la science et la foi ...  l'infini ....

Dossier : Sciences

Présentation :...ROME, Jeudi 3 Novembre 2005 (ZENIT.org) – « L'infini dans les sciences, la philosophie et la théologie », tel est le thème du 1er congrès international organisé dans le cadre du projet STOQ (Science, Théologie et Quête ontologique), à Rome.

Il se tiendra du 9 au 11 novembre à l'Université pontificale du Latran. Il a été présenté jeudi à Rome par le cardinal Poupard, président du conseil pontifical de la Culture, et président du projet STOQ, entouré de Mgr Gianfranco Basti, directeur de projet STOQ, M. Rodolfo Guzzi de l'Agence spatiale italienne et M. Vincenzo Cappelletti, professeur d'Histoire des sciences à l'université « Rome Trois ».

Le conseil pontifical de la Culture et les universités pontificales romaines patronnent et soutiennent le projet.

Extraits :   « La Sainte Ecriture ne nous enseigne pas comment va le ciel, mais comment on va au ciel »....« Nous savons, où peut conduire une raison scientifique qui a en elle sa propre fin ».« Mais nous sommes aussi conscients des dangers d’une religion qui rompt ses liens avec la raison et devient ainsi la proie du fondamentalisme ».

Un poète disait : l’homme est une personne qui est tombée de l’infini et songe toujours à revenir à l’infini.

« La conception chrétienne de l’infini est, naturellement, Dieu, parce que Dieu est infini. Mais de quelle façon cela se reflète-t-il dans l’infini ? La première réflexion concerne naturellement ce paradoxe que nous sommes finis, et donc, dans quelle mesure, nous, esprits finis, pouvons-nous parler de l’infini ? voilà l’interrogation fondamentale ».

 nous sommes faits à la ressemblance de Dieu. C’est pourquoi nous avons en nous ce désir de retourner à la source. Et ceci est à la base de tout discours sur Dieu. Nous, faits à Son image, nous en avons la nostalgie. Nous sommes tous en attente non seulement de rentrer au paradis perdu, mais d’aller vers le paradis promis ».

.... nous pensons aux définitions de tant d’illustres scientifiques – ne vaut que pour ce qui est mesurable et possible de répéter, et l’homme, par définition, n’est pas mesurable, et ne peut être « répété »

en z relations .... la vérité ... l'invisible ... le mystère ...le cosmos ...la création ...darwinisme  ... métaphysique ... parole ouverte ...

l'unicité du savoir ..."Je pense que la religion reprendra une vigueur durable si elle exprime les plus hautes valeurs de l'humanité, en accord avec les connaissances"..... Edward O. Wilson

l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique .... note doctrinale du card. Ratzinger

coréliscience ...

« La Résurrection du Christ et la nôtre »  ....habiter le présent comme des êtres venus de l'avenir " (Paul VI ) ...que tous, nous puissions accueillir l'œuvre du Père dans notre humanité et la rayonner dans notre vie

 

 

 

« L'infini dans les sciences, la philosophie et la théologie »

Présentation du congrès

 

Pour le cardinal Poupard, l'objectif de ce congrès est « de créer un nouveau climat de dialogue à l'intérieur de l'Eglise catholique entre la culture scientifique » et finalement la « vie quotidienne ».

Il s’agit, disait-il, « de contribuer à un changement de mentalité des croyants par rapport aux sciences, plutôt que de se limiter à une étude spécialisée des problèmes théoriques ».

« Parallèlement, continuait le cardinal Poupard, le projet veut offrir au monde scientifique des partenaires compétents avec qui dialoguer avec respect sur les nombreux problèmes du développement des sciences, surtout les sciences naturelles ».

« Nous savons, faisait observer le ministre de la Culture du saint-Siège, où peut conduire une raison scientifique qui a en elle sa propre fin ». Et de citer le bombe atomique et le clonage.

« Mais nous sommes aussi conscients, ajoutait-il, des dangers d’une religion qui rompt ses liens avec la raison et devient ainsi la proie du fondamentalisme ».

« Les croyants ont l’obligation, soulignait le cardinal Poupard, de se mettre à l’écoute de ce qu’offre la science séculière ».

Le cardinal Poupard citait l’exemple de l’époque de Galilée : un dossier de le président du conseil pontifical de la Culture connaît à fond pour avoir mené, à la demande de Jean-Paul II, l’enquête qui a conduit à la réhabilitation du grand homme de science. « Déjà, le cardinal Baronio, soulignait le cardinal Poupard, disait cet aphorisme : « La Sainte Ecriture ne nous enseigne pas comment va le ciel, mais comment on va au ciel ». Ce qui l’intéresse, c’est que l’univers ne s’est pas fait tout seul, mais a un Créateur. Il est important pour les croyants de savoir comment la science voit les choses pour mieux comprendre. Comme Pascal l’aurait dit, c’est une question d’un autre ordre ».

Ce congrès est le premier et d’autres congrès seront ensuite organisés tous les deux ans, a précisé pour sa part Mgr Basti. Le projet veut également, disait-il, « promouvoir le dialogue entre les sciences, la philosophie et la théologie par l'organisation de cours et d'activités de recherche ».

Le congrès permettra de « débattre des concepts d'infini présents dans la physique, la cosmologie et les mathématiques pour essayer de répondre aux questions qui naissent des différentes théories scientifiques dé façon à offrir une vision la plus unitaire possible », précisait de son côté M. Guzzi.

Le projet STOQ a été lancé en 2003, mille ans après la mort du pape Sylvestre II, un pionnier de la rencontre entre la science et la foi.

L’initiative a déjà impliqué 650 étudiants et professeurs du monde entier, sou al houlette du conseil pontifical. Elle est financée principalement par la Fondation John Templeton, l’organisme privé le plus important qui soit engagé dans la promotion du dialogue entre science et religion.

ZF05110305

 

ROME, Mercredi 9 Novembre 2005 (ZENIT.org) –

« L’infini dans la science, la philosophie et la théologie » : un congrès international de trois jours, promu par le projet STOQ (Science, Théologie, Quête Ontologique), s’est ouvert sur ce thème ce mercredi matin à l’université pontificale du Latran (cf. Zenit, 3 novembre). Rappelons que ce projet a pour objectif de favoriser le dialogue entre la vision chrétienne du monde, et de l’homme, et le développement des sciences.

Le cardinal Paul Poupard, président du conseil pontifical de la Culture et du projet STOQ évoque au micro de Radio Vatican la conception chrétienne de l’infini.

« La conception chrétienne de l’infini est, naturellement, Dieu, parce que Dieu est infini. Mais de quelle façon cela se reflète-t-il dans l’infini ? La première réflexion concerne naturellement ce paradoxe que nous sommes finis, et donc, dans quelle mesure, nous, esprits finis, pouvons-nous parler de l’infini ? voilà l’interrogation fondamentale ».

Le congrès, souligne le cardinal Poupard parlera du monde plutôt en terme « d’univers en expansion » : « Expansion veut dire à partir d’un certain point. Au contraire, lorsque l’on parle d’infini de Dieu, on nie justement qu’il ait un point de départ », explique-t-il.

Et pour ce qui concerne la relation entre « évolutionnisme » et « créationnisme » (pas de contradiction ?), le cardinal Poupard ajoute : « Pour être précis, je devrais faire une distinction entre « évolution » et « évolutionnisme ». Jean-Paul II, en 1986, disait que la théorie de l’évolutionnisme était plus qu’une hypothèse. C’est-à-dire que désormais, dans le consensus des scientifiques du monde, c’est une conviction. Mais interpellé à ce sujet, après quelque interprétation médiatique, pas tout à fait exacte - comme si le pape avait canonisé l’évolutionnisme en tant que théorie qui se passe de Dieu -, j’ai forgé cette expression pour dire qu’au terme de l’évolution, l’homme est un commencement absolu ».

Mais si Darwin croyait en Dieu, comment sa théorie de l’évolution a-t-elle pu être utilisée contre les conceptions de l’Eglise ? « C’est un fait qui m’est familier, après les années passées à étudier, à la demande du pape Jean-Paul II, le cas de Galilée, répond le cardinal Poupard. Comment expliquer que Galileo Galilei, qui était un croyant ait été « instrumentalisé » pendant des siècles par les non-croyants, contre l’Eglise ? Il en a été de même pour Darwin ».

L’homme cherche-t-il toujours l’infini, même sans le savoir ? « Oui, répond le cardinal Poupard. Un poète disait : l’homme est une personne qui est tombée de l’infini et songe toujours à revenir à l’infini. Nous avons la clef dans le premier livre de la Genèse : nous sommes faits à la ressemblance de Dieu. C’est pourquoi nous avons en nous ce désir de retourner à la source. Et ceci est à la base de tout discours sur Dieu. Nous, faits à Son image, nous en avons la nostalgie. Nous sommes tous en attente non seulement de rentrer au paradis perdu, mais d’aller vers le paradis promis ».

Il ajoutait : « La science peut dire toujours davantage, et il est très important pour nous d’en savoir toujours plus sur l’homme, mais la science – nous pensons aux définitions de tant d’illustres scientifiques – ne vaut que pour ce qui est mesurable et possible de répéter, et l’homme, par définition, n’est pas mesurable, et ne peut être « répété », comme Jean-Paul II le disait souvent. Plus une réalité est humaine, et moins elle peut être définie par la science. En un mot, quelle est la réalité la plus profonde pour l’homme ? L’amour. Qu’est-ce que la science ou les sciences nous en disent ? Tant de choses, mais elles laissent son mystère intact ».

 

 

 

 

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