombreux autres pays. Avant de diaboliser Mahomet, les
Protestants américains veulent d'abord pomper le pétrole irakien, et
mettre leur pays à l'abri de vagues massives de représailles, etc...
Il faut savoir qu'il existe aujourd'hui
en Egypte par exemple des mouvements qui se réclament du satanisme.
Ils n'ont rien à voir avec l'Islam sunnite Egyptien et sont dans la
semi-clandestinité, pourchassés par les Musulmans. Cela ne signifie
nullement non-plus que ce n'est pas Satan qui a parlé à Mahomet au VIIème
siècle.
On l'a vu, Satan ne fait pas sourire
d'aise ou de complicité les Musulmans. C'est que, quand ses desseins
ne l'imposent pas, Satan fuit la publicité et la notoriété pour lui
comme pour ses oeuvres. Intelligence suprême, il s'adapte à ses
victimes et n'a aucune propension ni intérêt à montrer sa puissance
pour impressionner la galerie. Le Prince du mensonge aime et excelle à
brouiller les pistes. D'ailleurs il n'existe pas n'est-ce-pas ?
14- Prince du totalitarisme ?
Tout système totalitaire craint l'éveil des
consciences .
L'Islam peut-il revendiquer le titre
d'archétype le plus parfait connu de système totalitaire puisqu'il
réunit en une seule doctrine tous les totalitarismes qui puissent
asservir l'Homme ?
La vie de l'individu est réglée dans
son intégralité. Tout est minutieusement regroupé dans le Coran et les
Hadiths.
La vie spirituelle est soumise à un
corpus de croyances très précises dont rien ne peut être retiré ni
ajouté.
La vie quotidienne pratique est
enserrée dans un maquis de règles qui régentent tout du lever au
coucher en passant par le sommeil nocturne que la prière interrompt au
moins une fois chaque jour. Les détails les plus intimes de
l'alimentation, de la toilette corporelle, de la vie sexuelle, de la
tenue vestimentaire de la naissance à l'age adulte, jusqu'à
l'emballage des cadavres, sont réglés par des impératifs
incontournables. Le suicide est passible de prison même si elle
entraîne la mort du suicidaire (s'il a d'abord échoué bien-sûr) !
La vie sociale est totalement encadrée
et aucun type de rapport humain n'est oublié.
La vie politique et l'organisation des
pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires sont très précisément
fixés.
De nombreux potentats politiques ont
fort légitimement pu dire : « le Coran est ma seule Constitution ».
Il est souvent remarqué qu'aucun pays
musulman ne connaît la démocratie, à part ...l'Irak, mais depuis
combien de temps ? Et pour combien de temps encore après la
disparition des influences extérieures et/ou l'inévitable
après-pétrole du 22ème siècle ?
La vie et les relations
internationales sont régies par la Jihad et soumises à la nécessité
absolue d'asservir l'intégralité du genre humain au système musulman.
Les obstacles, réticences, objections, sont traités avec la dernière
sévérité, dont souvent la mort. Les sentences sont appliquées.
L'apostasie, l'athéisme, le révisionnisme, l'analyse critique (y
compris celle faite par des étrangers et des non-musulmans, comme moi
ce soir), ainsi que de nombreux autres « crimes » sont punis de mort.
Les sentences sont appliquées, si nécessaire par des commandos-suicide
de fanatiques.
Les consciences et les intentions sont
sondées par les tribunaux islamiques. La police de la pensée, des
intentions exprimées ou inexprimées, est omniprésente. Le LIBRE CHOIX
et la LIBERTE DE CONSCIENCE, qui ont donné lieu à des débats
multi-séculaires, produit des milliers d'ouvrages et fait les riches
heures de centaines de grands noms religieux, philosophiques et
littéraires en Occident, sont des notions rayées du vocabulaire de
l'Islam.
S'il est toujours possible comme pur
exercice intellectuel, d'imaginer pire, il n'existe pas de système
plus omni-totalitaire que l'Islam, à avoir réussi une percée
planétaire aussi vaste dans toute l'histoire mondiale. Le seul autre
système idéologique récent ayant eu un succès mondial serait le
communisme. Même si, aux temps lointains où l'humanité se résumait à
quelques dizaines de millions d'individus, d'autres idéologies
totalitaires dont le souvenir a été atténué ou perdu, ont sévi, il
existe une hiérarchie « de perversité » entre les 3 dernières Islam,
communisme, nazisme :
le nazisme
avait pour fondation certains principes heurtant de front la notion de
bien et de mal en vigueur dans le judéo-christianisme.
le communisme
est plus pervers que le nazisme, si l'on considère qu'il ne demande
pas initialement à l'homme de faire le pas moral du criminel et qu'il
se sert de l'esprit de justice et de bonté qui est répandu dans toute
la terre pour se promouvoir.
l'Islam
est plus pervers que le communisme car il se présente sous la forme
très trompeuse d'une religion...., quoi de plus
anodin ? N'y en a-t-il pas des milliers d'autres, croyances, sectes,
cultes, superstitions confondues ? De plus cette « religion »
n'a-t-elle pas gagné sa totale crédibilité, « fait ses preuves »
d'innocuité, puisque implantée chez au moins 1 milliard d'individus et
connue depuis 1300 ans ?
Mais l'Islam est une illusion de
religion, tel un décors de théâtre.
L'Islam n'est pas une
religion puisque l'adhésion n'est pas optionnelle et que de
toutes façons, l'appartenance est totalement irréversible et de plus
héréditaire, imposée de droit aux enfants.
Bien au-delà d'une religion, il s'agit
d'une idéologie complète et parfaite,
régissant la vie de l'individu 24h /24, sans aucun
oubli pratique ni intime.
Cette idéologie fixe en détail la
gestion politique de la société
(systèmes juridique, législatif et donc exécutif).
Les emprunts ponctuels au judaïsme et
au christianisme servent exclusivement de caution morale, car la
lettre comme l'esprit de la Torah et de la Bible y sont très
profondément pervertis. Le détournement non-autorisé est constant.
Aucune exégèse du Coran ne produit de convergence intéressante
convaincante avec le judéo-christianisme.
15- Conclusion :
Comme les idéologies d'inspiration marxiste
recrutaient certains de leurs complices et promoteurs objectifs les
plus virulents dans les rangs des penseurs Juifs, Chrétiens, voire
Musulmans, alors que Judaïsme, Christianisme et Islam sont, dans leur
essence, parfaitement incompatibles avec les conséquences du marxisme,
de même aujourd'hui, soit par ignorance crasse, soit par perversité,
soit par lâcheté, soit par ruse, soit par politique bien ou mal
comprises, l'Islam bénéficie d'une complaisance très remarquable et
d'une absence de condamnation théologique ou politique formelle qui ne
peuvent manquer de faire réfléchir.
Au cur du Capitole, de la Cour
Suprême, de la Maison Blanche et du Pentagone à Washington, au Vatican
à Rome, dans toutes les Synagogues de la Diaspora comme à Jérusalem,
le mot d'ordre semble le même :
oui l'Islam est inadmissiblement
totalitaire, au même titre que le communisme stalinien et le nazisme
allemand, que certaines sectes religieuses, idéologies et sectes
interdites par la loi dans plusieurs pays occidentaux ,
oui l'Islam est de fait incompatible
avec tout l'édifice politico-légal, judiciaire et religieux de
l'Occident,
oui l'Islam est une idéologie qui
contredit et prévoit impérativement, non-pas implicitement mais
ouvertement, l'abrogation, et l'envoi à la poubelle de l'Histoire, de
rien moins que la Déclaration des Droits de l'Homme de 1948, les
Constitutions française et américaine (pour ne citer qu'elles), la
Charte de l'ONU, et autres documents annexes,
oui l'Islam est la seule religion
directement anti-chrétienne (le Christ n'est pas Dieu) et directement
anti-juive (Mahomet est le dernier Prophète possible, ce qui interdit
la venue du Messie juif),
oui Mahomet est bien au centre d'un
faisceau précis de preuves et présomptions graves et concordantes de
possession satanique,
non il ne sera pas pour l'instant
lancé d'offensive visant à bannir par la loi l'Islam d'Occident,
non il ne sera pas déclaré de guerre
aux états islamiques par le simple fait qu'ils sont islamiques,
non Mahomet ne recevra pas le label de
satanique, même si les mollahs baptisent les USA « le Grand Satan »
et que selon eux le Christ a cédé à l'influence de Satan.
L'Islam ne sera pas traité globalement
comme une création satanique. Les croissants ne seront pas interdits
comme le sont les swastikas. Il sera fait des distinctions
artificielles entre islamistes et musulmans. Les extrémistes seront
traités de terroristes et non-pas de ce qu'ils sont : de bons
musulmans.
Il ne sera pas fait à Satan le cadeau
merveilleux de fédérer d'un seul coup et en une seule journée
l'ensemble très divisé du monde islamique, ce que Satan lui-même n'a
jamais réussi à faire. Le premier responsable qui oserait associer
Satan et Mahomet créerait en effet inévitablement ce contre-effet fort
peu souhaitable. Ceci quel que soit le niveau du « téméraire »,
obscur et simple érudit, chef religieux, chef politique, chef d'Etat
fût-ce du plus puissant. Là encore quelle magnifique démonstration du
caractère satanique de l'Islam. La simple possibilité d'évoquer le
commanditaire (Satan) et de l'associer à son oeuvre (l'Islam) fait
reculer les plus puissants de ce monde. Satan travaille seul contre
tous, à mains nues, avec quelques sourates pauvres et décousues. Satan
est nu, Satan est roi.
Mais gare à l'effet « brise-glace » du
petit enfant de Hans Christian Andersen qui claironne candidement
perdu dans la foule, de sa délicieuse petite voix flûtée, « mais
maman, le roi est tout nu ».
Luc Sambour,
vendredi 13 mai et jeudi 7 juillet 2005