Les pressions des Turcs en vue de
l’expulsion du Patriarcat oecuménique en Grèce prennent de
l’ampleur. “Cette campagne est dirigée contre les prises de
positions politiques du patriarcat et non contre la religion. Il n’y
aura jamais de place pour cette institution dans la République
laïque turque”, a affirmé le 29 décembre dernier, Mouammar Karabulut,
président du mouvement nationaliste “La Plateforme des forces
nationales”.
Selon lui, “d’après la législation
turque, le patriarche de Constantinople est uniquement le chef de la
petite communauté grecque d’Istanbul, et son rôle doit se limiter à
représenter les intérêts religieux de citoyens grecs-orthodoxes
vivant dans la ville”. Il a affirmé que 3 millions de signatures
avaient été rassemblées, depuis octobre dernier, sur une pétition
demandant l’expulsion du patriarcat d’Istanbul. La pétition sera
remise au président de la république. “Nous obtiendrons le
transfert du patriarcat en Grèce et, en faisant cela, nous
accomplirons l’un des testaments du fondateur de la Turquie moderne,
Mustafa Kemal”. La campagne doit prendre fin dans la ville
portuaire d’Izmir (l’ancienne Smyrne), où un spectacle sera organisé
: une effigie du patriarche devrait être embarquée dans un canot et
abandonnée au large.
Rappelons que Benoît XVI se rendra
en Turquie pour la fête de saint André du 28 au 30 novembre
prochain. Rappelons aussi que ce Patriarcat existe depuis l’an de
grâce 324. Plus de 1000 ans avant l’arrivée des Turcs (1453).
Source:
http://www.lesalonbeige.blogs.com
texte hébergé
en 02/06

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan
a prévenu que la Turquie ne répondrait "jamais"
à la demande de l'Union européenne d'ouvrir ses ports et
aéroports à Chypre :
"Nous ne ferons jamais un pas en arrière,
sur les ports ou les aéroports, sans que l'isolement [de la
partie nord de Chypre, occupée par la Turquie depuis 1974]
soit levé".
Le gouvernement chypriote turc est reconnu
uniquement par la Turquie, qui refuse de signer un protocole
additionnel qui étendrait son union douanière aux dix nouveaux Etats
membres, dont Chypre, qui ont rejoint l'UE en 2004. Sûr de lui,
Erdogan a précisé que le renoncement par Ankara de ses
revendications pour la partie nord de Chypre serait un prix trop
lourd à payer pour une adhésion à l'Union européenne :
"Il serait étonnant que les négociations
s'arrêtent. (...) Je le dis clairement : si elles
s'arrêtent, elles s'arrêtent."
Pourvu qu'elles s'arrêtent...
Posté le 16 June 2006 à 16h13 ...
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2006/06/la_turquie_reje.html