Europe et pays de l'Est ....

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Extraits :   A l'époque, quand Jean-Paul II encourageait les Polonais et Croates de rejoindre l'Union Européenne, beaucoup doutaient du bien-fondé d'une telle politique. Aujourd'hui on peut se demander si ce pape ne fut pas, au contraire, très perspicace dans sa Realpolitik: en voulant intégrer dans l'Union tous ces pays de l'est, finalement plus fermes dans la foi chrétienne que l'ouest dégénéré, Jean-Paul II voulait-il poser autant de bombes à retardement dans l'U.E.

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Auteur:   http://voxgalliae.blogspot.com/

Date : 18.06.06    

La Lettonie chrétienne défie l'U.E

 

CE pays fait trembler l'Union Européenne, déjà pour la deuxième fois depuis son entrée dans ce club agnostique le 1er mai 2004! Il s'agit d'un des trois paysbaltiques, coincé entre l'Estonie au nord , la Lituanie au sud, et surtout la Russie à l'est.

Sa population: 2,3 millionsd'habitants. Ce petit pays a créé l'événement quand il a osé, le 1 décembre 2005, réaffirmer le caractère sacré de la famille traditionnelle - père, mère et enfant - en inscrivant cettedéfinition dans la Constitution de la Lettonie, face à des juges enclins à ouvrir une brèche dans la législation existante qui interdit le mariage "unisexe", en prétextant la lutte contre la"discrimination des sexes". 73 des 100 membres du parlement ont voté pour cet amendement de la Constitution lettonne, avec seulement 2 parlementaires contre. - Les gays avaient en effet programmé une "gay-pride" pour juillet 2005 dans la capitale Riga, mais la municipalité interdit cette manifestation. Traînée devant les juges, la ville fut désavouée un jour avant la parade par ceux-ci, et l'interdiction annulée. Finalement 50 types se présentaient pour "parader", contré(e)s par des milliers decontre-manifestants. L'affaire n'en est pas restée là. D'une même voix Catholiques et Protestants exigeaient des parlementaires de barrer la route aux juges en ancrant la notion de la famille traditionnelle dans la Constitution même. Ce qui fut donc chose faite 5 mois plus tard. Bravo les Lettons, et bravo au Premier Ministre Aigars Kalvitis qui a mené cette campagne!

L'Eglise catholique s'est particulièrement engagée dans ce combat, avec comme chef de fil le cardinal letton Janis Puiats qui a prévenu dès août 2005 que le militantisme homosexuel est plus dangereux que le militantisme subi par la Lettonie aux temps de l'athéisme soviétique: "Aujourd'hui nous avons à faire avec un athéisme sexuel; cette forme d'athéisme est encore plus contagieux etdangereux, puisque le marais des irrégularités sexuellesengloutit les valeurs spirituelles."

Il faut ajouter que les Lettons n'ont pas froid aux yeux. Après le collapsus de l'Union Soviétique et la récupération de la liberté pour ce paysminuscule, ils avaient mis les Russes vivant dans le pays (30 % de la population!) au défi: ou ils se déclaraient en faveur de la République Lettonne et apprenaient le Letton - et en ce cas il pouvaient recevoir la nationalité lettonne - ,, ou ils restaient Russes, mais sans droit de vote. C'est comme cela que les choses se sont effectivement déroulées, avec d'énormes tensions avec le Grand Frère tout proche. Après cela, ce n'est pas devant l'Union Européenne que la Lettonie aurait peur. En fait, la modification de la Constitution en faveur de la famille traditionnelle n'est pas passée inaperçue à Bruxelles. Elle y a même suscité la colère. Le fort lobby homosexuel au parlement européen a immédiatement condamné la Lettonie pour cause de "homophobie" (un slogan d'intimidation largement utilisé par la clique homo pour faire taire ceux qui osent les critiquer): "La Lettonie recule par rapport aux autres Etats d'Europe", s'écria lavice-présidente de l'intergroupe gay, Sophie in't Veld, hollandaise; "le parlement européen doit lever sa voix contre leséléments d'extrême-droite et de homophobie dans les politiqueseuropéennes qui voudraient re-imposer leurs valeurs arriérées ethomophobes sur le reste de la société."

Et le président de cet "intergroupe", Michael Cashman, anglais, renchérit: "Tous les états membres doivent se conformer à la Loi européenne, y comprisles lois qui protègent les droits fondamentaux et libertés descitoyens." - 2e coup de tonnerre: en juin 2006 la Lettonie signe et persiste face à l'Union Européenne, en refusant de ratifier les lois européennes donnant des droits spéciaux aux homosexuels. En fait le parlement a voté contre la législation imposée par Bruxelles qui inclut "l'orientation sexuelle" dans les loiscontre la discrimination. Pourtant, lors de l'entrée dans l'Union, la Lettonie s'était engagée à ratifier ces lois. Pendant les débats houleux aux parlement letton, le mot "péché" fut prononcé par des membres du Parti Chrétien-Démocrate (augouvernement). La Lettonie est, à l'heure actuelle, le seul pays dans l'U.E. qui n'a aucune loi incluant "l'orientation sexuelle"dans la lutte contre la discrimination. Puisque la Lettonie ignore et défie ainsi l'U.E., en dépit des engagements fermespris en 2005, des voix se font entendre qu'elle pourrait être amenée à quitter l'Union. Ce n'est plus l'Union qui met au défi la Lettonie, mais la petite Lettonie qui met au défi l'Union, pour son laxisme moral. - A l'époque, quand Jean-Paul II encourageait les Polonais et Croates de rejoindre l'Union Européenne, beaucoup doutaient du bien-fondé d'une telle politique. Aujourd'hui on peut se demander si ce pape ne fut pas, au contraire, très perspicace dans sa Realpolitik: en voulant intégrer dans l'Union tous ces pays de l'est, finalement plus fermes dans la foi chrétienne que l'ouest dégénéré, Jean-Paul II voulait-il poser autant de bombes à retardement dans l'U.E. qui, un jour, la feraient évoluer vers quelque chose préfigurant unpeu mieux sur terre le Royaume de Dieu à venir? - Vous pouvez congratuler Mr Aigars Kalvitis en adressant un courriel à vk@mk.gov.lv .

Source: "RU", service de presse de l'UNEC, unec@wanadoo.fr, www.radio-silence.tv UNION DES NATIONS DE L'EUROPE CHRETIENNE (UNEC)

texte hébergé en mai 06                     

 

 
 
 

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