La tour Eiffel, l'Arc de Triomphe,
la Sainte-Chapelle, la Fontaine des Innocents et peut-être aussi le
Pont-Neuf, la Cité de Carcassonne, le Mont-Saint-Michel risquent
d'être vendus aux étrangers ! Sous la coupe de gouvernants sans
scrupules, la France est en voie d'être asséchée, vidée de cette
substance patrimoniale qui a irrigué les générations, fortifié les
âmes, empli les caeurs et animé les esprits. La France des cathédrales
et des chapelles, la France des châteaux et des clochers, la France
des canaux et des viaducs, la France de la Dame d'Auxerre, des Chevaux
de Marly, du Maître de Moulins et de Guimard, mais aussi la France
plus familière, des forêts et des plages, des usines et des fermes.
Ceci n'est pas un gigantesque
canular mais un affligeant constat. Sacrifiés par les malfaisants qui
sont au pouvoir depuis trois décennies, des pans immenses et
inestimables de notre patrimoine (héritage que nous ont construit ou
transmis nos pères) nous ont été confisqués. Cet acte de dépossession
n'est pas propre à la France. Il s'inscrit dans un phénomène nouveau
apparu depuis une vingtaine d'années, la dépossession de tous les
peuples de la planète de leurs actifs patrimoniaux par un nombre de
plus en plus restreint de financiers et de groupes financiers
multinationaux. La France est l'un de leur terrain de chasse
privilégié car elle allie un patrimoine d'une richesse presque
inégalée à une classe politique régnante asservie au mondialisme. L'un
des aspects les plus redoutables du mondialisme parfaitement dissimulé
à l'opinion publique mondiale est la mainmise par quelques centaines
de milliardaires sur les clés de décisions et sur l'essentiel du
patrimoine mondial. Nombreux sont ceux qui ont pris conscience que
se tramaient d'obscures d'histoires d'argent et de profit
derrière les privatisations, les cessions de parts, les ventes et les
rachats. Ils s'en sont émus. En conversations privées. Jean Roux a
pris le problème à bras-le-corps: il a consacré 4 000 heures de
travail à décortiquer 20 000 articles de journaux de la presse
financière et de la presse économique pour faire un audit de la
situation en 2006. Selon ses calculs, la braderie atteindrait la somme
colossale de 500 milliards d'euros d'actifs au bas mot.
Dérisoire même est l'évaluation
financière de cette braderie, l'instant de paix goûté dans un cloître
roman, l'illumination du regard sur le crénelage d'un château, la
nostalgie tendre éprouvée devant une maison à colombages, l'émotion
ressentie devant un monument, tous ces bonheurs simples et nobles
n'ont pas de prix. Ils risquent d'être ôtés à nos enfants au profit
d'une mafiocratie représentée en France par quelques milliers
d'initiés (entre 2 000 et 5 000) en relation permanente et discrète
avec les agents du grand capital à travers un transfert géant d'actifs
publics au profit de la haute finance internationale.
Les gouvernants succrasifs de la
France depuis 1981 et surtout 1986, les politiciens de l'actuelle UMP/PS
délaissant les missions régaliennes et la promotion de l'intérêt
national et social se sont proprement confinés dans un rôle de syndic
de faillite expédiant au jour le jour les affaires courantes et
s'enrichissant de la vente « à la casse » d'actifs séculaires qui leur
ont été confiés.
FF