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...l’homme « ne peut être pleinement compris si on ne le reconnaît pas comme ouvert à la transcendance ».

 

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Auteur:   Ja

Source:  Agor

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Benoît XVI bénit le « flambeau du dialogue », sur les pas de saint Augustin
Les « deux rives » de la méditerranée

ROME, Jeudi 2 novembre 2006 (ZENIT.org) – Benoît XVI a béni le « Flambeau du dialogue » sur les pas de saint Augustin.

Après la prière de l’angélus de la Toussaint, place Saint-Pierre, le pape a salué les pèlerins italiens et en particulier un groupe portant « Le flambeau du dialogue », « sur les pas de saint Augustin ».

Le pape rappelait que ce « flambeau » est parti de Souk-Ahras, l’antique Thagaste, en Algérie, ville natale du Père de l’Eglise, et ceci le 23 octobre dernier. Il est passé, expliquait le pape, par Annaba (Hippone), dont Augustin a été l’évêque, puis Tunis (Carthage) et Malte.

Le flambeau est arrivé en Italie à Ostie, où, rappelait Benoît XVI, est décédée sainte Monique, mère de saint Augustin, avant d’arriver à Rome et de repartir pour Pavie, au tombeau de saint Augustin.

« Je bénis volontiers cette initiative de l’Ordre augustinien et ce flambeau, symbole de foi et de paix », soulignait le pape qui a choisi de porter sur son blason la coquille renvoyant à un passage de saint Augustin, et ceci dès son épiscopat à Munich, comme il le raconte lui-même dans son autobiographie.

Mgr Andrea Cordero Lanza di Montezemolo explique (cf. www.vatican.va) que cette « grande coquille d'or » revêt en particulier cette signification théologique : « Elle veut rappeler la légende attribué à saint Augustin qui, ayant rencontré un jeune garçon sur une plage qui cherchait avec un coquillage à mettre toute l'eau de la mer dans un trou de sable, lui demanda ce qu'il faisait. Celui-ci lui expliqua sa vaine tentative, et Augustin comprit la référence à son effort inutile de chercher à faire entrer Dieu, qui est infini, dans l'esprit humain limité ».


Desservie par une communauté de Saint-Augustin, la basilique Saint-Pierre au Ciel d’or, abrite le tombeau de saint Augustin, à Pavie (www.santagostinopavia.it).

Ce « flambeau du dialogue » unit symboliquement les « deux rives de la méditerranée ». Ses étapes en Italie seront : Allumiere, Civitavecchia, Cagliari, Gênes, Voghera, Cassiciaco (Cassago Brianza), Milan.

Le flambeau est attendu à Pavie dimanche 12 novembre. Son arrivée sera marquée par un grand concert de la Chapelle Sixtine en présence de 47 ambassadeurs près le Saint-Siège de nations où est présent l’Ordre de Saint Augustin.

L’Ordre célèbre en effet cette année ses 750 ans de fondation par le pape Alexandre IV. En effet, explique le site Internet (en français) de la Bibliographie Historique de l'Ordre de Saint Augustin (http://www.augustiniana.net/fr/augustijn/augustijnen.htm), quoiqu'on parle de l'Ordre de Saint Augustin (Ordo Sancti Augustini, OSA), le véritable fondateur n'en est pas Augustin lui-même, mais le pape Alexandre IV.

Néanmoins, précise la même source, un lien spirituel vital relie Augustin à l'Ordre qui porte son nom.

Le site du généralat de l’Ordre est en anglais, en espagnol et en italien (http://www.osanet.org/homeint.htm).
ZF06110204

 

Dans le dialogue, éviter « toute ambiguïté » qui affaiblirait la foi chrétienne
Allocution de Benoît XVI à l’université pontificale grégorienne

ROME, Vendredi 3 novembre 2006 (ZENIT.org) – Dans le dialogue avec les religions, Benoît XVI recommande d’éviter toute « ambiguïté » qui affaiblirait « le contenu esssentiel de la foi chrétienne ».

Benoît XVI a rendu visite, ce vendredi matin à l’université pontificale Grégorienne, l’université des Jésuites, à l’occasion de l’inauguration de l’année académique. Le 21 octobre dernier, le pape s’était rendu pour la même occasion, à l’université du Latran.

Accueilli par le grand chancelier, le cardinal Zénon Grocholewski, le pape s’est tout d’abord recueilli dans la chapelle des étudiants, et s’est ensuite adressé à eux, au corps enseignant et aux bienfaiteurs de l’université, dans le vaste atrium, rendu très lumineux par sa fameuse verrière.

Le cardinal Ratzinger a lui-même enseigné à la Grégorienne, comme il l’a rappelé : il y a donné, en 1972, un cours sur l’Eucharistie.

Le pape a été notamment accueilli par la salutation du P. Gianfranco Ghirlanda, sj, spécialiste en droit canonique, recteur, et par celle du représentant des étudiants, le P. P. Bryan Lobo.

Dans son allocution, le pape a rappelé le caractère indispensable du dialogue interreligieux : « On ne peut faire abstraction, disait le pape, de la confrontation avec les autres religions ».

Mais Benoît XVI avertissait que ce dialogue n’est « constructif » qu’à condition que l’on « évite toute ambiguïté » qui pourrait « affaiblir le contenu essentiel de la foi chrétienne dans le Christ, unique Sauveur de tous les hommes, et dans l'Eglise, nécessaire sacrement du salut pour l'humanité ».

Pour ce qui est du travail des professeurs et des étudiants, le pape a précisé que « la fatigue de l'étude et de l'enseignement a un sens, par rapport au Royaume de Dieu, si elle est soutenue par les vertus théologales ».

« L'objectif immédiat de la science théologique, rappelait le pape, (…) est Dieu lui-même, qui s'est révélé en Jésus Christ, Dieu avec un visage humain ».

Le pape invitait les uns et les autres à « tenir compte de la confrontation avec les cultures séculières, qui dans de nombreuses parties du monde tendent toujours plus à nier tout signe de la présence de Dieu dans la vie de la société et de l'individu », mais aussi cherchent à entamer « la capacité de l’homme à se mettre à l'écoute de Dieu », et ceci « par différents moyens qui désorientent et cachent la juste conscience de l'homme ».

En même temps, faisait observer Benoît XVI, les autres sciences humaines – la psychologie, les sciences sociales, la communication – qui « concernent plus précisément l'homme » ne peuvent être « dissociées de la référence à Dieu ». Le pape soulignait que l’homme « ne peut être pleinement compris si on ne le reconnaît pas comme ouvert à la transcendance ».

Le pape ajoutait : « Privé de sa référence à Dieu, l'homme ne peut pas répondre aux questions fondamentales qui agitent et agiteront toujours son coeur sur la finalité de son existence et donc sur son sens. Par conséquent il ne lui est pas possible de transmettre à la société ces valeurs éthiques qui seules peuvent garantir une cohabitation digne de l'homme. Le destin de l'homme sans sa référence à Dieu ne peut être que la désolation de l'angoisse qui conduit au désespoir ».

En positif, le pape expliquait : « Ce n’est que dans sa référence au Dieu-Amour, qui s'est révélé en Jésus Christ, que l'homme peut donner un sens à son existence et vivre dans l'espérance ».

« L'espérance fait que l'homme ne s’enferme pas dans un nihilisme paralysant et stérile, mais s'ouvre au don généreux de lui-même dans la société dans laquelle il vit pour pouvoir l'améliorer ».

Enfin, le pape rappelait qu’une université ecclésiastique pontificale est un « centre académique destiné à ‘sentire in Ecclesia et cum Ecclesia’, dans l’Eglise et avec l’Eglise ». Cet engagement, soulignait le pape, « naît de l'amour pour l'Eglise, notre Mère et Epouse du Christ ».

Benoît XVI a ensuite visité le centre de congrès « Matteo Ricci », et il y a salué la communauté religieuse des jésuites.
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... en France ..en Europe ...

...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

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