Joakim, un homME universel .....

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Extraits :  "Joakim est béni, affirme Cécilia Rodhe. Son héritage culturel et le fait d'avoir été élevé à New York et à Paris lui ont ouvert l'esprit." ...... "Il peut faire beaucoup de choses en attaque. Il est très fluide balle en main. Joakim peut jouer à l'extérieur, il peut shooter à 5-6 mètres et partir en dribblant en attaque du panier de n'importe où, ce qui est impressionnant pour un joueur de sa taille."   ...Pour l'heure, Joakim Noah désire surtout perpétuer une tradition familiale. Son grand-père Zachary a remporté la Coupe de France de football avec Sedan en 1961 et son père Yannick a triomphé à Roland-Garros en 1983. Un titre de champion universitaire ne déparerait pas dans la salle des trophées familiale.

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Joakim Noah se fait un prénom sur les parquets universitaires américains

LE MONDE | 29.03.06 | 15h04  •  Mis à jour le 29.03.06 | 15h04

NEW YORK CORRESPONDANCE

 

la télévision et dans tous les journaux du pays, Joakim Noah est omniprésent. Le fils de l'ancien joueur de tennis français Yannick Noah passionne l'Amérique. En se qualifiant, avec son université de Florida, pour les demi-finales du tournoi NCAA, le championnat universitaire américain de basket-ball, Joakim a attiré le feu des projecteurs. Séduite, la NBA, le championnat professionnel, lui fait les yeux doux.

Etonnante ascension. Il y a encore six mois, Joakim Noah était un inconnu. Ce grand joueur (2 m 08 pour 107 kg) laissait de marbre les recruteurs. En quatre matches, tout a changé. Leader des Gators, l'équipe de Florida, Joakim a porté les siens lors des victoires sur South Alabama, Wisconsin-Milwaukee, Georgetown et Villanova. Ce tourbillon d'énergie a signé une production moyenne de 17,2 points, 10 rebonds, 4,8 contres et 3,5 passes.

"Contre nous, il a été extraordinaire, il joue avec un tel enthousiasme, a commenté le coach de l'université de Villanova. Nous avons essayé de les perturber, mais Joakim était toujours là pour soutenir son équipe. Il joue à fond tout le temps. Je n'ai pas le souvenir d'avoir affronté un joueur aussi fort en attaque et en défense. Avec lui à la barre, les Gators sont mes favoris pour le titre." Pour atteindre la finale, Florida devra battre, le 3 avril, l'université George Mason, tandis que l'autre demi-finale mettra aux prises UCLA (Los Angeles) et LSU (Louisiana State).

Le challenge n'effraie pas le jeune Noah. "Joakim est un battant, renchérit son entraîneur à Florida, Billy Donovan. "J'adore l'entraîner, car c'est un jeune homme qui a beaucoup d'émotion, il joue dur et est compétitif. Il adore le jeu, c'est un excellent coéquipier, toujours en train de sourire." Et de poursuivre : "Il peut faire beaucoup de choses en attaque. Il est très fluide balle en main. Joakim peut jouer à l'extérieur, il peut shooter à 5-6 mètres et partir en dribblant en attaque du panier de n'importe où, ce qui est impressionnant pour un joueur de sa taille."

Travailleur, le jeune homme provoque l'admiration de son coach par son abnégation, son mental de gagnant et son envie de devenir le meilleur possible.

Il est également toujours à l'écoute des conseils que peut lui donner son père. "Il m'aide mentalement, explique Joakim Noah. Parce que, à ce niveau-là, le mental, c'est 80 % de ton jeu."

En dehors des terrains, ce jeune homme de 21 ans est tout aussi pétillant. Un esprit vif, s'intéressant à tout - "Je veux apprendre l'arabe" -, n'hésitant pas à débattre avec son entraîneur, républicain affirmé, de la politique extérieure de George Bush. Né à New York, Suédois par sa mère, Cécilia Rodhe, d'origine un quart française et un quart camerounaise par son père, Joakim Noah entend bien tirer la quintessence de ce patrimoine international. "Joakim est béni, affirme Cécilia Rodhe. Son héritage culturel et le fait d'avoir été élevé à New York et à Paris lui ont ouvert l'esprit."

Pour l'heure, Joakim Noah désire surtout perpétuer une tradition familiale. Son grand-père Zachary a remporté la Coupe de France de football avec Sedan en 1961 et son père Yannick a triomphé à Roland-Garros en 1983. Un titre de champion universitaire ne déparerait pas dans la salle des trophées familiale.

 

 

texte hébergé en  03/06

 

 

 

Pays-Bas : vers la persécution des mères au foyer ?

 Une parlementaire travailliste en vue, Sharon Dijksma, a une riche idée : sanctionner financièrement les femmes éduquées qui ne travaillent pas.

"Une femme bénéficiant d'une éducation élevée qui choisit de rester à la maison au lieu de travailler - c'est une destruction de capital. [...] Si vous bénéficiez d'une éducation coûteuse aux frais de la société, vous ne devriez pas avoir le droit de jeter à la poubelle ce savoir sans être punie."

Cette position a suscité un tollé, certains blogueurs demandant que Dijksma commence par rembourser ses années d'études, puisqu'elle a commencé à deux reprises des cursus universitaires sans obtenir de diplôme. Mais la parlementaire est défendue par le Parti travailliste, premier parti du pays (et membre du groupe socialiste au parlement de l'UE).

Henri Védas (Via Brussels Journal)

le 31.04.06

 

 

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