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ROME, Vendredi 10 mars 2006 (ZENIT.org) – « La liberté religieuse est un droit humain fondamental inhérent à tout être humain, qui doit être défendu et promu », insiste le cardinal Martino

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« Je n’ai pas eu l’intention de minimiser le devoir de la réciprocité : si la liberté religieuse est un droit humain fondamental, expression forte de la vérité, et de la doctrine chrétienne, elle doit être valable aussi dans ces pays où de fait les chrétiens, lorsqu’ils sont persécutés, sont marginalisés. Il suffit de lire à cet égard un Rapport sur la liberté religieuse pour se rendre compte de combien sont délicates les situations que vivent les chrétiens dans des contextes caractérisés par d’autres majorités religieuses. Je considère même que l’on doit commencer à réclamer avec une plus grande vigueur la réciprocité ».

A propos du fondamentalisme, le cardinal Martino précisait, à propos de sa conférence à Saint-Louis (cf. Zenit, 9 mars) : « Lorsque j’ai parlé du fondamentalisme laïciste et de fondamentalisme religieux, j’entendais me référer à deux positions qui nient une correcte présence de la religion dans l’espace public, parce que le premier nie cet espace et le second l’occupe ».
 

Source:  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

 

Un évêque français contre l'homoparentalité

Logosynode Depuis quelques temps, des évêques français nous livrent des propos que l'on relaye avec plaisir. Aujourd'hui monseigneur Bruguès, évêque d'Angers se prononce sur l'homoparentalité :

"L'intérêt de l'enfant ne peut oublier la question douloureuse de la filiation de l'enfant et, par voie de conséquence, son droit à être reconnu et élevé par des parents de sexe différent...

En séparant constamment l'amour, la relation sexuelle et la procréation pour satisfaire le désir des adultes, nous exposons les enfants à des difficultés croissantes dans la construction de leur personnalité qui (...) s'établit dans un jeu d'identification et d'opposition".

L'évêque d'Angers se demande si la société n'est "pas en train de cultiver un mensonge social". Il lui apparaît "dangereux que la société organise un déni en laissant croire que des enfants pourraient avoir des personnes de même sexe pour parents naturels".

Il reprécise également un principe qu'il est bon de rappeler face à la tendance relativiste :

"Ce qui est légal n'est pas toujours moral. Un tribunal dit le droit, il ne dit pas le bien pour autant, ni le vrai".

Voici des paroles qui confortent les laïcs dans leur quotidien et leurs réflexions face aux agressions de leur foi.

Lahire

 

Date : 5.06.06   

 

 Interrogé par le journal L'Eveil de la Haute-Loire, Mgr Brincard revient sur les réactions des musulmans suite à l'affaire des dessins de Mahomet :

"Je dis amicalement mais aussi fermement à nos amis musulmans qu’eux aussi doivent s’interroger. Reconnaître qu’on reçoit de Dieu son existence et sa vie, vouloir exprimer sa gratitude en se remettant, dans la confiance à Celui qui est l’infiniment Miséricordieux, constituent des actes faisant partie de la dignité humaine. Cette conviction, chrétiens et musulmans la partagent. Cependant défendre la sainteté de Dieu par des violences exerçant des contraintes inadmissibles ou semant la destruction et la mort lorsqu’elles parviennent à leur paroxysme, c’est, à coup sûr, défigurer le mystère d’amour de Celui dont la Toute Puissance ne veut pas la mort du pécheur mais sa conversion."

Plus loin, il met en doute la liberté en France :

"A la suite d’une contradiction dont notre société occidentale a le secret, il y a, en ce moment, une multiplication d’interdits légaux dont on peut se demander s’ils ne finissent pas par porter atteinte à une juste recherche de la vérité tandis que simultanément on constate des attaques manifestement injurieuses contre les croyants, attaques menées au nom du droit à une liberté d’expression n’acceptant plus aucune limite.

Il existe une liberté sacrée, reconnue de tous, la liberté de conscience. Alors posons-nous loyalement la question : dans notre pays, cette liberté est-elle vraiment respectée ?

Poser la question, c'est déjà y répondre.

Michel Janva

Date : 4.06.06   

Benoît XVI et l'héritage colonial en Afrique

L'évêque de Rome a parlé du colonialisme et de la situation actuelle de l'Afrique lors d'une intervention devant le clergé de Rome.
Il a rappelé un devoir des nations africaines :

"Le pouvoir colonial a imposé des frontières au sein desquelles les nations doivent maintenant se créer. Mais il y a toujours cette difficulté à se retrouver dans un grand ensemble et à atteindre, au-delà des ethnies, l'unité d'un gouvernement démocratique et aussi la possibilité de s'opposer aux abus coloniaux qui se poursuivent".

Il a ensuite critiqué les grandes puissances qui recherchent avant tout leurs propres intérêts et non celui des peuples :

"L'Afrique continue à être encore l'objet d'abus de la part des grandes puissances. De nombreux conflits ne seraient pas ce qu'ils sont s'il n'y avait pas derrière les intérêts des grandes puissances".

Rappelant le rôle de l'Eglise, il a insisté sur sa place unificatrice :

"Dans de nombreuses situations, surtout maintenant après la grande guerre en République démocratique du Congo, l'Eglise reste l'unique réalité qui fonctionne et fait continuer la vie, donne l'assistance nécessaire, garantit la cohabitation et aide à trouver la possibilité de réaliser un grand ensemble"

et réconciliatrice :

"Dans ce sens et dans ces situations, l'Eglise joue également un rôle de substitution de l'échelon politique, donnant la possibilité de vivre ensemble et de reconstruire après les destructions (...) ainsi que de retrouver, après l'explosion de haine, l'esprit de réconciliation".

Il a enfin rappelé le rôle passé de l'Europe en une phrase lapidaire : "L'Europe y a porté ses idéologies et ses intérêts mais elle y a aussi apporté avec l'évangélisation l'élément permettant sa guérison" précisant bien que l'Europe des Lumières n'a pas joué le même rôle ni porté les mêmes fruits que l'Europe chrétienne de l'Evangélisation.

"C'est un continent qui a besoin, après les destructions que nous y avons porté depuis l'Europe, de toute notre aide fraternelle... Ceci représente notre grande responsabilité aujourd'hui" concluera le Pape.
Quelle Europe pour aider quelle Afrique?

En signe de solidarité, les catholiques irakiens ont décidé de réaliser une collecte pour contribuer financièrement à la reconstruction de la mosquée de Samarra, a révélé Mgr Louis Sako, évêque de Kirkouk.

Le 29 janvier dernier, deux églises de Kirkouk ont été attaquées. Un enfant de chœur, Fadi Raad Elias, âgé de 13 ans, ainsi que d’autres chrétiens y ont trouvé la mort. La publication des caricatures sur Mahomet par la presse occidentale serait semble-t-il à l’origine de ces violences.

« Il ne s’agit pas d’une guerre civile, a précisé l’évêque. Ce serait la fin de l’Irak et personne ne veut en arriver là. Les Irakiens sont conscients d’avoir été exploités par Saddam Hussein. Sous son régime, de très nombreux chiites ont été tués et ce peuple se venge aujourd’hui du mal et des injustices subis jusqu’à il y a quelques années ».

Selon les déclarations du prélat au Service d’information de la Conférence épiscopale italienne (SIR), un autre objectif de la violence des groupes chiites, exacerbés après l’attentat contre le mausolée chiite de Samarra, « est celui de réussir à obtenir plus de sièges dans le gouvernement ».

Pour Mgr Sako « il est nécessaire de demeurer aux côtés de nos fidèles pour leur apporter tout le soutien possible. Je cherche à les encourager à ne pas abandonner. Si quelqu’un nous pousse à partir, nous montrerons que nous n’avons pas peur, que nous sommes forts et profondément liés à notre pays ».

Selon l’évêque, la religion « n’a rien à voir » avec les massacres de ces derniers jours.

Mgr Sako a expliqué qu’il a rendu visite aux chefs islamiques, auxquels il a manifesté sa « totale solidarité » dans l’affaire de la destruction de la mosquée de Samarra.

« J’ai rappelé une nouvelle fois que nous, chrétiens, condamnons les attentats contre le peuple de l’islam, parce que nous considérons comme abominable tout délit perpétré contre n’importe quel lieu de culte. Dans notre communauté nous sommes en train de recueillir des fonds qui serons consacrés à la reconstruction de la mosquée », a-t-il révélé.

http://www.france-echos.com/IMG/pdf/presentation_islam.pdf

http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=8970

Dans La Stampa du 22 février2006 , c'est un autre proche du pape, Mgr Velasio de Paolis, secrétaire du Tribunal de la signature apostolique, qui a reproché à l'Occident ses peurs face à l'islam : "Si respecter l'autre signifie renoncer à être soi-même, cela n'a plus de sens de dialoguer. Le problème est que l'islam est fermé au point de ne pas admettre la réciprocité. En terre d'islam, dès que l'Eglise se présente dans son authenticité, elle est accusée de prosélytisme."

"L'exigence de réciprocité doit être soulignée dans tous les contacts avec les autorités des pays musulmans, et encore plus dans les contacts culturels", a souligné Mgr Lajolo dans une interview au Corriere della Sera.

Il a relevé que les violences visant les chrétiens "ont augmenté de façon impressionnante en fréquence et en intensité ces dernières années, et encore plus après les caricatures irresponsables de Mahomet", mais a rejeté toute idée de vengeance, soulignant que "l'Eglise ne croit pas à la loi du talion".

Mgr De Paolis, quant à lui, s'en est pris à la faiblesse des réactions européennes face à la violence des mahométans, orchestrée en prétextant de la publication dans la presse occidentale des dessins humoristiques réprésentant le faux prophète Mahomet.

"Si tendre l'autre joue signifie renoncer à être soi-même, il y a un danger", a expliqué le prélat.

 

 

 

 

texte hébergé en  02/06

 

 

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